Régionales 2015 | | 09/12/2015
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“Ni fusion ni retrait” : Jean-Luc Laurent (MRC) sur la ligne de Nicolas Sarkozy

“Ni fusion ni retrait” : Jean-Luc Laurent (MRC) sur la ligne de Nicolas Sarkozy

Président du MRC et député-maire du Kremlin-Bicêtre, Jean-Luc Laurent ne cautionne pas la position de son allié PS qui a appelé au désistement des listes PS arrivées derrière les listes LR au premier tour des élections régionales, lorsqu’il y a un risque de voir le FN remporter la région.

“Le Mouvement Républicain et Citoyen prend acte du retrait des listes auxquelles il participait en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Nous dénonçons une manœuvre d’appareil qui cache mal de grands calculs politiciens derrière un mot d’ordre moral « faire barrage au Front National ». La communication, les postures et les manœuvres ne peuvent pas remplacer un sursaut politique au moment où le Front National est dans une position de force inédite. Le plan qui viserait à battre la droite grâce au Front National en 2017 n’est vraiment pas à la hauteur de la situation. Comme nous avons défendu le “ni retrait ni fusion” avant le premier tour, nous appelons les citoyens à soutenir Jean-Pierre Masseret (ndlr: candidat PS qui s’est maintenu malgré la demande du PS de retirer sa liste) en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes qui refuse courageusement de participer à cette manœuvre politicienne. Contrairement à la caricature que certains font, il ne s’agit pas de sauver une carrière locale ou un mandat mais d’adopter la bonne attitude dans un moment décisif pour la nation. Le retrait est une position suicidaire pour la gauche et démobilisatrice sur l’ensemble du territoire“, dénonce Jean-Luc Laurent.

Au niveau national des candidats MRC seront présents en Ile-de-France, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. Dans le Val-de-Marne, Jean-Marc Nicolle, 1er adjoint MRC du Kremlin et conseiller régional sortant, a obtenu la 5e place dans la nouvelle liste fusionnée.

Pour rappel, le PS avait suggéré des fusions avec les listes LR au second tour pour faire face au FN, proposition rejetée par le président LR, Nicolas Sarkozy, partisan de la position ni retrait, ni fusion. Afin de rendre possible une victoire contre le FN, Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire du PS, a demandé à toutes les listes PS qui étaient arrivées derrière les listes LR en termes de suffrage de se retirer lorsqu’une triangulaire risquait de faire gagner le parti de Marine Le Pen. Trois régions étaient concernées : le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, la  Provence-Alpes-Côte-d’Azur et l’Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes. Les candidats des deux premières ont immédiatement obtempéré tandis que le troisième a déposé sa liste de second tour malgré tout. Face à ce refus, Manuel Valls a appelé à voter pour le candidat LR et non le candidat PS en Alsace Lorraine Champagne Ardennes.

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