Régionales 2015 | Val-de-Marne | 07/12/2015
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Nicolas Dupont-Aignan : pas d’union à droite aux régionales 2015, quid en 2017 ?

Nicolas Dupont-Aignan : pas d’union à droite aux régionales 2015, quid en 2017 ?

Pas de fusion et pas de consigne de vote, telle est la position de DLF pour aborder ce second tour des élections régionales, en Ile-de-France comme ailleurs.

La ligne décidée par Debout la France est très claire : notre parti a présenté des listes autonomes partout en France aux élections régionales selon le principe d’indépendance fidèle à son slogan « ni système, ni extrêmes »“, défend le parti de Nicolas Dupont-Aignan dans un communiqué faisant suite au bureau national qui s’est réuni ce matin. “Chaque Français est propriétaire de sa voix et fera son choix selon les valeurs, la qualité et l’intégrité des candidats en lice, mais aussi en fonction du projet porté pour leur région.”

En Ile-de-France, Nicolas Dupont-Aignan, président du mouvement et tête de liste régionale, vent debout contre le projet de métro du Grand Paris Express, ne pouvait de fait s’allier avec Valérie Pécresse au second tour alors que la candidate LR-UDI-Modem y est favorable et en est partie prenante. Le futur grand métro a en effet été ardemment défendu par les élus de gauche comme de droite. Certes, quelques divergences existent entre la liste de droite et celle de Claude Bartolone, mais uniquement sur les modalités de réalisation de quelques lignes et pas sur les fondamentaux. NDA avait en revanche  fait campagne contre le projet dans son principe, lui préférant des solutions type tramway.

Si toute alliance n’est pas de mise en cette fin 2015, et que le parti a dès hier soir exclus Catherine de Metz, tête de liste DLF dans le Loiret, car celle-ci avait publiquement appelé à voter pour la liste LR dans son département, la progression de DLF dans les urnes en fait malgré tout l’un des arbitres de la prochaine élection au suffrage universel, celle des présidentielles.

Le parti  qui a réuni au niveau national quelques 827 390  suffrage, “soit près de 100 000 de plus qu’aux élections européennes”, comme il s’en réjouit, est arrivé en quatrième position dans 13 départements. Compte-tenu du fort taux de vote FN, et des probabilités de voir Marine Le Pen faire partie des deux finalistes en 2017, NDA devrait être fort sollicité dans l’année qui vient.

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