Société | | 04/05/2015
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Pétition contre les incivilités dans la cité Maurice Thorez de Villejuif

Pétition contre les incivilités dans la cité Maurice Thorez de Villejuif

Pétition CNLRas-le-bol des gamins qui traînent dans les halls et escaliers d’immeuble jusqu’à 4 heures du matin, des tags, bris de vitre et autres dégradations.  Le syndicat de locataires CNL (confédération nationale du logement) de la cité  Maurice Thorez a lancé une pétition pour mobiliser habitants et autorités afin de résoudre ces problèmes qui irritent au quotidien.

Ce mercredi 22 avril, plusieurs résidents s’étaient donné rendez-vous à 18 heures au 20 rue Georges Le Bigot pour une séance de porte-à-porte. En une heure, la pétition avait déjà récolté 50 signatures. A ce jour, plus d’une centaine d’habitants ont signé, les pétitionnaires envisagent de remettre leurs signatures à la mairie et préfecture dans les semaines qui viennent.

Ce n’est pas la première fois que la CNL pétitionne. En 2009 déjà, 360 signatures avaient été réunies et “avaient contribué à accélérer le démantèlement d’un réseau de trafiquants de drogue“, revendiquent les militants. Aujourd’hui, la situation est moins tendue mais les habitants ont décidé d’agir à nouveau contre les incivilités avant que cela ne dérape,  “par amour de leur cité.

“C‘est notre jeunesse. Je suis né et ai grandi dans ce quartier, je suis le plus ancien de l’immeuble“, témoigne Jean-Louis. “On oublie un peu toutes les bêtises qu’on a pu faire à leur âge, se souvient Jean Omnès avec un brin de nostalgie, cela nous conforte dans notre démarche, et notre volonté de rencontrer la nouvelle génération.

Pétition CNL Maurice Thorez

Les habitants signent sans rechigner : “Moi, je leur dis quand ils empêchent tout le monde de dormir, au point que mon fils me retient, témoigne une mère de famille, ils ne sont pas méchants, il faut savoir leur parler, c’est dommage que les médiateurs aient été retirés, c’était une vraie solution.” Résidente depuis 21 ans, Brigitte s’inquiète pour sa part de l’absence des parents et dénonce des enfants livrés à eux-mêmes, “ils n’ont vraiment pas peur de laisser leurs enfants dehors avec tout ce qui arrive en ce moment, cela me révolte.

Gilles, un ancien voisin du quartier Maurice Thorez , reste sceptique sur la nécessité et l’efficacité d’une pétition : “Je doute que cela serve à quelque chose, et quand bien même on en verrait les bienfaits, le problème reviendrait à nouveau“, murmure-t-il.

Maurice Thorez

 

 

 

 

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