C’est en 1970 que la baignade a été interdite dans la Marne (autour de Nogent, Champigny, Saint Maur…). Quelques années plus tôt, Champigny-sur-Marne prenait encore des allures de Riviera à chaque été ensoleillé (voir photo ci-contre des années 1950) .
Depuis, la banlieue s’est désindustrialisée et la gouvernance s’est organisée entre élus locaux, associations, organismes de protection de l’environnement, pour améliorer la propreté de l’eau et veiller au maintien de la biodiversité, notamment sous l’étude du syndicat d’étude Marne Vive. Est-ce suffisant pour se baigner ? Non, car les normes ont entre-temps évolué de manière plus drastique. Il faut se contenter chaque année d’un plongeon symbolique des doigts de pied lors du traditionnel Big Jump (qui se tient cette année le 12 juillet), ce qui n’empêche pas les kayakistes et autres usagers nautiques d’y goûter, parfois involontairement…
Faut-il faire évoluer les normes et la réglementation ? Telle est l’une des questions que posera Bernard de Gouvello, ingénieur-chercheur au Laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains (LEESU), invité pour évoquer cette question de la baignade dans la Marne à proximité de sa confluence avec la Seine, dans le cadre des conférences de l’Université populaire de l’eau et du développement durable (Upedd) préalables au festival de l’Oh! qui se tiendra les 30 et 31 mai.
Les recherches de Bernard de Gouvello concernent notamment l’analyse des inter-relations entre l’échelle du bâtiment et l’échelle urbaine en matière de gestion de l’eau. Il aborde ainsi
plusieurs thématiques, comme la récupération et l’utilisation de l’eau de pluie en milieu urbain. La réunion, organisée en partenariat avec l’association Arceau (qui a pour objectif de promouvoir les collaborations entre chercheurs et collectivités dans le domaine de l’eau), accueillera également Claire Beyler, chargée de mission au sein du syndicat Marne-Vive.
Si les normes actuellement en vigueur voulaient réellement dire qq chose on devrait tout bonnement interdire l’accès à la Marne aux canards, oies, cygnes, cormorans, … etc au nom de la protection animale
Adolescent, on s’y baignait encore au début des années 70 (malgré l’interdiction). Sauf erreur de ma part, la Marne était beaucoup moins propre qu’aujourd’hui, les rejets moins ou pas filtrés et la faune précitée n’y élisait pas domicile.
Pourtant, on n’est pas mort … en tout cas pas tous !
Mieux vaut ne pas penser à tout ce qui peut se déverser dans la rivière…
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