Alors que seules 6 communes* sur les 47 du Val-de-Marne ont opté pour le régime dérogatoire du samedi matin travaillé à la rentrée 2015, dans le cadre de la seconde année de mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires, la PEEP du Val-de-Marne réclame des gages.
Dans un courrier adressé à la Direction académique des services de l’Education nationale (Dasen) faisant suite à un premier échange, la fédération de parents d’élèves estime que les particularités du projet éducatif territorial ayant justifié ce régime dérogatoire au samedi travaillé sont insuffisamment motivées et déplore que les décisions de validation de ces régimes dérogatoires aient été prises aussi tardivement, “ne laissant ainsi aucune possibilité d’ajustement pour la rentrée 2015 en raison des conséquences ingérables que cela impliquerait tant pour l’organisation du temps scolaire que pour celle des familles et des associations culturelles et sportives des communes concernées“.
Alors qu’une majorité de parents restent opposés au choix du samedi matin travaillé, la PEEP demande que celles-ci ne soient accordées que pour un an et que les décisions d’autoriser le régime dérogatoire du samedi pour la rentrée 2016 soient “prises dans la plus grande transparence et dans le respect des textes”, avec une communication de leur PEDT (Projet éducatif territorial) comprenant “une information particulière et détaillée sur les éléments justifiant d’une politique éducative spécifique nécessitant le maintien du samedi” ainsi qu’une “présentation et une consultation de ces éléments dans les conseils d’école du premier trimestre“.
* Villiers-sur-Marne, Le Plessis-Trévise, Ormesson-sur-Marne, Noiseau, Saint-Maur-des-Fossés, Ivry-sur-Seine.
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