Après Fontenay-sous-Bois mardi, c’était au tour de Villenueve-Saint-Georges de signer son contrat de ville ce mercredi 1er juillet, dans la chaleur étouffante de ce début de canicule.
Le contrat de ville est conçu autour de trois axes : la cohésion sociale, le développement économique et l’emploi, le renouvellement urbain et le cadre de vie.
Dans le Val-de-Marne, 22 communes vont signer des contrats de ville, un ou plusieurs de leurs quartiers ayant été retenus dans la nouvelle carte des quartiers prioritaires définie il y a un an par le gouvernement. La signature de ces contrats permet de bénéficier de moyens financiers de la part de l’Etat. Parmi ces quartiers, 10 bénéficieront en plus du nouveau programme de rénovation urbaine, qui consiste en importants moyens pour reconstruire des logements ou bâtiments ou les régénérer, les ouvrir vers la ville… Quelques uns, non retenus dans le programme national de rénovation urbaine, ont pour leur part été retenus au niveau régional.
“Ce n’est pas un énième document réglementaire : c’est un véritable projet commun, porteur de valeurs, défend Sylvie Altman, maire PCF de Villeneuve-Saint-Georges. Nous sommes l’une des villes qui a le plus de besoins et le moins de moyens.” Un contrat signé avec la préfecture mais aussi le conseil régional d’Île-de-France, le conseil départemental du Val-de-Marne et d’autres acteurs de la vie publique locale Pôle Emploi, l’Agence Régionale de Santé, Caisse des dépôts et de consignations, STRAV, Toit et Joie, Valophis Habitat, …).
Les quartiers du centre-ville, Nord, Bois-Matar Le Plateau, Sellier, la Pologne et Triage vont connaître des rénovations urbaines d’ampleur dans les années à venir, notamment dans le cadre du nouveau programme de rénovation urbaine. D’autres partenariats ciblés seront mis en place lors des six prochaines années, en collaboration rapprochée avec les 5 conseils citoyens de la ville qui seront constitués d’ici à cet automne. “A l’image du Val-de-Marne, Villeneuve-Saint-Georges est la ville de toutes les difficultés, mais aussi celle de toutes les possibilités, insiste le préfet Thierry Leleu. “Rénover c’est bien, mais il faut créer de la ville, avec des habitants qui sont acteurs. C’est un grand pari et nous n’avons pas le droit à l’échec.”
Pour les habitants et associatifs réunis dans la suffocante salle de quartier, ce renouvellement urbain est très attendu. “Cela fait vraiment longtemps qu’il y a besoin de grands changements, dans toute la ville…” soupire Asma, qui s’est installée avec ses deux enfants il y a une quinzaine d’années au Bois Matar.
Villiers-sur-Marne doit signer son contrat de ville vendredi 3 juillet et la communauté d’agglomération Seine Amont le vendredi 10 juillet.
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