Environnement | | 16/04/2015
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Subvention Airparif : Laurence Cohen questionne Ségolène Royal

Subvention Airparif : Laurence Cohen questionne Ségolène Royal

Laurence Cohen Senatrice PCF Val de MarneAlors que l’Etat a décidé de baisser la subvention d’Airparif de 15%, la sénatrice PCF Laurence Cohen a adressé une question écrite à la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, pour lui demander des explications, rappelant le rôle d’alerte qu’a joué l’organisme lors de l’épisode de pollution du mois de mars et à quelques mois de l’accueil sur le sol français de la conférence mondiale sur le climat, regrettant ce “mauvais signal“.

Ci-dessous l’intégralité de la question qui sera publiée au JO le 23 avril.

Question n° 15911 adressée à Mme la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie
Mme Laurence Cohen attire l’attention de Mme la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie sur la décision de baisser de 15 % la subvention de l’État accordée à l’organisme Airparif, chargé de surveiller la qualité de l’air. Créé en 1979, Airparif publie quotidiennement des bulletins de la qualité de l’air en Île-de-France. L’Île-de-France connaît depuis plusieurs années des épisodes de pollution de grande ampleur. Ainsi, le 18 mars 2015, Paris a été la métropole la plus polluée du monde, avec un indice de pollution atteignant le niveau de 127. L’alerte a été donnée par Airparif et a permis ainsi de prendre les décisions politiques les plus urgentes qui s’imposaient. Dans un contexte où le Gouvernement entend réduire la part d’émissions de gaz à effet de serre, et à quelques mois de la conférence mondiale sur le climat, baisser la subvention à Airparif apparait peu compréhensible et risque de mettre en difficultés financières cet organisme. Elle lui demande quelles actions elle entend prendre en faveur de cet outil précieux qui contribue à donner des informations indispensables, en temps réel. La qualité de l’air est un enjeu de santé publique qui appelle des réponses politiques fortes et adaptées. Une baisse de subvention serait un mauvais signal donné aux Franciliens, de plus en plus soucieux de la bonne qualité de l’air qu’ils et elles respirent.

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