C’est une mobilisation historique qui s’est tenue partout en France ce dimanche, avec près d’1,5 millions de personnes dans les rues de Paris. Dans le Val de Marne, RER et métros n’ont pas désempli pour transporter puis ramener les gens chez eux. Dans les rames,
une foule aussi variée que celle qui se côtoie le matin pour aller bosser, et presque aussi serrée, mais, une fois n’est pas coutume, contente de l’être. Des rassemblements organisés par les villes ou spontanément mis sur pied par des citoyens ont permis à certains de se retrouver en amont, devant leur mairie ou à la gare. Certaines communes de banlieue ont même affrété des cars. Beaucoup sont aussi partis seuls ou en petit groupe, en famille, avec des amis… Les textos vont bon train pour essayer de retrouver une partie de sa tribu près de la République mais c’est peine perdue. Rive droite : tous les grands axes de la Nation à Gare du Nord sont noirs de monde et des stations de métro sont fermées. Impossible également de franchir la rue Ledru Rollin pendant près d’une heure, en raison du retour des officiels qui ont ouvert la marche, des bus de chefs d’Etat à la berline noire de François Hollande, lequel fait des petits signes depuis sa vitre ouverte.
Dans le cortège principal, les Je suis Charlie sont partout mais aussi sa déclinaison, Je suis juif, je suis policier, je suis Charlie…, des drapeaux tricolores. Comme à Saint-Mandé la veille, la police est acclamée, et la Marseillaise entonnée spontanément ici ou là. Le long du boulevard Voltaire, qui relie République à la Nation, banderoles et drapeaux s’affichent aussi aux fenêtres. Accoudée au balcon, une mamie très âgées observe de haut. Devant sa fenêtre, un superbe Je suis Charlie écrit avec des pleins et des déliés. Certains manifestants témoignent aussi de leurs doutes, comme l’exprime la pancarte “Je marche mais je suis conscient de la confusion et de l’hypocrisie de la situation”.
Au total en France, ce-sont quelques 3,5 millions de personnes qui ont marché ce dimanche en hommage aux 14 victimes de ces trois tueries successives, pour dire stop.
Ci-dessous, le club de la presse du Val de Marne, qui s’était retrouvé pour aller manifester, photo Marc Beaudenon Val de Marne Info :
Bonjour,
J’ai hésité, mais la force de tenir debout m’a conduite à rejoindre tous les français. Cette journée a été unique et restera gravée dans la pierre reste que le travail doit reprendre, les dessins, les crayons de couleurs, cependant il y a urgence à bannir la radicalisation. Le peuple a prouvé hier, qu’il est le plus fort.
Juste une remarque, certains« Je suis Charlie » proclame « Pas d’amalgame » .Toutefois cela ne les gêne pas de pratiquer l’amalgame contre leurs concitoyens qui refusent l’islamisation, ils les traitent de fascistes, de racistes et de xénophobes ,ils les traînent devant les tribunaux dès qu’ils le peuvent.
Certains« Je suis Charlie » qui vante l’irrespect de Charlie Hebdo ne supportent aucune irrévérence à l’égard de l’idéologie cosmopolite qui les anime. On peut d’ailleurs douter que, si l’attentat avait visé le journal Présent ou l’hebdomadaire Valeurs actuelles, ils affirmeraient « Je suis Présent » ou « Mes valeurs sont actuelles » avec autant de bravade.
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