Alors que les élus locaux réclamaient de longue date une table-ronde sur la question des populations roms en Ile-de-France, la préfecture de région accueille ce mardi 20 octobre une première conférence régionale entre communes, départements et représentants de l’Etat.
Le contexte : des populations qui s’installent dans des campements de fortune : délaissé d’autoroute, friche hospitalière, industrielle, bordure de voie ferrée, bâtiment désaffecté… Parfois, ces bidonvilles grossissent jusqu’à accueillir quelques centaines de personnes comme récemment au bidonville Truillot d’Ivry-sur-Seine ou comme à Sucy-en-Brie il y a quelques années. Au terme de procédures d’expulsions, une fois tous les recours en justice épuisés, les familles partent ailleurs, prenant congé généralement quelques jours avant l’expulsion. Des changements qui impactent à chaque fois le parcours des enfants scolarisés ou l’accompagnement des résidents par les associations, des cours de Français au suivi de santé. Des diagnostics sociaux sont pourtant réalisés avant les expulsions, dans le cadre de la circulaire Valls de 2012, avec parfois une proposition d’inclusion dans un logement de la ville ou, le plus souvent, des nuitées d’hôtel pour les personnes identifiées comme fragiles (familles avec enfants, femmes enceintes…). Des propositions que les personnes concernées sont loin d’accepter systématiquement car cela ne leur permet pas de s’installer en famille, de cuisiner sur place… Comment gérer la situation en conciliant sécurité, humanisme et acceptation par les riverains parfois excédés par certaines nuisances comme les fumées s’échappant des feux liés au chauffage et activités de ferraillage, tel est le casse-tête des élus. Est-il possible d’avoir une réponse régionale constructive ?C’ est l’un des enjeux de la réunion qui doit se tenir ce mardi 20 octobre.
“Le nombre de personnes roms reste assez constant, de l’ordre de 10 000 à 15 000 personnes en Ile-de-France. Il doit être possible de mieux partager l’effort d’accueil entre les collectivités, de travailler à des solutions plus pérennes pour éviter les installations dans des endroits comme les bords d’autoroute, de favoriser la scolarisation des enfants et de travailler avec les pays d’origine pour que les personnes qui repartent sur place puissent avoir un projet professionnel dans leur pays. C’est ce que nous avons essayé de faire lors de notre expérimentation sur le village d’Orly, menée il y a quelques années, avec des règles strictes “pas de mendicité, pas de travail des enfants…” C’est de cette expérience que nous allons témoigner lors de cette réunion. Pour mettre en place ces projets, des crédits européens existent, qui ne sont actuellement pas tous utilisés. Ce n’est donc pas seulement un problème de moyens”, espère Christian Favier, président PCF du Conseil départemental du Val-de-Marne.
A Ivry-sur-Seine, le maire PCF Philippe Bouyssou entend intervenir sur l’expérience du bidonville Truillot, installé durant quatre ans sur un site de l’AP-HP. “Cette question doit être abordée dans une vision plus large de l’action générale contre la grande pauvreté et la précarité de vie. Nous devons réinterroger d’urgence les dispositifs existants alors que l’on fait le constat de l’asphyxie du 115 et que le Samu social est débordé. Il est indispensable que les moyens soient mobilisés pour des solutions durables et dignes sous la responsabilité de l’Etat et le pilotage des opérateurs sociaux de la Plateforme AIOS (Plateforme d’Accueil, d’Information, d’Orientation et de Suivi des ménages issus des campements)“, insiste l’élu dans un communiqué.
Chez Romeurope, seule association invitée à s’exprimer lors de cette conférence, on reste un peu sur ses gardes. L’intitulé de la conférence, “Les campements illicites roms représentent un défi en termes d’ordre public et de cohésion nationale pour la société française et les pouvoirs publics”, a fait tiquer l’association. “Cette formulation renvoie une fois plus les Roms à une situation illicite“, regrette Aline Poupel de Romeurope 94.
Au programme de la journée : état des lieux des campements en Ile-de-France, situation et évolution des implantations, rappel du cadre juridique des évacuations (Circulaire Valls de 2012), témoignages d’élus …
la venue des roms sur notre territoire est liée a la misère et la discrimination dans leurs pays d’origine toutes les immigrations sont liées à la misère ou à la guerre . guerres auxquelles le gouvernement français et l’Europe contribuent.
concernant les Roms il est a noté qu’ils s’installent essentiellement dans les communes qui font le choix de construire du logement social. Pour lesquelles le lot de mal vivre et de misère est déjà lourd encore plus aujourd’hui ou les dotations allouées aux villes sont en fortes diminutions.
pour accueillir ces populations il est nécessaire d’obliger les-collectivité territoriales communes agglomérations a mettre en place des projets d’accueil et d’insertion au prorata de leurs populations avec le soutien de toutes les autres collectivités territoriales, de l’état, de l’UE et des pays d’origine dans le respect de leurs compétences propre.
les collectifs Roms doivent entendre les difficultés des communes au lieu d e considérer que les communes doivent accueillir dignement tous les roms désirant s’installer en leur fournissant électricité , bungalows, eau ect….a la seule charge de la commune ou ces populations s’installent !!!!
l’expulsion systématique ne règle rien et cout cher ! mais il faut légiférer comme cela à été fait pour les gens du voyage il y a quelques années.
Oui, l’état français agit de manière indigne envers les Roms. Tous les jours, l’état français dépense des millions d’euros au service d’une politique qui bafoue la légalité.
Tous les jours des personnes sont expulsées de leur logement de manière illégale, sans aucune
solution sérieuse de relogement. Pire : l’état développe des arguments pseudo juridiques et des méthode de dissimulations pour masquer les infractions routinières et barbares commises quotidiennement par les institutions républicaines contre des populations en détresse.
Des enfants sont déscolarisés, des familles se retrouvent sans abris. Tous les jours. Au mépris
de la loi.
Les Collectifs de soutien sont tous conscients de la responsabilité de l’état dans ces événements,
certains rejettent peut-être parfois trop de responsabilités sur les institutions locales.
Mais il faut tout de même rappeler que les collectivités locales représentent elles aussi la
République sur le terrain. Si on n’assume pas cette responsabilité républicaine, alors il ne faut pas aller devant les électeurs.
Les Roms, les pauvres, les sans-abris doivent donc pouvoir compter sur le soutien ACTIF des
institutions locales. Un soutien en terme de présence, d’accompagnement pour les droits,
d’aides aux actions des collectifs bénévoles. Et pour ce qui est des moyens, bien entendu que
ces questions sont des questions nationales pour lesquelles il faut obtenir des moyens
à l’échelle nationale voire européenne ( des moyens que les collectivités territoriales ne demandent souvent même pas ). Au lieu de cela, les campements et les bidonvilles roms sont presque toujours traités par les municipalités comme des trous noirs dans le tissus urbain.
Au mieux on compatis, on enlève de temps en temps les ordures, on apporte ici ou là telle ou
telle aide d’urgence. Parfois on va jusqu’à accompagner ou soutenir une petite partie des familles.
Là où il y a des habitants, il y a de la ville. Les institutions républicaines, nationales
ou locales ne doivent jamais considérer ces espaces comme de la « non-ville » or c’est
ce qui se passe presque toujours.
La plus grande crainte des élus étant de pérenniser ces situations alors que justement,
c’est en investissant ces lieux, en leur apportant le minimum de viabilité ET DE SOCIABILITÉ
qu’on crée les conditions pour que les individus trouvent progressivement leur place dans
la société, sortent définitivement de la rue et finissent même par libérer les logements
transitoires, laissant ainsi la place à d’autres projets, à d’autres occupants.
Car évidemment, chaque fois qu’on expulse des familles d’un bidonville illégalement
c’est à dire sans leur proposer une véritable solution de relogement, on obtient quoi ?
Des personnes qui errent dans les rues à la recherche de nouveaux abris.
Des enfants déscolarisés, des personnes fragiles isolées, … et j’en passe.
évidemment que les collectivité locales demandent et demandent fermement au gouvernement qu’il prenne ses responsabilités. Mais lorqu’il n’est pas possible de dialoguer avec les collectifs que l’on se fait traiter de faschos systématiquement. c’est compliquer de dire et de faire connaitre les actions qui sont menées.
la conférence régionale a eu lieu et les réponses sont très insuffisantes parque les élus et singulièrement les maires concernés l’on exigé et depuis bien longtemps.
oui les c collectivités locales représentent la république sur le terrain, mais sans moyens. c”est un peu court !!!!! mais c’est une réalité
Même en tenant pour acquis que ça n’est pas aux collectivités locales
de financer pour l’essentiel les solutions de relogement et de suivi social,
il n’en reste pas moins que la manière dont les questions de discriminations
et d’inégalités sont traitées au plan local envers les habitants étrangers
posent souvent de graves questions politiques.
Il est extrêmement difficile d’aller contre une culture de domination et
de discrimination. Il faut faire EXPRÈS d’aller contre.
On le voit bien dans le domaine du sexisme, par exemple, il ne suffit pas de penser
que les femmes sont égales aux hommes pour que cela se traduise automatiquement dans nos comportements et dans nos prises de décisions.
Pour le racisme et les discriminations, c’est la même chose.
Il ne suffit pas de se penser humaniste, progressiste, révolutionnaire ou libertaire pour que par miracle nos consciences et nos actions se trouvent immunisées contre cette culture dominante qui s’insinue jusque dans nos inconscients et fait son nid au cœur même du langage et de la pensée.
Quand aux collectifs qui passent leur temps à traiter les responsables d’institutions locales de « fachos » vous me donnerez leur adresse.
Heureusement que les collectifs sont là pour agir concrêtement et bénévolement sur les plan sanitaires, éducatifs, sociaux, culturels, politiques. Sachant que si les institutions locales n’ont pas assez de moyens, .. que dire alors de simples citoyens souvent eux-mêmes aux prises avec les difficultés du monde actuel …
Henri !
L’immigration récente ” moins de trente années ” coute un MAXet seuls les aveugles ou les sots restent solidaires des statistiques de l’état falcifiés qui nous font croire que l’immigration rapporte ………….
Ne mélangeons pas l’immigration italienne,espagnole,portugaise ,polonaise,des années trente à soixante,avec celle des maghrébins,des africains,attirés par des aides substancielles et des droits ,qui permettent de vivre sans travailler !
Les ROMS s’inscrivent dans cette lignée ………….GRÄCE à L’EUROPE …………dont nous ne voulions pas !
Il y a toujours des rageux pour se ruer aveuglément comme des taureaux sur la cape du matador.
Non ce ne sont pas la fainéantise ou les combines des plus pauvres qui créent la situation actuelle.
10 000 000 de personnes ne sont pas en situation de grande difficulté au regard de l’emploi juste
parce que quelques miséreux auraient essayé de toucher des aides indûes.
Les immigrés travaillent, cotisent et participent puissamment à la dynamique économique du pays.
Alors changez de cible et visez les véritables causes de la hausse des inégalités et de la création d’une classe possédante de plus en plus arrogante, guerrière, impudente et agressive pour les droits de tous les travailleurs en commençant par les plus pauvres.
La seule réponse sensée à ces installations sauvages de bidonvilles est l’accélération des procédures d’expulsions, un peu de respect pour les riverains s’il vous plaît.
Je n’ose même pas imaginer le coût pour le pays de ces roms (santé, éducation, expulsions…).
C’est curieux tout de même, l’intégration de la roumanie dans l’union européenne, déjà que ce truc n’était pas une réussite avant mais là, c’est sans espoir. Les pays les plus développés, comme la Grande Bretagne, commence à songer à en partir, d’ailleurs…
Le problème n’est pas le bidonville qui n’est qu’un symptôme de la discrimination que subissent les Roms en Europe depuis des millénaires. On ne soigne pas une maladie en essayant sans cesse de endre invisible ses symptômes.
Ici la maladie c’est cette culture de discrimination et de racisme entretenue par les institutions pour continuer à divertir la population des problèmes cruciaux et urgents ( chômage, environnement, démocratie ) et à lui faire peur.
Les Roms dont on parle sont 17 000 en France. Il faut réaliser que c’est un chiffre dérisoire. C’est l’équivalent de 17 personnes qui « débarqueraient » dans une ville de 65 000 habitants.
Le problème des Roms est sciemment entretenu par les institutions, les Roms servent de marionnettes qu’on agite au journal de 20h, dans les pseudos-documentaires à sensations ou à la une des magasines chargés de détourner chaque semaine le regard du peuple vers un nouveau bouc émissaire.
L’immigration a TOUJOURS représenté un solde économique positif. La répression a TOUJOURS coûté plus cher que l’inclusion et l’intégration.
Il est temps de sortir de ses raisonnements de bas du front et de tourner ensemble nos regards et nos actions vers les causes réelles qui font qu’aujourd’hui, entre chômeurs, précaires, travailleurs pauvres, temps partiels subis, etc. plus de 10 000 000 d’actifs en France sont en situation de crise de l’emploi et surtout du revenu.
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