“L’engagement de l’art, de la science, de l’éducation, du sport, de la vie associative dans la reconquête de la Seine et de ses affluents ne doit pas mourir…“Ce mercredi 12 octobre, trente et une personnalités, actrices et acteurs dans les domaines des arts, des sciences, de l’éducation, de l’écologie, du sport, ou du tourisme, ont publié ensemble une lettre ouverte pour défendre le maintien du festival de l’Oh!
La lettre s’adresse au président du Conseil départemental du Val-de-Marne Christian Favier, au président de la Métropole du Grand Paris Patrick Ollier, à maire de Paris Anne Hidalgo et aux présidents de Conseils de territoire, demandant à chacun de prendre sa part pour sauver le festival.
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A quand une pétition pour sauver les contribuables qui paient toujours plus, avec des revenus qui stagnent ou baisse ? Que les multiples signataires se cotisent, pour l’Oh. Il faut quand même avoir le sens des priorités, dans l’utilisation de l’argent public – dont les ressources ne sont pas inépuisables.
Et puis, les “domaines” des personnalités qui signent existent sans le Festival :
Pour se promener au bord de l’eau, Marne ou Seine, c’est déjà possible gratuitement presque toute l’année. Pour le spectacle vivant, les places libres ne manquent pas dans les salles et théâtres proches (souvent subventionnés). Et ainsi de suite. Arrétons les alibis et utilisons au mieux l’argent, en particulier pour l’éducation : il y a mieux à faire que des “croisières éducatives” les besoins sont énormes.
Faisons des économies UTILES
Et là c’est facile !
On ne peut qu’être d’accord avec les attendus de cette lettre ouverte . Mais ses signataires semblent ignorer que la loi NOTRE a bouleversé la donne. En supprimant pour les départements et les régions la clause générale de compétences au profit d’une clause exclusive de compétence, elle a recentré les compétences des conseils départementaux au profit de l’action sociale, transformant au passage leur assemblée délibérante en conseil d’administration des politiques sociales voulues par l’Etat.
Si les communes ont conservé la clause générale de compétence, la baisse des dotations de fonctionnement, le transfert des CFE et de la CVAE aux territoires et aux métropoles les prive des moyens pour l’exercer !
Bonjour, les signataires, montrent bien qu’ils n’ignorent pas que la loi NOTRE a changé la donne, ils contestent juste qu’elle soit le prétexte à la disparition d’une manifestation utile du fait que la collectivité dont ce n’est plus la compétence cesserait immédiatement de l’exercer alors que celles dont ce serait nouvellement la compétence ne la reprendraient pas immédiatement . Et si rien ne se passe rapidement, le festival sera par la suite très dur à exhumer …
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