Ce jeudi 7 avril, journée mondiale de la santé, est cette année consacré au diabète, maladie en progression. Le nombre de diabétiques adultes a ainsi quadruplé en trente-cinq ans dans le monde.
En 2014, 422 millions de personnes étaient atteintes de diabète, alors qu’elles étaient 107 millions en 1980. La prévalence a ainsi presque doublé passant de 4,7 % en 1980 à 8,5 % chez les adultes en 2014. Maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline, hormone qui régule la glycémie, ou que l’organisme n’utilise pas correctement celle qu’il produit, le diabète a été la cause directe de 1,5 million de décès en 2012 et l’OMS prévoit qu’en 2030, il sera la septième cause de décès dans le monde.
En Ile-de-France, environ 400 000 personnes sont diabétiques (dont 92 % de diabète de type 2) et 200 000 personnes sont diabétiques sans le savoir, estime l’Agence régionale de santé (Ars). Parmi ces personnes, 14 000 présentent une insuffisance rénale terminale nécessitant un traitement par dialyse ou greffe rénale ; la moitié de ces patients sont insuffisants rénaux du fait d’une complication du diabète et/ou d’une hypertension artérielle. Le nombre de personnes dialysées enregistre une progression annuelle de 1,8 % et de 3,5 à 4 % pour le nombre de personnes diabétiques.
De son côté, l’Assurance maladie du Val-de-Marne rappelle qu’un dispositif de suivi gratuit est à disposition, Sophia, qui aide les personnes diabétiques à limiter les conséquences de la maladie sur leur quotidien. “Chaque assuré qui adhère au programme reçoit un accompagnement personnalisé, à travers des informations régulières, des conseils pratiques, des témoignages de patients et le soutien par téléphone d’infirmiers-conseillers en santé“, indique la CPAM qui regrette que seulement 28 % des personnes qui pourraient bénéficier de ce dispositif y aient recours.
En savoir plus sur le dispositif Sophia https://www.ameli-sophia.fr/
@Duthilleul
Juste une précision, c’est 400 000 cas en IDF, pas en 94.
400 000 val de marnais souffrant de diabète, cela n’est pas dérisoire, mais je ne m’explique pas qu’ayant contacté le dispositif Sophia afin de restituer à l’Assurance Maladie, ce qui, au demeurant, constitue son bien, Sophia m’a répondu par une fin de non recevoir !
Je m’explique: comme des centaines de milliers de mamans en France, j’ai souffert, au cours de ma dernière grossesse de diabète gestationnel (diabète temporaire) dont j’ai guéri dès mon accouchement, mais en tant que “malade temporaire du diabète” je me suis vue remettre gracieusement par la Sécu, un lecteur de glycémie dernier cri et flambant neuf, pour contrôler quotidiennement mon taux de glycémie et limiter ainsi les risques pour mon enfant. Après l’accouchement (sans encombres), je me suis retrouvée avec cet appareil inutile sur mon étagère, me figurant les centaines de milliers de mamans françaises qui devaient elles aussi ne plus avoir l’utilité de leur appareil, et j’ai contacté par divers moyens (téléphone, site Internet, courrier postal) le dispositif Sophia, afin de rendre son bien à la Sécu, ne serait-ce que parce qu’à l’époque où nous vivons il n’y a pas de petits gestes de générosité/solidarité, ni de petits gestes d’économie/de recyclage à écarter. Sophia ne m’a jamais répondu.
Essayez de contacter l’A.F.D. (Association Française des Diabétiques) qui pourrait récupérer et re-distribuer le lecteur de glycémie auprès d’associations caritatives.
ou bien voir avec des diabétologues s’ils veulent le récupérer.
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