Quartier d’environ 5 000 habitants délimité par la Marne, le parc du Tremblay, la RD4 et l’autoroute A4, le quartier de Polangis est situé à cheval entre Joinville-le-Pont et CHampigny-sur-Marne, mais compte une majorité de sa population (4300 personnes) à Joinville.
C’est dans ce contexte géographique que depuis 2013, une partie des habitants de Champigny, fédérés dans l’association Réunissons Polangis, ont décidé de demander à être rattachés à la commune de Joinville. “Nous sommes enclavés par rapport au centre-ville de Champigny, et beaucoup plus près des équipements publics joinvillais, comme par exemple les écoles et les collèges. Nous voudrions aussi bénéficier des mêmes commodités que nos voisins de la rue d’à côté, concernant le tout à l’égout ou l’éclairage par exemple“, motive Marc Jamet, président de l’association qui revendique 200 adhérents.
En 2013, l’association a fait circuler une pétition en faveur du rattachement de cette portion campinoise à Joinville, et obtenu 400 signatures sur 800 habitants. Forte ce résultat, elle a déposé une demande de rattachement en préfecture. “Selon le code des collectivités territoriales, le préfet doit étudier la faisabilité d’un rattachement, avec enquête publique, à partir du moment où un tiers des habitants manifestent leur volonté de se rattacher à une autre commune. Mais les choses ont traîné. On nous a demandé d’attendre la fin des élections municipales, mais il ne s’est toujours rien passé, nous avons donc décidé d’aller au Tribunal administratif”, indique Marc Jamet. De leur côté, les maires des deux villes ont fait savoir publiquement, dans un courrier commun, leur avis défavorable à ce rapprochement.
Ce mercredi 4 mai, c’est le Tribunal administratif de Melun qui se penchera sur le dossier.
La partie campinoise est en rose (carte Google Maps)
Logique implacable ? Personnellement quand je regarde cette carte, j’en suis presque à me dire que la logique c’est plutôt le démembrement de Joinville-le-Pont… (ok, c’était facile).
C’est vraiment dérangeant cette attitude des gestionnaires publics de refuser quasi-systématiquement les demandes citoyennes, quand bien même, elles soient d’une logique implacables ou simplement du bon sens.
Les arguments des citoyens sont là. On aimerait connaitre le motif du refus des politiciens … espérons que le Tribunal les obligera à s’exprimer.
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