En grève depuis deux jours, les éboueurs du site SITA Île-de-France de Limeil-Brévannes, comme leurs collègues des autres sites de la région, maintiennent leur mouvement pour une durée illimitée. Ils réclament une augmentation nette de 5%. A Alfortville, Créteil et Limeil, les ordures commencent à s’accumuler.
“Ça suffit, il y a une question d’argent, mais il y aussi une question de respect“, lance un syndicaliste lors d’une rencontre houleuse entre les grévistes et une délégation de leur direction. “S’ils veulent nous tester, on tiendra bon ! , prévient un autre ripeur (les ripeurs sont les personnes qui se tiennent à l’arrière des bennes et ramassent les poubelles pour les vider dedans). Depuis lundi matin, plus aucun poids-lourd n’est entré sur le site qui en accueille d’ordinaire une centaine. “Dans les quartiers les plus peuplés, ça se voit déjà ! Les camions sont déviés vers d’autres centres de traitements, mais les ordures vont vite s’accumuler“, assure Brahim El Hor, délégué FO. “L’Euro, on s’en fiche ; les montagnes d’ordures, on s’en fiche ; les retards de chantier, on s’en fiche : la balle est dans le camp de la direction“, motive le syndicaliste.
Principale revendication de la centaine d’éboueurs qui travaillent au centre de tri : une augmentation nette de 5%, quand la direction ne propose que 0,5% d’avancée. “Pour certains d’entre nous qui gagnent 1100 euros, cela représente à peine 15 euros. Pourtant, les tournées, elles, sont toujours plus longues“, estime Brahim El Hor. “C’est 5% ou rien !” , abonde un ripeur. “Malheureusement, il n’y a pas de dialogue avec la direction, et on a pas d’autres moyens pour se faire entendre que de bloquer“, estime un ancien, présent sur le site depuis “au moins 30 ans” . “Cette revendication, on l’inscrit dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO), mais ce n’est qu’un sujet, et si on est pas entendu, on saura en mettre beaucoup d’autres sur la table.”
La grève, reconductible et illimitée, est organisée par une intersyndicale CGT-CFDT, soutenue par FO, et concerne l’ensemble des sites de la SITA Île-de-France (notamment ceux de Champigny-sur-Marne, de Vitry-sur-Seine et d’Ivry-sur-Seine). Les sites sont occupés jour et nuit par les grévistes qui se relaient.
Afin de limiter les désagréments dans la rue, l’EPT 11 (qui remplace notamment la communauté d’agglo de Plaine Centrale qui gérait les déchets à Créteil, Limeil et Alfortville), a invité les habitants à ne pas sortir leurs poubelles. Le service de l’environnement du territoire a également mis à disposition un numéro vert (appel gratuit depuis un téléphone fixe) : 0800 138 391.
Il est vrai que les odeurs en provenance du gouvernement commencent à fouetter un peu quand même….c’est pourquoi il ne faut pas hésiter à aérer le plus possible dans les bureaux des ministères (notamment du travail….)surtout avec la chaleur de l’été qui arrive…. !Bonne continuation !
Mais quel tas de faignasses. S’ils voulaient un boulot bien payé il aurait fallu travailler à l’école et poursuivre des études. Leur job, n’importe qui peut le faire, j’espère que Suez en est bien conscient.
Je vous en prie, faites-vous plaisir.
Que les municipalités concernés changent des prestataires. 5% d’augmentation : rien que ça ! et pourquoi pas 10% Allons y
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.