Créée en 1965 à Vitry-sur-Seine, l’imprimerie familiale Prenant a parcouru du chemin, qui fait aujourd’hui partie des premiers groupes de communication imprimée en France et vise désormais l’Europe.
Une belle performance dans un secteur compliqué et en pleine concentration. En difficulté un peu avant les années 2000, l’entreprise avait dû s’adosser au groupe HPG avant de reprendre son indépendance en 2003, remboursant toutes ses dettes et réinvestissant sur le site vitriot. Depuis, le groupe familial est reparti de l’avant tout en restant indépendant. Une vraie success-story.
D’abord spécialisé dans l’impression offset (rotatives et feuilles), il s’est diversifié depuis cinq ans en rachetant des entreprises d’impression numérique, de façonnage intégré, de personnalisation, marketing direct, relationnel, et de routage en Rhône-Alpes, dans le Nord et désormais au Benelux. Aujourd’hui dirigée par Laurent Prenant, l’affaire compte 500 clients, 7 usines et 900 collaborateurs dont près de la moitié dans le Val-de-Marne, répartis entre 325 personnes à Vitry-sur-Seine (site La Galiote, impression, rotative et façonnage), où se trouve le siège de l’entreprise, et 75 salariés à Choisy-le-Roi (site Diamant Graphic, imprimé rare et précieux).
Sa dernière acquisition, Taylormail (filiale de 3SI spécialisée dans le marketing direct relationnel), effective depuis le 1er janvier 2016, lui permet d’atteindre un chiffres d’affaire consolidé de presque 95 millions € et de s’ouvrir à l’international, à commencer par la Belgique. Objectif : devenir l’un des leaders européen du marketing relationnel “avec une offre allant du big data … au facteur”, précise le groupe.
Je suis Délégué Syndical CGT à La Galiote Vitry+ Choisy.
Tout ce que dit l’article est vrai, les ouvriers sont contents d’avoir un boulot et le DS est soulagé de ne pas avoir à se batailler dans le cadre d’un plan de “sauvegarde de l’emploi”, et notre Patron fait preuve de toutes les qualités d’un Entrepreneur.
Toujours est-il que ce qui m’énerve au plus haut point, c’est la non reconnaissance du travail des ouvriers dans ce spectaculaire redressement. Le prix qu’ils payent est: Salaires bas en essayant de compenser par des heures sups, donc du coup beaucoup de TMS et Maladies Professionnelles avec quasiment pas de reclassement possible, difficulté d’intégration des jeunes , seuls les anciens résistent et du coup la population vieillit, et limitation dans les congés; pourtant ils continuent à donner d’eux même, et un peu trop à mes yeux par rapport à leur santé. En interne, nous bataillons donc pour une vraie Politique Sociale à la hauteur de l’ambition du Groupe.
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