Si l’accord passé entre Manuel Valls et Valérie Pécresse pour financer le Passe Navigo à tarif unique a permis de pérenniser le dispositif, ses modalités de financement ne plaisent pas à tout le monde. Syndicat patronal, le Medef dénonce ‘la mise en place d’un financement pernicieux’.
“Il s’agit là d’une triple peine ! Il coutera désormais 73 euros à partir du 1er août 2016 dont la moitié à la charge de l’employeur. A cela s’ajoute l’augmentation du versement transport payé par les entreprises de plus de 11 salariés. En 2013 cette taxe représentait déjà 3 424 millions d’euros en Ile-de-France. Elle augmente de surcroît régulièrement (+5,8% en 2013) avec des disparités selon la localisation : les entreprises situées en petite couronne devraient être le plus impactées par cette hausse. Cette escalade se poursuit avec l’augmentation de la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) qui touchera les automobilistes et les entreprises”, énumère le syndicat patronal, qui réclame également une représentation des entreprises davantage proportionnée à leur contribution financière, au sein de l’administration du Stif. “La représentation des entreprises au sein du conseil d’administration du STIF n’est assurée aujourd’hui que par un seul membre sur 30 administrateurs – une faible influence alors que les entreprises contribuent à 62% des recettes budgétaires du STIF via le versement transport. Il est intolérable que la seule variable d’ajustement budgétaire reste une nouvelle fois l’augmentation des prélèvements obligatoires alors que le Conseil régional et le gouvernement prônent un retour à la croissance“, s’agace Eric Berger, président du Medef Ile-de-France.
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l semble surréaliste d’avoir un siège sur 30 au STIF pour représenter 62% de ses recettes. Pourquoi ne pas l’avoir dénoncé chaque jour depuis sa création ?
Nous constatons que nous vivons dans un système devenu fou où le pillage est devenu généralisé. Notre problème est donc bien plus profond. Le Conseil Régional et le Gouvernement, comme tous les économistes et leaders politiques de par le monde, et même les candidats à l’élection présidentielle, prônent tous un retour de la croissance. C’est juste une pure folie, c’est un leurre auquel tout le monde s’accroche désespérément comme une manne divine. Or la croissance n’est que la somme des dépenses ! ! ! ! et fait augmenter la dette. Échouez un tanker qui va vider son mazout sur les côtes, deux ouragans qui couchent nos forêts et 10 jours d’inondations et nous aurons une forte croissance car nous allons beaucoup dépenser pour nettoyer. Embauchons 500 000 fonctionnaires et nous ferons de la croissance !
Notre repère ? le Produit Intérieur Brut. Or le PIB n’est qu’un calcul erroné entre la somme des produits vendus, sans préciser leur provenance, et la somme des dépenses, sans préciser l’origine de l’argent.
Résultat : ce système fait de nous des « con-sot-mateurs » insatisfaits qui s’appauvrissent inexorablement. Il nous précipite vers une ruine généralisée en asphyxiant notre humanité.
Unique solution : l’État doit « battre notre monnaie » et tous les pays doivent coopérer en appliquant la Charte de La Havane plutôt que de se piller les uns les autres dans une compétition suicidaire. Une compétition qui est également bien présente entre nous dans chaque pays, entre l’État, avec ses taxes et autres prélèvements, les entreprises qui en font moins que ce qu’elles vendent pour « gagner » un peu, et les particuliers qui se dépatouillent comme ils peuvent mais, quoi qu’il arrive, c’est toujours nous qui payons !
La dette cumulée de tous les États du monde augmente de 8 milliards d’Euro chaque 24h ! Qui paye ?
Cela fait échos à ce que vous n’osez pas dire ? Alors allez sur https://laprimaire.org/candidat/439995046437 où 70% de mon Manifeste « Citoyenne, Citoyen, Réveillons-nous ! » est en ligne et merci pour votre soutien, au nom des 25 millions d’abstentionnistes qui doivent revenir aux urnes. Ne pas voter c’est donner 2 voix à ceux qui vous en ont écœuré. A vous !
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