Réfugiés | | 16/09/2016
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Centre de réfugiés à Ivry: Christian Cambon demande au gouvernement de renoncer

Centre de réfugiés à Ivry: Christian Cambon demande au gouvernement de renoncer

Alors qu’Ivry-sur-Seine doit accueillir d’ici la fin de l’année un centre d’accueil pour réfugiés de 350 personnes, le sénateur-maire LR de Saint-Maurice, Christian Cambon, vient de déposer une question au gouvernement pour lui demander de renoncer.

Ci-dessous l’intégralité de la question déposée par le sénateur.

Voir aussi tous les articles sur ce projet. Pour rappel, le centre accueillera 350 personnes, familles ou femmes seules, et financé par l’Etat et la ville de Paris.

Question déposée par Christian Cambon
“La ville de Paris ouvrira prochainement deux centres humanitaires d’une capacité totale de 1 000 personnes en Île-de-France. Ces camps de migrants seront localisés sur deux sites distincts. Le premier sera situé dans le XVIIIème arrondissement de Paris et le second à Ivry-sur-Seine dans le Val-de-Marne.

D’une capacité de 350 places, le futur centre d’Ivry-sur-Seine va accueillir des réfugiés de guerre syriens et irakiens ainsi que des migrants économiques afghans et érythréens.
Ce site n’hébergera que des personnes préalablement passées par le site parisien et transférées grâce à des navettes. Le centre aura vocation à regrouper 200 femmes isolées, 100 personnes en situation familiale et 50 personnes déjà implantées à Ivry dans différents squats afin de réduire le nombre de campements sauvages de la ville.
Les habitants d’Ivry ont vécu pendant quatre ans avec le plus grand campement de familles de Roms du Val-de-Marne. Cette initiative de la mairie de Paris qui souhaite sous-traiter et financer un centre d’hébergement dans le Val-de-Marne sans vraiment l’imposer à ses électeurs, n’a pas fait l’unanimité chez les Ivryens. À l’instar des élus des villes limitrophes, une partie de la population d’Ivry-sur-Seine déplore le manque de consultation des autorités et s’inquiète, d’ores et déjà, des conséquences sécuritaires de l’installation de ce camp en ville.
Un nouveau Calais se profile sur la ville d’Ivry-sur-Seine. L’incapacité chronique de l’État d’aider les habitants de Calais accentue les inquiétudes. La population et les élus du Val-de-Marne ne peuvent être les victimes d’un accord passé sans concertation entre la ville d’Ivry-sur-Seine et la mairie de Paris.
Aussi, il lui demande si l’État, responsable de la sécurité des Franciliens, ne peut pas revenir sur cette décision non concertée avec les élus du Val-de-Marne. Il souhaite connaitre les dispositifs supplémentaires prévus dans l’accueil des réfugiés.

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