Le Tribunal administratif de Melun a ordonné au préfet d Val-de-Marne de lancer une enquête publique concernant la demande des Campinois du quartier Polangis d’être rattachés à Joinville-le-Pont.
Si la préfecture ne fait pas appel de cette décision, rendue le 18 mai,elle a deux mois pour lancer l’enquête publique. Elle devra également mettre en place une commission composée d’habitants du quartier pour qu’ils puissent donner leur avis et consulter les deux Conseils municipaux de Joinville et Champigny-sur-Marne. “La décision finale, en fonction des différentes réponses à ces 3 étapes prévues par la loi, sera prise officiellement par le préfet. Nous ne connaissons naturellement pas ses critères de décision, mais il apparaît difficile pour lui qu’il ne tienne pas compte de l’opinion des citoyens concernés par ce projet de réunification. Il nous semble que cette décision, concernant un quartier de 800 habitants est une première en France“, se réjouit le président de l’association Réunissons Polangis, à l’initiative du recours en justice.
Quartier d’environ 5 000 habitants délimité par la Marne, le parc du Tremblay, la RD4 et l’autoroute A4, le quartier de Polangis est situé à cheval entre Joinville-le-Pont et Champigny-sur-Marne, mais compte une majorité de sa population (4300 personnes) à Joinville. Les habitants campinois qui demandent leur rattachement à Joinville défendent notamment la possibilité de pouvoir dépendre des écoles joinvillaises, plus proches. Voir article plus détaillé. En 2013, l’association avait déposé une demande de rattachement en préfecture après avoir obtenu 400 signatures sur 800 habitants à une pétition en faveur du rattachement, s’appuyant sur le code des collectivités territoriales qui stipule qu’il faut qu’un tiers des habitants d’un quartier exprime une demande de rattachement à une autre commune pour qu’elle soit étudiée. Aucune procédure n’ayant été lancée, l’association a décidé d’aller au tribunal pour obtenir gain de cause. L’association donnera une réunion publique le samedi 18 juin à 9h30 en mairie de Joinville.
Si la requête des Polangeois campinois aboutit, Champigny-sur-Marne, qui compte près de 76 000 habitants, en perdrait près de 800, pas assez pour lui faire perdre sa troisième place dans le classement des villes les plus peuplées du département mais suffisamment pour perdre un bureau de vote, le numéro 38. Joinville-le-Pont, qui compte un peu plus de 18 000 habitants (en 31e position) doublerait alors Chennevières, voire Chevilly. Lors de la consultation organisée par l’association il y a quelques années, les deux communes de Joinville et Champigny avaient fait connaître leur désaccord concernant cette hypothèse.
Je suppose que pour payer les impôts, ces habitants ne sont pas oubliés par Champigny.
Notre vie au quotidien est bel et bien à Joinville pour nos courses dans les commerces de proximité, pour la poste et pourtant c’est difficile pour nos enfants d’aller dans les écoles maternelle et primaire de Polangis, parceque nous n’habitons pas du coté du boulevard de polangis.
Nos enfants ne peuvent aller au collège Jules Ferry à 200 mètres et doivent aller au collège louise Michel à 2 kms, a cause de la sectorisation communale. Pour voter nous devons faire 4 kms, pour aller en Mairie, c’est très loin, et de nombreuses personnes âgées ne peuvent s’y rendre. Pour la police nous dépendons du commissariat de Bois l’abbé à 6 kms, alors que celui de Nogent est tout près : si bien que jamais la police ne fait des rondes dans notre quartier oublié.
la mairie de Champigny ne sait que faire de nous, elle ne nous considère pas comme un quartier en soi, et nous rattache soit au quartier du Maroc , soit au quartier du Tremblay. Elle n’intervient jamais dans notre quartier : l’assainissement (tout a l’égout) de notre quartier n’est même pas envisagé par les services techniques qui préconisent de déverser nos merdes dans le réseau des eaux de pluie.
Etre officiellement des Joinvillais ce serait tellement plus simple pour nous.
Rappelons que nous étions sur Joinville dans le temps au début du 20 ieme siecle.
Notre vie au quotidien est à Joinville, nos relations au quotidien sont joinvillaises ou campinoises de Polangis.
Nous n’avons rien contre Champigny, mais Champigny nous est étranger et Joinville ne peut nous considérer comme Joinvillais
Messieurs les politiques, un peu de bon sens s’il vous plait! Réparez un découpage historique arbitraire et illogique!
Il s’agit d’un quartier enclavé et délaissé par champigny ! Il n’y a aucun intérêt pour les habitants à être rattachés à cette commune si ce n’est d’alourdir leur quotidien avec une mairie excentrée des écoles lointaines un marché inaccessible. Séparé à sa commune de rattachement par le parc du Tremblay le quotidien ne peut plus durer ainsi !!
Joli calcul immobilier ! Ce sont les mêmes habitants qui vont tout mettre en œuvre pour mettre leurs enfants au lycée Marcelin Berthelot de saint Maur au lieu de les mettre à Louise Michel de Champigny qui est beaucoup plus près et accessible de chez eux .
Moi j habite derrière le Darty , je fais aussi mes courses à Joinville mais est ce vraiment une bonne raison ? Par contre je pense qu ils devraient avoir une dérogation systématique pour l Ecole ( dejà en place) mais aussi pour le collège
Il faut reconnaître que ceux qui habitent dans ce quartier sont loin de tout, pas d’équipements sportifs de la ville (le parc du Tremblay est interdépartemental), pas d’écoles (sauf côté Joinville), peu e commerces (sauf côté Joinville), pas de Poste (sauf Joinville), pas de marché.
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