Belle d’un jour, tel est le nom de la boite à maquillage imaginée dans le cadre de la mini-entreprise des élèves du lycée Guillaume Budé de Limeil-Brévannes, dans le cadre du programme de l’EPA (Entreprendre pour Apprendre). Ce lundi 21 janvier, ces jeunes entrepreneurs de la classe de seconde PFEG, section économie et gestion, ont tenu leur première assemblée générale pour créer les statuts de la société, épaulés par Christine Marineau, leur professeure chef de projet, et des parents motivés.
Directrice générale, directeur financier, commercial, agent technique, informaticien, chargé de communication et marketing, ces mini-entrepreneurs encore ados ont tous un rôle bien défini, proposé par un recruteur professionnel. “Je pensais au marketing parce que je n’osais pas parler devant les gens mais finalement, le recruteur m’a trouvée intéressante dans la relation client. Je suis surprise de voir que je suis dans mon élément“, se réjouit Elisa, fière de présenter la marque de la boîte à maquillage. Plus précisément, c’est une boîte de secours en papier de satin bleu, avec ou sans échantillon de produits de beauté à l’intérieur, posé sur une mousse pouvant prendre la forme de n’importe quel produit. Etude de marché, questionnaire, brainstorming… A mi-parcours de l’année scolaire, le projet commence à prendre forme, sous le regard attentif de Philippe, entrepreneur en orthopédie et matériel médical, mais aussi père de Nathan, adjoint aux relations commerciales. “L’idée de monter cette mini-entreprise est bien en soi“, approuve l’entrepreneur, fier de son fils.
Des bénéfices redistribués à des associations
L’objectif de cette présentation ? “Motiver les troupes en officialisant par le vote, les statuts de l’entreprise, et à terme, les préparer à concourir auprès d’autres mini-entrepreneurs lors des départementales de l’EPA“, explique Christine Marineau. Premier test : les questions des parents, premiers actionnaires de la boîte, qui n’ont pas ménagé les élèves pour leur première AG. “A qui comptez-vous vendre ce produit ? Quel prix coûtera les échantillons ? Avez-vous pensé à votre stratégie commerciale ?” Salariés, amis, et proches ont comme tous les parents impliqués dans l’actionnariat, engagé la somme de 4 euros qui sera remboursée grâce aux bénéfices de l’entreprise “On a déjà récolté 252 euros et une partie de ces bénéfices sera allouée à l’association AbracadaBox qui oeuvre pour les enfants atteints de cancer et leucémie, une association que nous avons choisie ensemble“, explique Thomas, le directeur financier.
Des talents cachés
“Avec 74 échantillons de produits de beauté, nous vendons une quinzaine de boîtes, mais nous pourrions en vendre au moins 100 avec beaucoup plus d’échantillons“, imagine la direction commerciale. Tout cela comprend alors des démarches auprès des marques de cosmétiques pour obtenir des accords, mais pour ce faire, un espace de vente doit d’abord être trouvé. Le marché de Limeil et la brocante de Maisons-Alfort sont déjà convoités Ange a même construit le site internet du produit. “J’ai appris seul, en m’exerçant au codage” témoigne le garçon. Ci-dessous, un prototype de la boîte à maquillage de secours.
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