Le réseau Education sans frontière (RESF) du Val-de-Marne, un collectif d’associations qui accompagne les élèves sans papier et leur famille, organise une réunion publique à la Maison des syndicats de Créteil ce mercredi 4 mai à 17 heures, pour débattre des conditions de traitement des dossiers de demande de titres de séjour.
Le collectif dénonce “des files d’attentes virtuelles devant les écrans qui ont remplacé les files d’attentes réelles devant la préfecture“, des difficultés à obtenir les rendez-vous par Internet, et demande à ce que “le nombre de dossiers des dépôts associatifs ne soient pas limités à 30 tous les 2 mois“. RESF souhaite également que les jeunes majeurs isolés ne soient pas déclarés majeurs au vu de test osseux et que l’ASE (aide sociale à l’enfance) délivre des contrats jeune majeur.ssociations…
Le débat est organisé avec le soutien de CGT-Educ’action, FSU, Sud, Solidaires-Education, FCPE, Mrap, LDH, Romeurope, Assouevam.
sans-papiers donc HORS LA LOI! hors la loi donc CLANDESTINS! donc retour à l’envoyeur… sans billets dans les poches! sans rien!! On a assez de pauvres et de SDF en France surtout en IDF à s’occuper!
Notamment de plus en plus de femmes seules avec des enfants qui ne peuvent plus se loger….
Ce qui se passe en ce moment dans les préfectures, qui sous prétexte de dématérialisation ne traite pas les demandes des étrangers résidents en France, avec ou sans papiers, est une honte et un déni de justice. Ces gens se retrouvent sans papiers du fait de délais interminables, d’une absence de réponse et d’un refus de traiter les dossiers envoyés. Si cela fait l’objet de directives, c’est une honte encore plus grande car hypocrite de la part du Ministère de l’intérieur et du gouvernement. Un jugement du tribunal administratif a exigé un délai de réponse de dix jours, qui n’est pas respecté.
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