C’est ce mardi 31 mai que démarreront les travaux de dépollution du collège d’Ivry Confluences, rue Maurice Gunsbourg. Au printemps 2015, des émanations de mercure supérieures aux normes pour ce type d’établissement avaient empêché le collège d’ouvrir comme prévu en septembre 2015. Si tout va bien, il pourra ouvrir en septembre 2017.
Les travaux de dépollution, prévus jusque fin décembre 2016, vont consister en l’excavation des terres dans lesquelles des poches de mercure ont été identifiées, à savoir dans la cour de l’établissement et sous le vide de construction du bâtiment. “Ces excavations seront réalisées par des moyens mécaniques y compris sous le vide de construction. Les terres évacuées seront ensuite transportées dans des décharges spécialisées dans le traitement et le stockage de ce type de déchets classifiés“, précise la Sadev, aménageur du site et maître d’ouvrage du collège pour le compte du Conseil départemental du Val-de-Marne. Des mesures de contrôle et des prélèvements seront effectués en fond de fouilles, pendant et après les travaux, pour s’assurer que les objectifs de dépollution ont été atteints. Les parties creusées seront ensuite comblées avec de la terre saine. “Toutes les dispositions seront prises pour protéger les ouvriers qui les réaliseront ainsi que les populations riveraines du collège“, pointe encore la Sadev. Si tout se passe bien, le collège pourrait ouvrir à la rentrée de septembre 2017.
Coût de l’opération : 1, 6 millions d’euros de pur surcoût par rapport à l’investissement prévu pour ce collège. D’où la question persistante du “qui va payer” et “qui est responsable”. Lors d’une réponse à une question orales du député Jean-Luc Laurent (MRC) en début de semaine, la Secrétaire d’Etat Barbara Pompili avait mis en cause la Sadev, considérant qu’il était “regrettable que l’aménageur n’ait pas complètement intégré les recommandations qui lui avaient été faites concernant la dépollution du mercure.” Une accusation fermement réfutée par le directeur général de la Sadev 94, Jean-Pierre Nourrisson. “Nous avons soumis à l’administration un plan de gestion des terres polluées qui a été validé et dont les prescriptions ont été émise sen oeuvre. Mais l’ampleur de la contamination n’avait pas été l’ampleur de la contamination n‘avait pas été perçue et les disposition du plan de gestion se sont avérées insuffisantes. Nous nous interrogeons sur l’exactitude des informations qui nous ont été fournies à l’époque, par l’ancien propriétaire”, indique le directeur de la société d’aménagement. Voir article détaillé. L’expertise judiciaire en cours, commanditée par la Sadev, est justement en cours pour déterminer notamment les raisons de cette sous-estimation. S’il s’avère que c’est l’ancien propriétaire, c’est à dire Philips, qui occupait précédemment le terrain avec une usine de lampes, des discussions devraient être engagées avec l’entreprise.
On met d’abord le feu et après on appelle les pompiers.
La première responsabilité revient sans appel aux promoteurs des projets, ceux-là même qui interpellent le gouvernement et toutes les instances qui pourraient les sauver d’une décision qu’ils n’auraient jamais dû prendre.
En effet depuis toujours ces terrains ont été utilisés par des activités plus ou moins polluantes à des époques où l’écologie et la pollution n’étaient même pas évoquées.
Ces temps sont passés, ce n’est pas pour autant que l’on doive construire des projets sans tenir compte de l’histoire.
Vouloir transformer des zones d’activité en zone d’habitation et d’enseignement relève de l’irresponsabilité.
Au lieu de transformer ces zones en dortoirs, où les hauteurs et la densité des constructions ne font rêver personne, où – en plus de la pollution – on promet aux habitants d’avoir un jour les pieds dans l’eau boueuse d’une crue non maitrisable.
D’autant plus que les communes de Vitry aussi bien que d’Ivry, manquent d’emplois.
Favorisons plutôt dans ces zones le redéploiement d’activité qui requièrent des contraintes environnementales moins contraignantes.
Offrons des emplois aux habitants déjà sur place, ce serait une première démarche écologique (et sociale par ailleurs) que de leurs éviter de prendre leur voiture pour aller travailler dans l’ouest parisien.
Alain Afflatet
Oui c’est très curieux … encore un bel exemple du gaspillage de nos deniers publics et d’incompétence notoire !!
Bizarre d’annoncer le 31 mai alors que la Ville sait pertinent que ça ne démarrera pas le 31.
94 citoyens serait inspiré d’aller recouper l’information en se rendant sur site le 31 ou quelques jours après. L’autre option étant d’interroger le tribunal, philips etc… pour confirmer ou infirmer cette annonce
Pourquoi cela ne commencerait pas le 31? J’habite pas très loin et des repérages étaient déjà faits jeudi dernier. Les tractopelles sont déjà là.
Critiquer pour critiquer, quel intérêt ?
Aucun intérêt de critiquer pour critiquer. Mais puisque les annonces font autorité. Attendons le 31. Prendre pour argent comptant tout ce qui dit la Ville, ca demande moins d’effort que de recouper les infos, les vérifier etc….
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