Environnement | | 13/05/2016
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Didier Gonzales compare l’extension de l’aéroport d’Orly à un Notre-Dame-des-Landes bis

Didier Gonzales compare l’extension de l’aéroport d’Orly à un Notre-Dame-des-Landes bis

Alors que le Premier ministre Manuel Valls inaugure ce vendredi matin le chantier du bâtiment de jonction entre les deux terminaux Sud et Ouest de l’aéroport d’Orly, le maire LR de Villeneuve-le-Roi, Didier Gonzales, également président de l’Aero (Association des élus riverains d’Orly) poursuit sa croisade contre cette extension des capacités de l’aéroport, 

 

qui pourra désormais accueillir des gros porteurs, et dénonce “un deux poids deux mesures” du gouvernement entre Notre-Dame des Landes et Orly.

Il s’agit d’un programme de construction d’une 3e aérogare visant à augmenter la capacité d’Orly de plusieurs millions de passagers supplémentaires en favorisant le recours aux avions gros-porteurs bien plus nocifs pour les riverains (bruit, pollution de l’air, risque d’accident… ). Or, 123 000 riverains habitant dans ce périmètre de gêne sonore autour d’Orly (dans un tissu urbain pourtant largement pré existant à la création de l’aéroport) vont en subir les effets néfastes. Pour Notre-Dame des Landes, le gouvernement attend, avant de lancer les travaux, que tous les recours soient examinés et purgés, et organisera lancera un référendum local en juin sur le périmètre de Loire-Atlantique. Or, pour la construction de cette 3e aérogare, les 32 communes n’ont pas été consultées, il n’y a eu aucune réunion publique ni débat contradictoire, ni action de la Commission nationale du débat public. Un vrai 49-3 local ! C’est pourquoi les élus riverains d’Orly demandent la tenue d’une véritable consultation locale comme le permet l’ordonnance du 21 avril dernier qui prévoit que l’Etat peut consulter les électeurs d’une aire territoriale déterminée à propos de tout projet d’infrastructure susceptible d’avoir une incidence environnementale. L’ensemble des habitants des communes impactées par le Plan de Gêne Sonore de l’aéroport d’Orly doivent ainsi être consultés”, martèle le maire qui s’inquiète en particulier d’une émission de décibels supérieure des gros porteurs, d’un survol plus bas et d’une pollution plus importante. “Par ailleurs, l’Acnusa a relevé que le Boeing B 777 (gros porteur) est l’avion le plus émetteur d’oxydes d’azote de tous les avions utilisés sur Orly. Selon Airparif, l’aéroport d’Orly émet autant d’oxydes d’azote qu’un demi périphérique parisien“, indique encore l’élu.

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