La création par un parent d’élève d’une nouvelle association AOES 94, qui n’est pour l’instant qu’une coquille, pour gérer les études après la classe dans le Val-de-Marne, suite à la dissolution de l’ancienne association APOES 94, inquiète la fédération départementale des parents d’élèves de la PEEP.
“Après avoir dénoncé l’opacité de gestion de l’APOES, la PEEP s’alarme à présent des velléités de création de nouvelles associations similaires pour l’organisation des études dans les écoles élémentaires. La PEEP rappelle que l’intérêt des enfants doit primer sur tout autreintérêt et notamment financier. Ce temps particulier de la journée de l’enfant doit répondre avant tout à un accompagnement pédagogique de qualité, adapté aux vrais besoins de chacun, pour permettre la réussite de tous, tout en veillant à l’accessibilité de ce service à toutes les familles qui le souhaitent. La priorité doit donc être donnée à des études dirigées et non des études surveillées, un nombre limité d’enfants par encadrant, un temps d’accueil en étude proportionnel aux besoins de l’enfant, des tarifs tenant compte des quotients familiaux et du nombre de séances réel, une gestion locale avec un vrai droit de regard des parents qui financent l’étude. Enfin, dans le cadre de la Refondation de l’école, l’étude doit aussi s’inscrire dans la volonté de réduire le temps de présence des enfants et ne donc pas contraindre les parents à des horaires tardifs mais s’articuler avec des activités ludiques complémentaires pour permettre une plus grande flexibilité. La PEEP demande donc aux communes de réinvestir la gestion des études en tant que service aux familles dans le cadre du périscolaire, partie intégrante d’une véritable politique éducative de la ville“, indique la fédération dans un communiqué.
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Comme indiqué ci-dessus les associations locales PEEP sont indépendantes et la PEEP 94 intervient en tant que conseil. Cela peut paraître étrange à ouvrierpcf, mais c’est pour nous cela le respect de la démocratie locale. Si la FCPE à d’autres convictions et méthodes, tant mieux cela participe à la pluralité.
. La PEEP demande donc aux communes de réinvestir la gestion des études en tant que service aux familles dans le cadre du périscolaire, partie intégrante d’une véritable politique éducative de la ville« , indique la fédération dans un communiqué.
AH bon à LIMEIL BREVANNE aussi? par quel communiqué par quelle expression au travers de quel conseiller municipal la PEEP est elle intervenue ? lorsque la maire a fait fermer les écoles que disait la PEEP, ? lorsque la maire fait payer le pedibus 1 euro que dit la PEEP ? lorsque la maire fait payer en avance l’inscription au centre de loisir que dit la PEEP ou qu’écrit elle??
la FCPE elle est visible et fait parvenir ses revendications ses reflexion à au moins une conseillere municipale qui est donc intervenue sur ces sujets
La PEEP 94 ne donne jamais de consignes et les associations locales sont totalement indépendantes afin de répondre au mieux aux intérêts des enfants en tenant compte des contraintes locales. Les seules limites sont évidemment le respect de la loi.
Si FD94 qui ne veut pas polémiquer à d’autres informations, nous sommes intéressés.
“Nous n’avons pas pour habitude de donner des consignes mais simplement de publier notre avis” : ce n’est pas ce que l’on entend en conseil d’école… Mais c’est un autre sujet et je ne voudrais pas polémiquer
La force des associations PEEP est le fait d’être parfaitement indépendant avec le bénéfice de la force d’un réseau, c’est ce qui nous différencie des associations isolées. Nous n’avons pas pour habitude de donner des consignes mais simplement de publier notre avis. A chacun ensuite de se faire sa propre opinion.
L’AOES94 n’a pour seul objectif d’organiser des études au mieux pour nos enfants lorsque les municipalités ne les organisent pas elles-mêmes. La décision revient de toute façon :
* aux mairies (qui disposent des locaux et de la possibilité de faire seules si elles veulent),
* aux enseignants (il faut qu’ils soient volontaires, sinon il ne peut y avoir d’étude organisées par l’AOES94),
* et aux parents qui feront confiance aux équipes locales pour encadrer leurs enfants les soirs.
L’AOES94 est à la fois un support pour mutualiser les ressources administratives avec un nouveau cadre officiel, mais aussi une source d’idées pour améliorer les études en fonction des expériences de chacun.
Dans nos valeurs communes, l’intérêt de l’enfant et leur avenir priment. J’espère donc que vous ne donnerez pas de consigne pour qu’ils n’aillent pas aux études organisées ni que vous découragiez vos adhérents de participer à la vie de l’association s’ils sont volontaires.
De toute façon, je vous avais envoyé mes coordonnées et vous pouvez me contacter quand vous voudrez pour suivre tout cela. La transparence et l’implication locale avec les parents sont les fondements de l’association.
Nous ne perdrons pas de temps à répondre à des affirmations utilisant le procédé éculé consistant à déformer nos propos ou à les caricaturer outrancièrement. Nous noterons juste que cette méthode ne peut qu’accentuer la décrédibilisation de celui qui les porte.
Maintenant sur le fond, nous n’avons pas noté que le passage de la gestion municipale à la la gestion par l’APOES ait apporté la moindre amélioration à la qualité des études. Tout dépend de l’implication des enseignants en local, et justement cela se traite mieux en local.
Sur la qualité de membre, nous avons juste noté qu’il existait une catégorie de membres dit fondateurs qui sont inamovibles et qui siègent automatiquement au CA de l’association. Tous les membres ne sont donc pas égaux. Dans nos statuts associatifs, il n’existe pas de telle clause.
Enfin concernant l’expérience, nous indiquons que les enjeux financiers nécessitent une sécurisation et une garantie tant pour les parents que pour les enseignants. Dans ce cadre, ce n’est pas l’adhésion à la FAOE qui est tout aussi récente que l’AOES qui apportera cette garantie .
Oui, c’est simple, mais la question est : qui encadre les études ? Des animateurs (moins chers), des enseignants ? Quels tarifs ?
La solution idéale, selon moi : des enseignants qui dirigent les études pour 10 à 15 enfants. La question est : les mairies sont-elles prêtes à y mettre le prix (en ont-elles les moyens ?), et surtout, le tarif proposé par les mairies (encadré par un montant défini au journal officiel) donne-t-il envie aux profs de rester le soir ?
Il ne me semble pas y avoir de solution miracle, d’où la proposition de création de l’AOES94 avec des parents et des enseignants (é égalité) qui décident ce qu’ils trouvent le mieux pour les enfants (ou le moins pire).
Puisque les mairies se targuent d’une politique éducative au travers de leur PEDT, elles doivent maintenant en assumer les conséquences et prendre en charge ce service de façon à l’inclure dans leur offre péri-éducative avec l’ensemble des activités dans le cadre d’une politique globale et cohérente.
Par ailleurs, ce type d’activité ne s’improvise pas, la confier à une association qui n’a aucune expérience avec son membre fondateur inamovible et qui pour donner une apparence de contenu se réfère à une pseudo fédération créée de toute pièce en mars 2016 et dont l’AOES est le seul membre n’amène pas à améliorer le degré de confiance.
Par ailleurs, si la loi fixe des niveaux de rémunération et des taux d’encadrement, la PEEP ne voit pas pourquoi elle devrait valider des organisations qui ont pour objet de détourner cette loi avec tous les risques afférents.
La PEEP continuera donc en tout état de cause de soutenir des solutions locales dans lesquelles les parents auront leur mot à dire.
Merci de votre réponse, mais l’AOES94 est justement une association dans laquelle les parents auront leur mot à dire puisqu’ils en sont membres d’après les statuts à part égale avec les enseignants. Certes, il n’y a pas de sièges réservés pour votre fédération (pas plus qu’une autre), mais tous les parents pourront s’y présenter, vous aussi. Le président sera élu en Assemblée Générale, comme pour toutes les associations, pourquoi cela changerait-il ici ?
Vous parlez de l’expérience pour faire les études, mais justement, l’AOES94 permet aux professeurs habituels de continuer… Ils sont inexpérimentés selon vous ? Ou ce serait plutôt des animateurs qui le seraient si les villes prennent en charge au plus bas coût (certains sont aussi très compétents, là n’est pas la question) ? La coordination continue avec les directeurs des écoles (ou les correspondants comme aujourd’hui). Où est leur inexpérience ? Pour finir, à moins que ce soit votre objectif, vous parlez de mon inexpérience à gérer une association ? Sans même me connaître, ni m’avoir rencontré ou appelé une seule fois ? Vous vous basez sur quoi pour affirmer cela ? Chercheriez-vous publiquement à porter atteinte à mon image, à mon honneur ou à ma réputation ?
Vous dites que les villes se targuent d’une politique éducative avec des PEDT. Mais certaines villes sont contre la mise en place des rythmes scolaires et disent ne pas avoir les moyens nécessaires. Donc elles ne se targuent de rien du tout en général. Avez-vous regardé ce qu’il se passe quand les mairies organisent le temps péri-scolaire ? Les études sont-elles toujours mieux organisées que celles faites par les enseignants jusqu’à présent avec l’APOES ? Il est évident que j’arrêterais immédiatement si la gestion associative des études pouvait nuire à l’intérêt des enfants et/ou des familles. Et de toute façon, les villes étant propriétaires des écoles, elles ont tout à fait le droit de reprendre les études à leur charge si elles le souhaitent et quand elles le souhaitent. L’AOES94 n’est qu’une proposition, pas une obligation.
Evidemment que l’association est nouvelle et ce n’est pas un secret, sans la fermeture de l’APOES, nous n’aurions évidemment rien créé : le système fonctionnait, pourquoi aurions-nous voulu le changer ? Je reste persuadé qu’il n’aurait pas été viable de faire 1 association pour chaque école, ni 1 pour chaque ville. Il fallait bien que des personnes prennent le sujet à bras le corps pour essayer de contribuer à agir pour l’avenir de nos enfants.
Vous proposez quoi en fait ? Que toutes les villes mettent en place des études dirigées avec des enseignants pour 10 enfants par étude et le moins cher possible pour les familles. Mais pour les villes qui ne peuvent assouvir vos rêves (qui sont aussi les miens d’ailleurs), que proposez-vous ? L’AOES94 propose de son côté une solution viable, pérenne, qui réponde à toutes les questions de transparence, de professionnalisme de l’encadrement, de tarifs adaptés et de vraie gestion locale avec implication des parents volontaires.
Communiqué de l’AOES94 en réponse à la PEEP :
Nous sommes en phase avec l’essentiel de leurs priorités, et nous sommes dans la même démarche. Ainsi, pour répondre point par point aux affirmations de la PEEP :
1. Opacité de gestion de l’APOES
Tout à fait d’accord. Il est impossible d’avoir des informations de l’APOES et c’est bien pour cela que l’AOES94 est basée sur la totale transparence financière et d’organisation.
Il est ainsi prévu dans les statuts (disponibles sur www.aoes94.fr/documents-officiels-aoes94) que soient représentés, pour chaque ville dont une école organise ses études avec l’AOES94, :
* deux enseignants (un directeur et un enseignant qui fait l’étude)
* deux parents d’élèves (élus entre tous les parents dont les enfants vont à l’étude par un vote organisé au niveau de toute la ville)
* un représentant de la municipalité
L’AOES94 est une association qui a pour seul objectif d’organiser les études, sans faire le moindre bénéfice. Chacun pourra le vérifier chaque année en Assemblée Générale. Elle n’a aucun but financier autre que celui de centraliser les frais d’étude pour les répartir au mieux entre ceux qui les organisent.
2. Etudes dirigées et non études surveillées
La charte de l’encadrant d’étude de l’AOES94 encourage effectivement à ce que les études soient dirigées (en tous cas semi-dirigées) et non simplement surveillées. Néanmoins, nous n’avons pas la possibilité de faire de l’aide aux devoirs et diriger les études scolaires dans toutes les écoles à cause du nombre d’élèves présents dans chaque étude. Nous nous engageons donc à la surveillance et c’est la moindre des choses :-). Pour ceux qui savent comment fonctionnement des études, les enseignants vérifient que les devoirs soient faits (ils ne les corrigent pas, ce sera fait le lendemain en classe). L’aspect pédagogique est évidemment essentiel et est basé sur les enseignants de l’école qui connaissent bien chaque enfant. Ils peuvent l’accompagner selon ses besoins, tout en restant contraint, effectivement, par un nombre important d’élèves simultané.
Il est à signaler que certaines écoles fonctionnent déjà avec 11 à 13 enfants par étude. Le tarif proposé aux parents n’est pas du tout identique à celui défini dans les études avec 25 enfants (54 euros au lieu des 33 pour 4 jours en moyenne). La décision est prise dans chaque école en autonomie par rapport aux autres.
3. un nombre d’enfants limité par encadrant
Il est évident pour tout le monde que moins il y a d’enfants, plus l’encadrant aura du temps pour chacun d’eux. Là, il s’agit principalement d’une question d’équilibre financier : si on veut que l’étude soit ouverte et accessible à tous ceux qui le souhaitent, les tarifs ne doivent pas être trop élevés et donc, il faut plus d’enfants pour équilibrer les charges. Il faut noter que nous n’avons pas prévu de subvention d’état ni de mairie pour le lancement de l’AOES94, mais évidement, toute aide financière permettra de :
* réduire le coût pour les familles
* réduire le nombre d’enfants par étude
C’est un axe d’amélioration pour la suite. Mais pour la première année, nous ne pouvons pas compter sur cela et continuons donc un système à l’équilibre entre les recettes et les dépenses.
Néanmoins, une caisse de solidarité est mise en place dès maintenant (2% des recettes) pour justement aider les écoles les plus en difficultés financières avec des situations compliquées.
4. le temps d’accueil en étude proportionnel aux besoins de l’enfant
Concernant le temps d’étude, c’est également un axe d’amélioration à court et moyen terme selon les écoles et les villes. Il existe déjà des écoles dans lesquelles les enfants quittent les études quand ils ont fini leurs devoirs. Ils accèdent à une classe surveillée avec un moment plus ludique. C’est motivant pour eux de mieux faire leurs devoirs pour aller jouer par la suite. Cela permet de libérer du temps à l’encadrant de l’étude pour axer son aide aux élèves qui en ont le plus besoin. Il y a aussi une question financière : soit il s’agit de bénévoles, soit cette surveillance est facturée aux parents, soit c’est un service proposé et financé par les villes.
5. des tarifs tenant compte des quotients familiaux et du nombre de séances réels
Les tarifs de l’AOES94 ne sont pas encore définis : seront-ils uniformisés ou resteront-ils différents pour chaque ville ? C’est le sujet qui prend notre temps actuel car chaque ville avait des tarifs différents (de 30 à 54 euros forfaitaires par mois). Certaines avaient des tarifs réduits pour ceux qui viennent à mi-temps, d’autres avec des tarifs réduits pour les fratries. L’idée principale est de ne pas trop modifier les tarifs, mais de ne plus faire payer au forfait car chacun paye des jours non utilisés. Mais il faut aussi tenir compte de l’équilibre financier (les professeurs doivent être payés chaque mois. Il n’y a pas de raison qu’ils soient pénalisés). Des possibilités sont donc à l’étude et seront proposées aux professeurs et aux parents pour trouver la meilleure solution ensemble. Mais l’idée de payer à la séance réellement effectuée est celle clairement poussée par l’AOES94.
6. une gestion locale avec un vrai droit de regard des parents qui financent l’étude
C’est tout l’intérêt et tout l’objectif de l’AOES94. Plus encore que si cette gestion devenait municipale, ce seraient localement, et entre les parents et les enseignants que seront définies les règles : charte de l’encadrant, conditions générales pour les parents, etc. Les parents seront évidement impliqués au bureau de l’association, c’est ainsi que sont prévus les statuts. Il est même tout à fait possible de créer une association pour chaque ville, voire pour chaque école, mais avec un soutien extérieur car on ne s’improvise pas expert en fiche de paye. De plus, il sera plus difficile de négocier des tarifs pour les assurances, de signer des conventions avec les villes si chaque école part dans son coin. C’est pour cela que l’AOES94 a été créée : centraliser et mutualiser.
L’AOES94 est donc bien une association qui a pour objectif, pour ceux qui le souhaitent, de gérer l’organisation des études en toute transparence et avec les principes énoncés ici.
Nous avons contacté toutes les écoles du Val-de-Marnes qui étaient gérées par l’APOES, ainsi que les municipalités. Mais nous n’avons pas pu contacter les associations de parents d’élèves (ni locales, ni départementales) car nous n’en avons pas la liste. L’AOES94 est très jeune, et nous ne sommes pas parfaits. De toute façon, nous n’avons prévu de nous associer ni à la PEEP, ni à la FCPE, car automatiquement cela serait clivant entre les partisans d’une fédération par rapport à l’autre. Nous restons donc indépendants et tenons à cette liberté dans l’AOES94 pour nous consacrer à notre seul objectif : des études de qualité pour nos enfants, avec des enseignants qui les organisent au mieux dans les écoles.
Voilà pour nos réponses au communiqué de la PEEP. Nous sommes en phase sur l’intérêt central des enfants et nous sommes ouverts à toute rencontre avec tous les acteurs liés à la scolarité des enfants, à condition que l’AOES94 ne devienne pas un ensemble de parents PEEP ni FCPE, ni marqués par tel ou tel courant politique. Notre indépendance est le seul moyen d’unir tous les efforts et de faire consensus autour de nos enfants.
N’hésitez pas à voir les statuts, les principes fondateurs et l’actualité sur www.aoes94.fr.
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