Début avril 2012, Salah Hamouri, étudiant franco-palestinien, était accueilli par tous ses soutiens à Valenton, à peine descendu de l’avion après sept années passées en prison en Israël.
Etudiant franco-palestinien en sociologie de l’Université de Bethléem, de mère française et de père palestinien, Salah Hamouri avait vingt ans lors qu’il est arrêté au checkpoint de Qalqiliya en mars 2005. Accusé d’avoir voulu tuer le rabbin Ovadia Yossef et d’appartenir au Front populaire de libération de la Palestine, il indique avoir fini par plaider coupable après trois ans de détention provisoire, pour s’éviter une peine plus longue, et a écopé de 7 ans de prison. Il sera libéré par anticipation fin décembre 2011 dans le cadre d’une libération de 550 prisonniers palestiniens échangés contre le jeune soldat franco-israélien Gilad Shalit. En 2014, il se marie avec Elsa Lefort, ancienne conseillère municipale PCF de Choisy-le-Roi et fille de l’ancien député Jean-Claude Lefort qui a fait partie de son comité de soutien pendant son emprisonnement.
Le couple vit à Jérusalem Est. Elsa Lefort travaille au Consulat de France et Salah Hamouri termine ses études de droit. Fin décembre 2015, le couple rentre en France pour passer les fêtes de Noël en famille. Enceinte de six mois et demi, Elsa Lefort repart en Israël le 5 janvier, un jour après son mari. Là, rien ne se passe comme prévu. La jeune femme se voit interdire l’accès au pays, malgré son “visa de service” délivré par le Bureau des affaires consulaires du ministère des Affaires étrangères israélien, étant considérée comme “potentiellement terroriste”. Après deux jours de rétention à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, elle est expulsée vers la France.
Une situation inadmissible pour le maire PCF de Choisy-le-Roi, Didier Guillaume, qui vient d’écrire au ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, pour lui demander d’intervenir. “Cette jeune femme était conseillère municipale à Choisy le Roi de 2008 à 2014 et je peux vous dire qu’elle n’a rien d’une terroriste. C’est une femme de conviction et une militante. La différence entre les deux notions est très importante, il convient de ne pas les confondre. Il me semble que nos ressortissants devraient avoir droit à une autre considération et cette façon d’être traité est indigne d’un état respectant les droits de l’Homme. La situation que nous vivons dans notre pays et plus largement à travers le monde est emprunte de ce type de comportement, ils induisent les clivages, les rancœurs et l’esprit de revanche. Il est nécessaire de faire partout respecter les droits de l’Homme dont la France porte l’étendard et ainsi la responsabilité. Comment agir dans le monde si nos propres concitoyens font l’objet d’ostracisme et son victime de délit de d’opinions ? Monsieur le Ministre je sollicite votre intervention afin que Mme Elsa Lefort puisse rejoindre son époux à Jérusalem et qu’elle puisse accoucher à ses côté. Cela semble bien loin de projets de ‘terroristes”‘, plaide l’élu dans son courrier au ministre.
Choisy-le Roi ou Bourg-La.Reine !
Jouy en Josas?
L’objectivité de l’ONU dans ce conflit geo-politique est bien connue…
Quand l’ONU condamnera les actes de terrorisme commis quotidiennement sur des familles israéliennes ( encore dernièrement, une maman sauvagement poignardée à mort devant ses jeunes enfants! ), ses résolutions seront crédibles et entendables.
Et je serai le premier à les défendre.
Mais les palestiniens ne veulent pas un état ( y a qu’à voir ce qu’ils ont fait de Gaza, territoire rendu en 2005), ils veulent juste la destruction d’Israel ( pour ne pas dire des juifs), ça ne vous rappelle pas une sale période de l’histoire?
Vous pratiquez l’art de la diversion . Je comprends que la publication des résolutions de l’ONU non respectées par Israël ne vous convienne guère car contredisant votre discours de pure propagande partisane. Moi j’en reste aux faits point final .
Je ne suis ni dinosaure ni membre du PC et surtout pas antisémite . Je publie d’ailleurs régulièrement sans aucune réserve et avec plaisir les communiqués de l’UJRE (Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide) .
Ce que je publie,sans commentaire, est purement factuel. Les faits rien que les faits. Il s’agit des résolutions de l’ONU tout simplement .
Au mépris du droit. 1947-2009 : une impunité qui perdure
Résolutions de l’ONU non respectées par Israël
Assemblée générale
(ayant alors fonction d’organe décisionnaire)
Résolution 181 (29 novembre 1947). Adoption du plan de partage : la Palestine est divisée en deux Etats indépendants, l’un arabe, l’autre juif, et Jérusalem est placée sous administration des Nations unies.
Résolution 194 (11 décembre 1948). Les réfugiés qui le souhaitent doivent pouvoir « rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et vivre en paix avec leurs voisins » ; les autres doivent être indemnisés de leurs biens « à titre de compensation ». Création de la commission de conciliation des Nations unies pour la Palestine.
Résolution 302 (8 décembre 1949). Création de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
Conseil de sécurité
Résolution 236 (11 juin 1967). Au lendemain de la guerre de juin 1967, le Conseil de sécurité exige un cessez-le-feu et un arrêt immédiat de toutes les activités militaires dans le conflit opposant l’Egypte, la Jordanie et la Syrie à Israël.
Résolution 237 (14 juin 1967). Le Conseil de sécurité demande à Israël d’assurer « la sûreté, le bien-être et la sécurité des habitants des zones où des opérations militaires ont eu lieu » et de faciliter le retour des réfugiés.
Résolution 242 (22 novembre 1967). Le Conseil de sécurité condamne l’« acquisition de territoire par la guerre » et demande le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés ». Il affirme « l’inviolabilité territoriale et l’indépendance politique » de chaque Etat de la région.
Résolution 250 (27 avril 1968). Israël est invité à ne pas organiser le défilé militaire prévu à Jérusalem le 2 mai 1968 considérant que cela aggraverait les « tensions dans la région ».
Résolution 251 (2 mai 1968). Le Conseil de sécurité déplore la tenue du défilé militaire de Jérusalem « au mépris » de la résolution 250.
Résolution 252 (21 mai 1968). Le Conseil de sécurité déclare « non valides » les mesures prises par Israël, y compris l’« expropriation de terres et de biens immobiliers », qui visent à « modifier le statut de Jérusalem », et demande à celui-ci de s’abstenir de prendre de telles mesures.
Résolution 267 (3 juillet 1969). Le Conseil de sécurité censure « toutes les mesures prises [par Israël] pour modifier le statut de Jérusalem ».
Résolution 340 (25 octobre 1973). A la suite de la guerre de Ramadan ou de Kippour, création de la deuxième Force d’urgence des Nations unies (FUNU-II) qui vise à « superviser le cessez-le-feu entre les forces égyptiennes et israéliennes » et à assurer le « redéploiement » de ces mêmes forces.
Résolution 446 (22 mars 1979). Le Conseil de sécurité exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 », déclare que ces pratiques « n’ont aucune validité en droit » et demande à Israël de respecter la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.
Résolution 468 (8 mai 1980). Le Conseil de sécurité déclare « illégales » les expulsions à l’étranger de notables palestiniens de Hébron et de Halhoul par les autorités militaires israéliennes et demande à Israël de les annuler.
Résolution 592 (8 décembre 1986). Le Conseil de sécurité rappelle que la convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre « est applicable aux territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967 ». Il condamne « l’armée israélienne qui, ayant ouvert le feu, a tué ou blessé des étudiants » de l’université Bir Zeit.
Résolution 605 (22 décembre 1987). Après le déclenchement de la première Intifada, le Conseil de sécurité condamne les pratiques d’Israël « qui violent les droits de l’homme du peuple palestinien dans les territoires occupés, en particulier le fait que l’armée israélienne a ouvert le feu, tuant ou blessant des civils palestiniens ».
Résolution 607 (5 janvier 1988). Israël doit « s’abstenir d’expulser des civils palestiniens des territoires occupés » et respecter les obligations que lui impose la convention de Genève.
Résolution 608 (14 janvier 1988). Le Conseil de sécurité demande à Israël « d’annuler l’ordre d’expulsion des civils palestiniens et d’assurer le retour immédiat et en toute sécurité » de tous ceux déjà expulsés.
Résolution 636 (6 juillet 1989). Le Conseil de sécurité demande à Israël, en conformité avec ses précédentes résolutions et avec la convention de Genève, de « cesser immédiatement d’expulser d’autres civils palestiniens » et d’assurer le retour en toute sécurité de ceux déjà expulsés.
Résolution 641 (30 août 1989). Le Conseil de sécurité « déplore qu’Israël, puissance occupante, continue d’expulser des civils palestiniens » et lui demande d’assurer le retour de tous les expulsés.
Résolution 672 (12 octobre 1990). Après les violences de l’esplanade des Mosquées – le mont du Temple, le Conseil de sécurité condamne « les actes de violence commis par les forces de sécurité israéliennes » à Al-Haram Al-Charif et dans d’autres lieux saints de Jérusalem et demande à Israël de « s’acquitter scrupuleusement des obligations juridiques et des responsabilités qui lui incombent » vis-à-vis des civils des territoires occupés.
Résolution 673 (24 octobre 1990). Le Conseil de sécurité condamne le refus d’Israël d’appliquer la résolution 672.
Résolution 681 (20 décembre 1990). Israël est sommé d’appliquer la convention de Genève.
Résolution 694 (24 mai 1991). Le Conseil de sécurité déclare que l’expulsion de quatre nouveaux civils palestiniens en mai 1991 par les forces israéliennes constitue une violation de la convention de Genève.
Résolution 799 (18 décembre 1992). Le Conseil de sécurité condamne les quatre cents expulsions de décembre 1992, soulignant qu’elle est contraire aux obligations internationales imposées à Israël par la convention de Genève. Le Conseil réaffirme l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban.
Résolution 904 (18 mars 1994). A la suite du massacre de la mosquée de Hébron, le Conseil de sécurité demande à Israël de prendre les mesures nécessaires « afin de prévenir des actes de violence illégaux de la part des colons israéliens » envers les civils palestiniens.
Résolution 1322 (7 octobre 2000). A la suite du début de la seconde Intifada, le Conseil de sécurité déplore les violences et condamne le « recours à la force excessif contre les Palestiniens ». Il demande à Israël de respecter ses obligations relatives à la convention de Genève.
Résolution 1397 (12 mars 2002). Le Conseil de sécurité demande la « cessation immédiate de tous les actes de violence, y compris tous les actes de terreur et toutes provocations, incitations et destructions », et réclame la coopération des Israéliens et des Palestiniens visant à la reprise des négociations.
Résolution 1402 (30 mars 2002). Après la réoccupation totale de la Cisjordanie, le Conseil de sécurité demande un cessez-le-feu immédiat et le « retrait des troupes israéliennes des villes palestiniennes ».
Résolution 1405 (19 avril 2002). Le Conseil de sécurité déclare qu’« il est urgent que les organismes médicaux et humanitaires aient accès à la population civile palestinienne ».
Résolution 1435 (24 septembre 2002). Le Conseil de sécurité exige « le retrait rapide des forces d’occupation israéliennes des villes palestiniennes ». Il demande à l’Autorité palestinienne de « faire traduire en justice les auteurs d’actes terroristes ».
Résolution 1515 (19 novembre 2003). Le Conseil de sécurité se déclare « attaché à la vision d’une région dans laquelle deux Etats, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues », et demande en conséquence aux parties en conflit de s’acquitter des obligations relatives à la « feuille de route » du Quartet.
Résolution 1544 (19 mai 2004). Le Conseil de sécurité demande qu’Israël respecte « les obligations que lui impose le droit humanitaire international » et « l’obligation qui lui est faite de ne pas se livrer aux destructions d’habitations ».
Résolution 1850 (16 décembre 2008). Le Conseil de sécurité soutient le processus d’Annapolis, et demande aux parties de « s’abstenir de toute mesure suceptible d’entamer la confiance » et de ne pas « remettre en cause l’issue des négociations ».
Résolution 1860 (8 janvier 2009). Après l’incursion de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité exige « l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza ». Il demande de ne pas entraver l’entrée des organisations médicales dans Gaza et d’empêcher le trafic illégal d’armes
@ Halav,
C’est vous que l’on doit traduire en justice pour des menaces et du chantage.
Vous empêchez les gens de s’exprimer, parce que vous avez la mentalité du Shylock le vampire, maître chanteur par excellence.
Les Palestiniens sont un peuple qui existe depuis le douzième siècle avant notre ère, le peuple de la mer, venant de la Crète antique.
Les Palestiniens devraient utiliser tous les moyens possibles, pour se débarrasser de l’occupation de leur pays, par des hordes sauvages exogènes.
Moussa Suwwan // Jérusalem // Palestine
bonsoir,
Vous parlez des philistins, effectivement peuple venu de Grêce …rien à voir avec les palestiens d’aujourd’hui, et à l’époque pas musulmans, mais idolatres!
Et moi, contrairement à vous, je n’appelle pas à la destruction des palestiens mais à un réglement pacifique entre les 2. Le peuple d’israel est légitime sur cette terre qu’il sait si bien mettre en valeur, contrairement à tous ceux qui la détruise. Votre haine vous aveugle!
la palestine est le nom ancestral d”Israel. Elle n’a aucune autre existence et legitimité. Le peuple palestinien en tant qu’entité n’est que pure invention et ineptie historique. Les communistes et autres FG antisionistes et antisémites ne peuvent s’émouvoir de la réaction d’israel, qui a tout loisir et intérêt à ne pas laisser entrer sur son territoire tout potentiel ennemi et complice des terroristes. Elle en a bien assez sur place.
Sauf que les sionistes eux ont fait disparaître la Palestine et qu’ils sont aujourd’hui dans une seconde phase qui consiste désormais à faire disparaître les Palestiniens.
vos propos sont infâmes et diffamants. Vous devez être poursuivi pour de telles accusations insultantes à l’égard d’un peuple et d’un pays victime depuis toujours d’actes de terroristes.
Dites vous que ces habitants que vous appelez des palestiniens ( sans fondement politique ni historique) ont bien de la chance d’avoir Israel comme “ennemi”. Quel autre peuple aurait supporté ces attentats et agressions continuels en ne réagissant avec autant de parcimonie depuis tant de temps!
Mais pour le reconnaitre il faudrait être honnête et surtout….pas antisémite!
Tiens comme d’habitude , les médias n’en n’ont pas parlé et puis “Israël pays des droits de l’homme ” quelle blague !
Israël, qui usurpe la Palestine depuis des décennies, ne respecte pas, ni les Droits de l’homme, ni les décisions de l’ONU et de son Conseil de Sécurité.
Israël pratique des exactions, quotidiennement, contre les palestiniens : confiscation des terres, expropriation, emprisonnement des adolescents, tortures des femmes palestiniennes, qui militent contre l’occupation de leur pays etc.
C’est le seul pays, au monde, qui se cloitre derrière des mures et des barbelés.
Israël restera un corps étranger au Proche orient Arabe aussi longtemps qu’il n’arrive pas à comprendre que le seul rempart efficace est la paix, une paix juste et durable, avec les palestiniens d’abord et avec les arabes en suite.
Le plus regrettable reste le soutien des pays occidentaux, à des gouvernements sionistes, qui n’œuvrent pas pour la Paix, bien au contraire, ils fau montent des troubles dans la région.
Les Conventions de Genève offrent aux palestiniens tous les moyens pour lutter contre l’occupation de leur pays. Il appartient à ces derniers d’en user.
Moussa Suwwan // Jérusalem // Palestine
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