Après plus d’une semaine de grève, la crise a trouvé sa solution au collège Fernande Flagon de Valenton. Ce mercredi 5 octobre, l’inspecteur de circonscription est venu présenter une nouvelle principale, madame Laurent, précédemment principale adjointe au collège du Fort de Sucy-en-Brie.
Elle remplace madame Arrhou, qui avait demandé son départ. Les professeurs, presque tous en grève depuis le 26 septembre pour protester contre des dysfonctionnements au niveau de la direction, ont donc décidé de reprendre le travail. Ce matin, l’administration du collège a envoyé un sms à tous les parents pour leur indiquer que les cours reprenaient. Un “soulagement”, pour les enseignants. Le plus dur va être pour les élèves, qui avaient pris leurs aises avec ces vacances à l’impromptu, et qui vont devoir mettre les bouchées double.
Mise à jour 17 heures : Dans un communiqué, la maire PCF de Valenton, Françoise Baud, et son premier adjoint Laurent Périchon, se félicitent de cette reprise et indiquent que la ville prendra toute sa part pour apporter une “réponse éducative et de réussite“. Une table ronde doit se tenir prochainement entre les élus et l’Education nationale. Le Conseil municipal en avait fait le voeu la semaine dernière.
De son côté, la direction départementale de l’Education nationale a réagi mercredi après-midi par le commentaire suivant : “La plus grande attention a été consacrée à cet établissement pour résoudre les difficultés à caractère technique qu’il a rencontrées : ainsi, celles relatives aux listes d’appel et aux emplois du temps ont été réglées la semaine dernière. Une nouvelle principale a pris ses fonctions ce matin, la précédente ayant souhaité quitter cet établissement pour raisons personnelles. Le travail se poursuit dans une logique de dialogue avec les différentes parties prenantes.”
Mardi, seulement une vingtaine d’élèves, sur les 630 que compte le collège, étaient rentrés dans l’établissement, initialement fermé, après qu’un jeune ait fait un malaise devant les grilles.
Depuis des mois, les enseignants se plaignaient d’une désorganisation dans l’établissement, provoquant des problèmes disciplinaires. La semaine dernière encore, un élève a donné un coup de poing à une assistante pédagogique. “On n’a toujours pas de nouvelles suite à cette incident : on ne sait pas si l’élève est interdit de fréquenter l’établissement avant son conseil de discipline, qui n’est pas encore décidé. Certains élèves font le mur en escaladant la grille arrière du collège, haute d’à peine 1m70. La porte d’entrée principale du collège elle-même n’est pas bien sécurisée, témoignait un enseignant gréviste. On se mobilise pour les élèves, avant tout, pour leur enseigner dans de bonnes conditions. Le quartier va recevoir la livraison de 100 nouveaux logements en décembre, on ne pourra pas accueillir correctement ces nouveaux élèves.”
Après une première grève au printemps 2016, un courrier et une entrevue avec l’inspection à la rentrée, les enseignants étaient en grève depuis le lundi 26 septembre. Hier, ils avaient à nouveau adressé un courrier à la direction départementale de l’Inspection académique et menacé d’aller y manifester.
“On demande simplement un pilotage de l’établissement : il y a trop de dysfonctionnements, ça ne marche plus. Nous ne sommes pas contre la nomination d’un CPE supplémentaire, d’autant plus que l’un de nos 2 CPE est en congé maternité actuellement. Mais on veut un commandant de bord, que la direction prenne les bonnes décisions au bon moment”, insistait un enseignant. Mêmes les quelques non-grévistes semblaient solidaires de la cause, présents aux AG. “Je ne suis pas gréviste pour des raisons purement financières. Je ne peux pas me permettre de ne pas toucher une partie de mon salaire“, indiquait ainsi un prof.
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Au rectorat ils encouragent ce genre de comportement. C’est ce que l’on appelle du harcèlement institutionnalisé.
Les chefs d’établissement peuvent tuer, voler, mentir, non seulement ils ne seront pas sanctionnés mais ils auront une promotion.
Faut-il attendre qu’il y ait un mort pour que le rectorat réagisse ?
Malheureusement, cette principale n’est qu’un spécimen des nombreux exemplaires de ce genre de personnages qui sévissent dans les établissements scolaires et dans certains services du rectorat et de l’inspection académique . Et on les laisse faire . Je me demande s’il y a in pilote dans l’avion du rectorat.
MMe RAHHOU n’a jamais enseigné et pour accéder au grade de chef d’établissement elle est passée par la petite porte.
Ce n’est pas normal que des enseignants soient évalués par des “supérieurs hiérarchiques” qui n’ont jamais enseigné.
Les emplois de chef d’établissement devraient être réservés aux enseignants qui ont réussi dans leur métier.. Or, actuellement, c’est devenu un emploi de réadaptation pour les enseignants en difficulté.
Et, plus ils sont incompétents, plus ils sont méchants.
Ayant était parent d’élève élu nous avions pu voir en amont les dysfonctionnement de ce collège et ce depuis un moment.
27 conseils de discipline ont eu lieu dans cette établissement et somme monté jusqu’à l’inspection académique pour pouvoir parler des agissement de cette principal qui à était parachuté du 92 à Colombe
Au rectorat de Créteil, les postes de chef d’établissement sont devenus des emplois de réadaptation pour les enseignants en difficulté ou pour certains copains à la recherche de pouvoir.
OUI C’EST BIEN TRISTE ANNA , MAIS LE PROBLÈME MAINTENANT C’EST NOS ENFANT5 QUI EN PÂTISSENT ET NOUS LE VOYONS DANS LES RÉSULTATS SCOLAIRE OU DOIT JE DIRE ÉCHEC SCOLAIRE ET QUAND ILS SONT AMENÉ A CHANGER DE CLASSE AUSSI C’EST PAREIL.
LA DIRECTRICE QUANT A ELLE, ELLE ET TOUJOURS EN CONFRONTATION AVEC LES ENSEIGNANTS , ET AVONS VRAIMENT PEUR EXCUSER MOI DU TERME QU’UN PROF PÈTE UN CÂBLE ET FASSE DES BÊTISES
Je pense qu’il s’agit de harcèlement institutionnalisé. Non seulement le rectorat et l’inspection académique ne peuvent ignorer ce genre de comportement mais ils l’encouragent.
Merci pour l’info.
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