Qui doit payer pour la dépollution des anciens sites industriels, à commencer par ceux des rives de Seine ? Alors que de jolis projets de reconversion urbaine sont prévus sur place, les mauvaises surprises se succèdent, qui s’additionnent aux dossiers bien connus. Le président du Conseil départemental propose de créer un fonds dédié.
Au printemps 2015, la découverte de traces de pollution au mercure au collège flambant neuf d’Ivry Confluences, construit en place de l’ancienne usine de lumières Philips, a conduit à l’annulation de son ouverture en septembre 2015, et il est désormais quasi certain qu’il n’ouvrira pas non plus à la rentrée de septembre 2016. A Vitry-sur-Seine, c’est une pollution aux hydrocarbures qui risque de retarder la construction du collège Seine Gare et de considérablement en alourdir la facture. Qui doit payer ces surcoûts ? Pas les collectivités territoriales toutes seules, réclame le président PCF du Conseil départemental du Val-de-Marne.
Ce dernier vient d’écrire à la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, pour réclamer une vraie réflexion urgente sur le sujet. “Les collectivités territoriales ne peuvent supporter seules le poids financier lié à des pollutions dont elles ne sont en rien responsables, ni priver les populations des équipements publics indispensables à la vie quotidienne. S’il est évidemment indispensable de faire appliquer le principe pollueur payeur, il me semble également nécessaire que la solidarité joue pleinement son rôle, comme c’est légitimement le cas lorsque surviennent des pollutions industrielles accidentelles. Des solutions à la fois d’urgence et plus globales doivent être trouvées”, demande l’élu qui suggère une”dotation d’urgence exceptionnelle” ainsi que la mise en place “d’un fonds de gestion des pollutions industrielles” dont l’abondement pourrait associer fonds publics et fonds privés.
Sauf erreur, les pollueurs sont toujours en activité ailleurs … donc il ne serait pas bien compliqué de leur envoyer la facture non ??
Mais je suis étonné également que des sondages n’aient pas été effectués plus tôt sur ces sites industriels: nous savons bien -simples citoyens- que les industries du 19e siècle étaient polluantes…
C’est quand même curieux cette façon de découvrir les problèmes une fois que les batiments sont construits !!
Mais il aurait été tellement plus simple et plus malin pour le conseil départemental de Mr Favier et Mr Pascal Savoldelli de faire correctement les choses en amont et de se rendre compte avant la construction du collège au mercure d’Ivry que le terrain était pollué. Ce débat aurait pu être posé il y a des années déjà et les pertes tant de temps que financières n’auraient peut être pas eu les mêmes impacts. Devant quels défauts de procédure sommes-nous pour la construction de ce collège d’Ivry ? Pour quels intérêts les choses ont elles été faites à l’envers par le conseil départemental, et/ou la ville d’Ivry et/ou la SADEV94 ? Qui savait quoi en somme ? Le débat mérite d’être posé tant les enjeux sont importants et les communications massives localement sur ce sujet. Et les habitations récemment construites ou en cours de construction autour de ce collège d Ivry port ne sont elles pas soumises au mêmes risques ? Là encore il faut poser les questions et apporter les réponses de manière transparente, afin que chacun prenne ses responsabilités …
. « Les services départementaux procèdent à une enquête visant à établir très précisément les raisons de cette pollution« , assure le président PCF du Conseil départemental, Christian Favier, précisant que c’est le maître d’ouvrage, à savoir la Sadev 94, qui réaliserait à ses frais, les travaux nécessaires à l’éradication totale des sources de cette pollution.
Christian Favier instrumentalise les pratiques prédatrices des villes communistes.il n’a qu’à confier les opérations à l’Etat plutôt qu’aux Villes à ce moment là. On ne peut pas se maquer avec les promoteurs à l’abri de tous regards et en même ne pas supporter les effets pervers de ces pratiques.
pollueur, payeur, bon principe à mettre en œuvre y compris dans nos villes.
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