“Comment mieux bâtir en terrains inondables constructibles“, tel était le thème du Grand prix de l’aménagement 2015, organisé par les ministères de l’Ecologie et du Logement. Sur 22 lauréats, trois prix concernaient des projets en Val-de-Marne.
Objectif de ce prix : “valoriser et encourager le développement des techniques et conceptions architecturales, urbaines ou d’aménagement permettant de rendre moins vulnérables aux inondations les logements et les territoires“, indiquent les organisateurs.
Dans le Val-de-Marne, trois projets ont été primés.
A Vitry-sur-Seine, le projet de la Zac Seine Gare Ardoines, pensé par le collectif d’architecture Germe & Jam, a obtenu un repère d’or pour son dispositif de voies hors d’eau, sur lesquelles se raccrochent des promenades hautes piétonnes reliant les équipements et assurant l’accès aux immeubles.
A Joinville-le-Pont, le Centre de secours modulaire dessiné par l’agence Roquelaure & associés a obtenu un repère d’argent dans la catégorie construction.
A Alfortville, c’est dans la catégorie aménagement d’espace public que la ZAC Chantereine, imaginée par l’agence NP2F architectes, a également obtenu un repère d’argent.
Un bon investissement serait de mener à bien le projet de la Bassée.
Il peut *empêcher* l’inondation si elle n’est pas exceptionnelle et la réduire en tous
cas.
Mais on a sûrement des dépenses plus utiles à faire !! Surtout en communication et en spectacle !!
https://94.citoyens.com/2016/le-financement-du-projet-anti-crue-de-la-bassee-nest-pas-boucle,14-03-2016.html
Je suis bien d’accord avec vous. Ce serait sûrement plus futé de financer collectivement des infrastructures de dérivation des eaux qui permettraient d’empêcher cette crue plutôt que des projets sur quelques nouveaux batiments qui ne changeront rien au problème, puisque les réseaux (routiers, transports, électrique et télécom) seront quand même coupés par la crue, ce qui rendra ces fameux aménagements primés aussi inhabitables ou inexploitables que tous les autres.
Il me semble que le centre de secours existe depuis quelques années déjà : pourquoi le récompenser seulement maintenant?
Méfions-nous des beaux projets !
Dans le même on nous explique que quel que soit le niveau de l’eau et les belles passerelles le quartier inondé sera invivable, car tous les services vitaux ne pourront être assurés, même dans les étages.
Le chauffage urbain sera arrêté, les eaux usées ne pourront être évacuées, l’électricité coupée par sécurité.
Une fois les eaux retirées le retour des habitants n’est pas assuré après un tel traumatisme.
De penser à circuler sur des passerelles ferait presque rêver, pensons aussi à l’après car les difficultés, les dégâts causés ne sont pas évalués et s’étendent au-delà du premier périmètre inondé.
Regardons les sites en France ravagés par les eaux, combien de temps mettent-ils à se reconstruire ?
Pour éviter de reconstruire, ne construisons pas ou le danger existe.
Alain.afflatet@sfr.fr
Bien entendu, on ne peut que ‘limiter’ les dégâts, mais les conséquences resteront terribles.
Et j’ajoute : on construit des circulations piétonnes surélevées.
J’ai une idée : on construit moins, on ne construit pas en sous sol, on construit des rez -de-chaussée non habitables ni lieux de stockage de longue durée … Mais il est vrai que je ne suis pas crédible car je n’ai fais ni Sciences-Po, ni l’ENA, ni Polytechniques !
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