Sur un air de Nuit et Brouillard de Jean Ferrat, quelques 700 Orlysiens ont rendu hommage ce samedi 30 janvier 2016 à Gaston Viens, ancien résistant et 44 ans à la tête de la commune, décédé à l’âge de 91 ans en décembre 2015, dans les salons de l’hôtel de ville.
A l’entrée, on se presse vers le livre d’or. “J’en garde un beau souvenir“, témoigne Ilde, à Orly depuis une quarantaine d’années. “Il était toujours présent au parc, et n’oubliait jamais de nous saluer. Je lui ai écrit mes condoléances, parce que tout le reste, c’est dans le coeur.” Même gratitude pour Kovasevic, Français d’origine serbe, arrivé en 1958 dans la commune. “J’étais déjà présent à son enterrement. Il a bien vécu…”
Ryan, un jeune garçon en 6ème au collège Robert Desnos, accompagné par sa classe, a écrit :”merci de nous avoir rendus la vie meilleure“. “Je ne l’ai pas connu” avoue-t-il, “mais ce sont mes professeurs qui m’ont raconté.” Les élèves ont ensuite fait la lecture de “Ce coeur qui haïssait la guerre“, poème de Robert Desnos.
Christine Janodet, maire Gauche citoyenne de la ville, a salué “un parcours aussi riche qu’incomparable”, et proposé une place en son nom. “Je proposerai de renommer la Place du Fer à Cheval, la Place Gaston Viens“, a ainsi promis l’édile, sous les yeux de Yann Viens, épouse de Gaston, avant d’observer une minute de silence.
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