Élections | | 18/10/2016
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Législatives 2017: Gildas Lecoq veut imposer l’UDI à Fontenay-Saint-Mandé-Vincennes

Législatives 2017: Gildas Lecoq veut imposer l’UDI à Fontenay-Saint-Mandé-Vincennes

Conférence de presse, site Internet avec volet participatif, lettre envoyée à 2500 sympathisants…   Gildas Lecoq, 44 ans, est prêt pour les législatives 2017 dans la sixième circonscription (Saint-Mandé, Fontenay-sous-Bois, Vincennes). 

Le top départ de la campagne a été donné ce mardi, avec notamment le soutien du président de l’UDI Val-de-Marne, Laurent Lafon, conseiller régional-maire de Vincennes, dont Gildas Lecoq a été directeur de la communication puis directeur de cabinet pendant 14 ans. Président du groupe d’opposition UDI-LR de Fontenay-sous-Bois où il a réalisé un score de 40% aux municipales de 2014, Gildas Lecoq se donne ainsi huit mois pour reconquérir la circonscription enlevée en 2012 au maire LR de Saint-Mandé Patrick Beaudouin par Laurence Abeille (EELV), à l’époque élue de la majorité à Fontenay-sous-Bois.

Depuis 2012, le rapport de force droite-gauche s’est plutôt inversé dans un certain nombre de villes et la circonscription sera compliquée à garder pour la gauche même si la population des votants se divise de manière assez équitable. Lors des élections régionales, seulement 524 voix ont séparé Valérie Pécresse, en tête, de Claude Bartolone, sur les 44 558 exprimées de la circonscription (dont 3542 pour le candidat FN). Une petite marge qui promet de rendre la campagne intéressante, non jouée d’avance ni d’un côté ni de l’autre.

En ce milieu d’automne, la partie se joue pour l’instant au niveau de chaque camp. A droite, Patrick Beaudouin, maire LR de Saint-Mandé, investi officiellement par son parti dès le mois de juin, entend bien récupérer sa circonscription, et n’imagine pas un seul instant céder la place à Gildas Lecoq. “Je n’ai jamais cessé d’être dans ma circonscription. Le futur président aura besoin de députés solides et expérimentés qui le soutiendront sans trembler pour mener les réformes nombreuses qu’il devra prendre pour notre pays“, prévient l’ancien député et futur candidat LR. Gildas Lecoq au contraire, indique “ne pas pouvoir se résoudre à ce que l’offre politique proposée aux Fontenaysiens, aux Vincennois et aux Saint-Mandéens soit la même qu’en 2012“. “On ne pourra pas avancer si on ne renouvelle pas profondément l’Assemblée nationale avec des députés réformateurs, apaisés et modernes, en prise réelle avec les grands enjeux de ce 21ème siècle“, insiste l’élu. Et Laurent Lafon de le conforter dans ce sens. “Au vu de la défaite aux élections législatives de 2012 et des résultats aux élections municipales 2014, il est légitime et naturel que ce soit l’UDI qui incarne l’alternance sur notre territoire“, assène le maire de Vincennes. La concorde entre LR et UDI, qui avait prévalu lors des scrutins départementaux et régionaux risque difficilement de perdurer. Sauf à ce que l’UDI renonce finalement à investir Gildas Lecoq, dans le cadre de futures négociations avec LR, la primaire entre les deux candidats aura lieu au premier tour. “En 2002, j’ai battu le maire de centre droit de Vincennes, Patrick Gérard“, répond tranquillement Patrick Beaudoin à cette perspective. Une éventualité qui ne semble pas non plus effrayer Gildas Lecoq, lequel plaide pour une “nouvelle génération” qui  incarne les valeurs de la droite et du centre “dans un esprit de rassemblement”. 

A gauche, Laurence Abeille confirme qu’elle est bien candidate à un nouveau mandat, et prévoit de lancer un appel à l’union de la gauche et des écologistes très prochainement, visiblement prête pour attaquer une nouvelle campagne. Il lui restera toutefois à obtenir l’investiture du PS pour avoir une chance de conserver la circonscription. En 2012, l’union PS-EELV s’était faite dans la douleur, imposée par le national. En 2017, rien n’est acté de ce côté pour l’instant, alors que la députée écologiste a voté la motion de censure contre le gouvernement lors du débat sur la loi Travail, et qu’il y a déjà deux autres circonscriptions quasiment confirmées pour deux autres députés sortants partenaires, Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG) dans la 3e et Jean-Luc Laurent (MRC) dans la 10e. “Pour l’instant, la circonscription n’a pas été gelée pour un partenaire, donc même si les discussions continuent, il y aura un candidat socialiste en décembre. Je suis pour l’union de la gauche mais c’est donnant-donnant, s’il y a réciprocité dans un certain nombre de circonscriptions. Cela ne peut pas être 1 contre 0“, indique Jonathan Kienzlen, premier fédéral du PS Val-de-Marne.

Pour rappel, les scores de second tour des régionales 2015 dans la circonscription.

regionbales 2015 6e

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