La revue L’Oiseau Rouge prend son envol à Champigny

En quelques instants,  une trentaine d’exemplaires était déjà vendus. Pour la fondatrice, cette revue constitue un “acte citoyen” pour recréer du lien entre l’humain et le territoire. “L’approche des présidentielles 2017 a été un déclic. Changeons d’air !“Ce qui n’était au départ qu’un blog est devenu revue papier. Ce sont pas moins de 1000 exemplaires qui ont été imprimés avec le fonds d’aide aux initiatives des habitants (FAIH) créé par la ville de Champigny en 2000. Les coûts de diffusion étant trop élevés, l’Oiseau Rouge est diffusé de mains en mains, avec l’ambition d’acquérir un large lectorat, au-delà de la place Coeuilly.

“Dans la revue, on retrouve des formes d’écrits variés comme des interviews, des articles littéraires, des poésies, des arts visuels et des informations écologiques, toutes les alternatives existantes pour vivre“, explique Odkali. La revue est ouverte aux contributeurs avec des rubriques libres. “Cette semaine, nous avons un article d’un auteur algérien luttant contre le dogme de la religion, et de la radicalisation.” A l’avenir, l’Oiseau Rouge devrait sortir de son nid chaque trimestre.

Dans ce même esprit éco-citoyen, Mikhal Bak, bénévole et initiatrice du collectif Champigny en Transition, né en octobre 2015, propose sur le même stand la lecture de livres écologiques. “Avec une dizaine de personnes, on s’inscrit dans le mouvement Ville et Transition. L’idée est de créer un réseau d’associations travaillant dans le champ de l’alimentation bio comme l’altermarché le kiosque, dans l’accès à la lecture, ou encore la mobilité. La transition écologique citoyenne est très liée au vivre-ensemble.” Sucy-en-Brie, Créteil, l’Haÿ-les-Roses, les boucles de la Marne, qui comportent Nogent et Le-Perreux, et Champigny participent déjà à ce mouvement, explique Mikhal Bak.

Pour l’occasion,  la troupe d’impro théâtrale de Champigny les Zargumenteurs est venue ponctuer la rencontre de ses saynètes.