Agnès Saal, présidente de l’INA d’avril 2014 à avril 2015, date à laquelle elle avait démissionné en raison d’une note abusive de taxis (plus de 40 000 euros), a été suspendue pour deux ans dont 6 mois fermes de la fonction publique par décret présidentiel.
L’ancienne présidente avait été réembauchée au ministère de la Culture suite à sa démission. Suite à cette décision, plusieurs de ses anciens patrons ont pris sa défense, dénonçant un lynchage. Voir leur tribune dans Libé.
Côté justice, deux enquêtes préliminaires ont été ouvertes par le parquet de Créteil pour les notes de taxi de l’INA (40 000 €) et le parquet de Paris pour celles de son précédent poste au centre Georges Pompidou (38 000 €).
Elle a bien de la chance, un salarié du privé aurait été purement viré sans indemnités et avec beaucoup moins de formalités.
Les privilégiés de la République se protègent et il est scandaleux de voir que le Président avalise tout cela.
Pourquoi 2 ans dont 6 mois ferme
C’est une exclusion définitive qu’il aurait fallu prononcer et non une mini peine et en plus avec sursis
Dans une entreprise ”normale” lorsqu’on est licencié pour malversation (faute grave) on est rarement ré-intégré !
Scandaleux ces incessants accords entre coquins
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