Alors que les militants LR élisaient leurs délégués de circonscriptions législatives ce weekend, le PS organisait ses voeux. L’occasion pour le premier fédéral, Jonathan Kienzlen, d’annoncer sa feuille de route en vue des élections à la députation de 2017.
Objectif : privilégier l’union de la gauche là où cela est possible pour préserver un maximum des sièges acquis avec la vague rose de 2012 et qui seront sur la sellette en 2017. Au vu des rapports de force droite-gauche issus des dernières élections, conserver les 3ème, 6ème et 7ème, gagnées contre des députés sortant UMP (LR) en 2012, sera en effet compliqué.
“Je vais rencontrer les adhérents de toutes les circonscriptions d’ici ce printemps pour sonder nos 2500 à 3000 militants val-de-marnais et engagerai ensuite le dialogue avec les autres formations de gauche qui le souhaitent pour trouver un accord”, prévoit Jonathan Kienzlen. En ligne de mire, UDE, PRG, MRC mais aussi EELV, qui avait présenté plusieurs candidats en solo en 2012. La question des alliances avec le Front de Gauche est aussi posée bien que compliquée. La perte en 2012 du dernier siège PCF du département dans la 10ème, qui était tenu par l’ancien maire PCF d’Ivry-sur-Seine Pierre Gosnat, au profit du MRC Jean-Luc Laurent, n’est pas forcément considérée comme définitive pour le FG qui pourrait avoir envie de prendre sa revanche. Les désaccords au niveau national vont aussi peser.
En interne, le PS devra aussi gérer les successions de plusieurs députés-maire qui auront à choisir entre leurs mandats, qu’il s’agisse de Laurent Cathala, Jean-Jacques Bridey, Jean-Yves Le Bouillonnec…
“Notre objectif est de pouvoir faire valider les candidatures à la rentrée de septembre octobre 2016”, espère Jonathan Kienzlen.
pourquoi Patrick Seve est là ?
La vie est belle faites de la politique le chômage n’existe pas c’est le plein emploi
Pour chaque député non réélu, les Français devront payer 417 120 euros ! C’est la nouvelle indemnité chômage des députés !
Cette information est reprise par J. J. Bourdin qui souligne que les élus de la gauche à la droite sont tous d’accord !
La plupart des médias n’en parlent pas !
A l’issue des cinq ans d’indemnités, les députés non réélus percevront « à vie » 20 % de ce traitement : soit 1 390 euros par mois.
Alors, faites des efforts, travaillez pour payer des impôts qui serviront à payer les “golden parachutes” de nos députés.
Mais pourquoi cinq ans ? C’est précisément le temps d’une alternance législative.
Ce vote intervient au moment où les candidats nous parlent des efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et dénoncent le train de vie dispendieux de l’Etat !
L’information sur la nouvelle indemnité « chômage » des députés a été révélée par Le Canard enchaîné le 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le Midi Libre, le 1er mars 2007. Curieusement, ce sont les seuls médias à en avoir parlé. Silence total du côté des télés, radios ou des autres journaux, habituellement pressés de dénoncer les parachutes en or de certains grands patrons (certes avec raison…).
Pourquoi se taisent-ils sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi a été votée en douce, par tous les groupes politiques, UMP, PS, UDF et PCF, qui savent parfaitement s’entendre lorsqu’il s’agit de s’octroyer des avantages sur le dos des Français.
Avant de quitter son perchoir, Jean-Louis Debré a fait voter à l’unanimité et dans le silence complet, une loi pour que désormais, un député non réélu touche pendant soixante mois au lieu de six mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour (selon info sur site Assemblée nationale) de 5 178 euros, soit 6 952 euros brut. Chaque député non réélu coûte donc aux Français 417 120 euros sur cinq ans !
Sans parler ce qu’il leur coûtera « à vie » ! Ces indemnités ont été attribuées aux députés et définies par l’ordonnance n° 58-1210 du 13 décembre 1958. L’indemnité de base est calculée « par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois de l’État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle. Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie », ce qui correspond au traitement d’un conseiller d’État ayant moins d’une année d’ancienneté dans son grade. S’y ajoute l’indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l’article 2 de l’ordonnance précitée : “L’indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de fonction ».
Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l’indemnité parlementaire (indemnité parlementaire proprement dite majorée de l’indemnité de résidence).
Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes
Indemnité de base : 5 400,32 euros
Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros
Indemnité de fonction (25 % du total) : 1 390,58 euros
Soit brut mensuel 6 952,91 euros.
Retenues obligatoires devant être déduites du brut mensuel diverses retenues :
Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat : 1 153,08 euros
Contribution exceptionnelle de solidarité : 55,62 euros
Contribution sociale généralisée et contribution au remboursement de la dette sociale : 539,55 euros
Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 euros
Soit net mensuel 5 177,66 euros.
Avant de quitter la présidence de l’Assemblée nationale, Jean Louis Debré, nouveau président du Conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis !
Bien entendu cette généreuse « indemnité chômage » est totalement inconditionnelle, et l’heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de cinq ans n’est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemple justifier de la recherche d’un nouvel emploi, d’une visite mensuelle auprès d’un conseiller ANPE, ou d’une activité justifiant cette « aide sociale »…
Bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires…
@Observateur
Oui
Bonjour,
La photo a-t-elle été prise lors de cette cérémonie de voeux ?
Je demande parce que la présence de certains anciens élus laisse songeur.
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