Pas facile de se réjouir en ce moment au Parti socialiste. Au niveau national, les chiffres du chômage reprennent régulièrement l’avantage, les attentats et polémiques divisent la société et les échéances électorales de 2017 s’annoncent difficiles. Dans le Val-de-Marne, l’heure n’est pas non plus à l’enthousiasme béat.
Plusieurs sections locales sont en crise interne comme à Champigny et Arcueil, ou exsangues après des séries d’exclusions, comme à L’Haÿ-les-Roses. La Belle alliance populaire, sensée réunir la gauche et motiver les troupes, peine à exister sur le terrain. Et ce n’est pas la préparation des investitures aux législatives et sénatoriales de 2017 qui va réunir, avec pléthore de prétendants pour succéder à Luc Carvounas (sénateur-maire d’Alfortville plutôt intéressé par l’Assemblée nationale) au Palais du Luxembourg alors même que le siège PS est loin d’être acquis d’office. “Il est nécessaire d’avoir une liste d’union de toute la gauche“, plaide Jonathan Kienzlen, premier secrétaire du PS 94. Même la parité hommes-femmes dans les candidatures aux législatives reste pour l’heure de l’ordre de l’objectif, sans consensus concret sur les circonscriptions qui feront place à des femmes. Ainsi le Conseil fédéral qui se tenait ce samedi 17 septembre a-t-il voté le “principe” d’une parité à 50% et d’une “diversité” dans les candidatures, sans préciser les lieux. “Tout le monde est d’accord pour la parité mais chez son voisin“, cite un militant.
Certes, ces travers habituels de toutes les organisations à enjeu de pouvoir ne découragent pas un certain nombre d’adhérents de terrain de continuer à s’investir localement et à expliquer sans relâche les positions du parti, mais un petit remontant ne serait pas du superflu. C’est tout l’enjeu de la campagne de communication que la fédération départementale s’apprête à déployer, donnant l’occasion aux militants d’afficher leurs convictions.
“C’est une campagne pour revendiquer nos valeurs et montrer que nous ne sommes pas abattus”, encourage Jonathan Kienzlen. “Nous avons décliné nos affiches autour de quatre valeurs qui caractérisent ce que nous considérons être de gauche : être tolérant, être solidaire, être courageux et être précurseur”, détaille le leader départemental. Sur un fond rouge, des pictogrammes blancs symbolisent ces quatre qualificatifs avec un hashtag “c’est ça être de gauche” et une interpellation “Et vous ?”. 20 000 affiches de cette campagne locale seront collées dans les semaines qui viennent. Des séances de tractage sont également envisagées. De quoi engager le dialogue avec les habitants pour lancer les campagnes des primaires et des élections qui suivront en 2017.
Un autre temps fort pour les socialistes du département sera l’organisation d’une convention fédérale de bilan du quinquennat, début novembre, ouverte à tous les militants, pour débattre et échanger sur “ce qui a été bien fait, et ce qui a été raté.”
Le temps et l’argent et les moyens humains déployés pour cette campagne antii-morosité, (situation dûe au PS lui-même), feraient mieux d’être dépensés concrètement contre la morosité que les “camarades” infligent aux citoyens de ce pays depuis 5 ans, et localement depuis bien plus longtemps !
Qu’ils fassent donc un bilan du quinquennat… il sera désastreux ce compte rendu, mais ils trouveront moyen de l’embellir et faire avaler des vessies pour des lanternes à quelques niais (y en a encore hélas).
Je suis apolitique. Mais depuis 4 ans :
– quand je regarde mes impôts, je sais ce que c’est d’être à gauche
– quand je regarde la courbe du chômage, je sais ce que c’est d’être à gauche
– quand je regarde les dépenses publiques et notre déficit, je sais ce que c’est d’être à gauche
– quand je regarde la dévalorisation du travail, je sais ce que c’est d’être à gauche
– quand je regarde la valorisation de l’assistanat, je sais ce que c’est d’être à gauche
– quand je regarde le poids misérable de la France dans le monde, je sais ce que c’est d’être à gauche
– quand je regarde la feuille de route promise pour l’élection, je sais ce que c’est d’être à gauche
– quand je regarde la démagogie et la moralisation régnantes, je sais ce que c’est d’être à gauche
– quand je regarde l’immobilisme de mon pays, je sais ce que c’est d’être à gauche
-…
…Quand je vois avec quel aplomb mon gouvernement me prend pour un con, je sais vraiment ce que c’est d’être à gauche
Franchement, ils avouent eux-mêmes être des produits puisqu’il se vendent avec de la pub. Mais moi je m’en fous qu’ils soient de droite ou de gauche, je vote pas pour une marque mais pour une compétence et des idées ! Ils me prennent vraiment pour un gros con !
Du vent qui ne décoiffe pas !
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