Dans la série des villes où la dissolution de l’APOES 94, qui gérait les études dirigées dans le Val-de-Marne, a chamboulé l’organisation, Boissy-Saint-Léger était en bonne position, qui ne proposait plus cette prestation dans plusieurs écoles depuis la rentrée des classes.
Ce jeudi 3 novembre, après les vacances de la Toussaint, des mots ont été distribués dans les cartables pour annoncer la reprise des inscriptions.
“Nous avions pris une délibération dès le mois de juin 2016 pour municipaliser l’étude au tarif de 2,30 € de l’heure pour les familles, et avions un accord des enseignants, mais le taux d’indemnisation proposé aux professeurs ne leur convenait pas“, indique le maire PS de la ville, Régis Charbonnier. Finalement, un accord a été trouvé à 30 euros de l’heure pour les enseignants. Une nouvelle délibération devrait être prise lors du Conseil municipal du 25 novembre.
En attendant, les élèves pouvaient aller aux NAP (nouvelles activités périscolaires) proposées gratuitement par la ville dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, aux mêmes heures que l’étude surveillée, c’est à dire avant 16h30. Après 16h30, chaque école de la ville propose un accueil post-scolaire jusqu’à 19 heures, avec des animateurs.
Ce qui n’était pas possible à la rentrée est possible aujourd’hui grâce à la mobilisation citoyenne. C’est un nouveau désaveux du maire qui une fois de plus a du faire marche arrière. C’est la preuve que la négociation par la force a ses limites…
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