Il n’y a pas que dans l’ouest que l’on entreprend et innove. La preuve avec l’Arc de l’innovation, une initiative destinée à encourager le développement économique, la transformation urbaine et la création d’emploi dan la proche couronne Est.
Ce vendredi 10 décembre, start-ups, incubateurs et collectivités ont fêté la première bougie de ce projet à l’Ecole professionnelle supérieure d’arts graphiques d’Ivry-sur-Seine. Sur la carte, l’Arc de l’Innovation correspond à une réalité géographique avec une frange d’espaces dédiés au coworking, à l’incubation d’entreprises ou à la création numérique de part et d’autre du périphérique le long d’un demi-cercle s’étendant de Saint-Ouen à la porte de Vanves en passant. Depuis un an, la mairie de Paris et les établissements de coopération intercommunale de Plaine Commune, Est Ensemble et Grand-Orly Seine Bièvre ont décidé de s’unir pour développer une offre complémentaire aux quartier d’affaire de l’ouest métropolitain. La Caisse des Dépôts soutient le projet avec un prêt sur fond d’épargne de 300 millions d’euros en 2015 et un partenariat renouvelé cette année.
«Ces efforts peuvent constituer un levier pour nous faire passer à la vitesse supérieure. Cela va nous permettre de commencer à réparer le déséquilibre Est-Ouest après des années de retard en matière de grandes politiques d’aménagement. Notre territoire a beaucoup à offrir avec sa jeunesse, ses réseaux de transport, son foncier. Avec de telles ambitions, il faut que nous soyons capables de répondre aux besoin d’une population parfois peu qualifiée afin qu’elle puisse bénéficier du développement économique», insiste Jean-Charles Nègre, deuxième vice-président d’Est Ensemble en charge de l’aménagement durable.
Ce premier anniversaire était l’occasion de faire un appel à candidature pour que des start-ups viennent s’installer dans 50 000 mètres carrés d’espaces disponible sur l’Arc de l’Innovation à Cachan (La Fabrique), Ivry-sur-Seine (Silver Innov). Dans les années à venir, ces sites vont être rejoints par Projet Intencity à Choisy-le-Roi dès 2018 et l’Hôtel logistique des Ardoines de Vitry en 2020.
Des jeunes pousses au service de leur habitat
«Depuis un an et demi nous tentons de développer l’agriculture urbaine. Nous nous adressons à différents types de clients. Nous proposons aux particuliers des aménagements sur mesure pour faire pousser des fleurs ou des légumes chez eux. Nous aidons les entreprises à créer des potagers pour faire du team building. A Chevilly-Larue nous avons réaménagé le patio d’une maison de retraite pour y créer un potager accessible», se présente Antoine Juvin, cogérant de Cultures en ville. Liée au Matériaupôle de Vitry-sur-Seine (le cluster francilien de matériaux et procédés), Aline Maréchaux dirige, elle, Univers et conseils, une société qui propose de l’urbanisme évolutif. «Grâce à des modules éco-conçus et des modes de fixation innovants, on va pouvoir créer des logements sur mesure capable ensuite d’être démonté pour être déplacés ou modifiés. Nous avons déjà travaillé avec Habitat et humanisme pour trouver une solution digne, sur-mesure et déplaçable aux personnes mal-logées. Nous travaillons également sur de l’habitat pour personnes âgées qui s’adapterait à leur perte d’autonomie» détaille cette architecte de formation, insistant sur l’aspect réutilisable de ce nouveau mode d’habitat, ne laissant aucune trace une fois démonté car les fondations s’enlèvent également.
Très bonne initiative, mais l’agriculture urbaine est un aimable divertissement mais une vaste foutaise économique.
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