Une soixantaine de militants ont envahi le magasin Leclerc de Bonneuil-sur-Marne ce vendredi 1er juillet à l’heure du déjeuner, à l’appel de la CGT du Val-de-Marne.
“Les salariés ont le droit de se syndiquer, c’est fondamental !“, lance un militant de la CGT94 dans les rayons du supermarché Leclerc. Pour les employés du magasin, les premiers concernés par cette “action coup de poing“, la scène est inhabituelle. “Je n’étais pas au courant que ce genre de chose était possible !” , avoue une employée du rayon boucherie du magasin. “C’est compliqué pour les employés de nous parler sur le lieu même de leur travail“, reconnaît un syndicaliste. La CGT94 n’a pas ciblé le magasin Leclerc au hasard. “Les salariés ont essayé plusieurs fois de monter une antenne locale de la CGT“, argumente Cédric Quintin, le secrétaire de l’union départementale de la CGT. Le syndicat prend aussi en charge le suivi juridique des 11 employés licenciés depuis le début de l’année.
L’occasion aussi de manifester contre la loi Travail. “Travailler plus pour gagner moins, on est pas vos larbins !“, scandent à tue-tête les manifestants dans les allées du supermarché. “On s’inscrit toujours dans la confrontation avec le gouvernement sur ce sujet“, précise Cédric Quintin. “En marge des grands mouvements nationaux, on organise des opérations locales comme aujourd’hui, dans les entreprises, les unions locales. Ce genre d’actions viseà inscrire la contestation dans la proximité.”
“C’est la première fois que je viens ici, on peut dire qu’il y a de l’animation !” , sourit une consommatrice en attendant son passage en caisse.
Bonjour,
Cela existe déjà, c’est l’INDECOSA ! plus d’info sur ce lien http://www.indecosa.cgt.fr/
Oui en même temps que les rassemblements nationaux il faut inscrire la contestation dans la proximité, et les lieux de consommations sont privilégiés.
Les consommateurs qui ne vont pas aux manif sont désormais au courant concrètement de la lutte et ils se sentent forts désormais car la contestation vient dans leur quotidien, dans leur village.
Ils ne demandent qu’à participer localement et ce genre d’action ne touchera pas leur porte monnaie mais bien ceux des exploiteurs qui agissent sans vergogne pour aller toujours plus loin dans le dumping social.
Ce genre d’action coup de poing plaît aux gens, il ont besoin de voir, d’entendre, de communiquer.
Ces minis mouvements de contestation donneront à réfléchir aux patrons sans humanités.
Il faut les multiplier dans toute la France, faire passer le mot d’ordre dans toutes les antennes syndicales locales.
Un UFC que choisir CGT, pourquoi pas !!! Pour négocier les prix honteux de la viande, des produits laitiers et des produits de premières nécessité racketter auprès des éleveurs, et de tous les producteurs.
Soyons solidaire pour une justice social sans laquelle il n’y à pas de société digne de ce nom.
” amour et vérité se rencontre. justice et paix s’embrassent” (psaume 84 )
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