Mouvement social | | 20/09/2016
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Manif d’animateurs périscolaires à Alfortville

Manif d’animateurs périscolaires à Alfortville

Un animateur pour 14 enfants au lieu de 10 en maternelle, et un animateur pour 18 enfants en primaire au lieu de 14. Ce décret, adopté le 1er août dernier a suscité la mobilisation chez les animateurs périscolaires, en grève à l’échelle nationale ce lundi 19 septembre. A Alfortville, une soixantaine d’animateurs ont manifesté devant les locaux de la Ligue de l’enseignement du Val-de-Marne pour dénoncer ce nouveau décret et exiger des formations qualifiantes.  

Ce n’est même plus humain comme encadrement, ne serait-ce que pour des questions de sécurité : un animateur pour 18 enfants, et qu’est-ce qu’il se passe au moindre problème ?” questionne une responsable de l’un des 16 centres de loisirs d’Alfortville, mobilisée aux côtés des animateurs. Ce lundi, 12 d’entre eux avaient fermé boutique.  “Avant le 1er août, un animateur encadrait 10 enfants en maternelle, et 14 en primaire. On veut retourner à ce taux“, exige Lahakri Slimani, responsable du site Octobre-maternelle et déléguée syndicale CGT à la ligue de l’enseignement du Val-de-Marne. “On veut simplement pouvoir faire notre travail correctement et pouvoir proposer de vraies activités, en toute sécurité, et ne pas se contenter de faire de la garderie” , appuie Elodie Slimani, animatrice à Alfortville. Pour mener à bien cet objectif, les manifestants, qui répondaient à un appel national à la grève, demandent l’embauche d’animateurs supplémentaires et la possibilité de suivre des formations dédiées.

J’ai été animatrice et je n’aurais jamais accepté de travailler dans ces conditions là“, soutient Magalie Lemaître, présidente de la Fcpe maternelles d’Alfortville, présente avec une poignée de parents d’élèves auprès des animateurs mobilisés. “N’importe qui peut postuler au poste d’animateur périscolaire, et même le Bafa n’est pas suffisant“, pense pour sa part Armelle Namy, présidente de l’Union locale pour les écoles d’Alfortville (Uléa), une association qui regroupe parents d’élèves et enseignants. “Selon nous, il faudrait déjà que les enseignements et les animateurs puissent se rencontrer, sous l’égide de l’inspection académique, afin de déterminer quels sont les besoins et les attentes de chacun. C’est la seule façon de réussir la réforme des rythmes scolaires“, estime Armelle Namy.

 

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