Vendredi 22 janvier, le président de Paris Métropole, Patrick Jarry, a adressé ses meilleurs voeux de réussite à Patrick Ollier, élu le jour même président de la Métropole du Grand Paris (MGP), tout en rappelant que Paris Métropole continuerait d’exister.
“Le 22 janvier signe la naissance de la Métropole du Grand Paris. C’est un jour important, qui marque une étape ; mais qui invite dans le même temps à poursuivre ce travail commun. D’une part, parce que le périmètre n’est pas le bon. D’autre part, parce qu’il faudra parvenir à faire émerger une vision stratégique, à laquelle devront concourir toutes les communes de l’espace métropolitain, ainsi que les territoires (EPT) et les grand EPCI de la périphérie de la Métropole du Grand Paris, tous légitimes pour intervenir. Paris Métropole, syndicat d’études qui réunit l’ensemble de ces acteurs, va donc continuer de travailler pour faire grandir des propositions qui rassemblent, qui préparent l’avenir, et organisent la participation du plus grand nombre, habitants et acteurs de la métropole, à son devenir“, appelait dans un communiqué le nouveau président de Paris Métropole, maire FG (Fase) de Nanterre, élu à la suite de Patrick Devedjian, président LR du Conseil départemental des Hauts-de-Seine, en décembre 2015, dans le cadre de l’alternance gauche-droite.
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Alors que Paris Métropole a été considéré comme un associé fondateur de la MGP, son président de l’époque étant co-président de la mission de préfiguration qui s’était mise en place 18 mois avant sa naissance, aux côtés du préfet François Lucas, le maintien de cette structure maintenant que la MGP a été lancée peut apparaître surprenant.
Dans sa feuille de route 2016, validée par le bureau du syndicat en décembre, Paris Métropole justifie sa raison d’être par trois éléments, l’inachèvement du travail de mise en place et de prospective de la MGP au moment de la dissolution de la mission de préfiguration, “l’attachement manifesté par les élus à conserver et développer une structure de dialogue, de réflexion et d’étude“, et enfin le fait que Paris Métropole soit le “seul lieu regroupant tous les échelons de collectivités territoriales (communes, intercommunalités, MGP, départements, région) sur un périmètre ouvert, lui conférant une position stratégique dans la construction métropolitaine et la capacité à porter des travaux concertés et consensuels.”
L’association s’est ainsi fixée six objectifs pour l’année : développer une vision stratégique pour le Grand Paris, trouver les articulations entre les territoires et l’espace métropolitain et notamment travailler sur la nouvelle frontière créée par la constitution de la MGP, le dialogue entre le pouvoir politique, les habitants et les acteurs socio-économiques, la solidarité financière avec une proposition de refonte globale du système de péréquation en Ile-de-France, la transition écologique et l’évolution institutionnelle de la MGP et ses 12 territoires après 2020, date à laquelle les territoires devraient perdre leur fiscalité et où le président de la MGP devrait être élu au suffrage universel direct.
Le prochain bureau se tiendra dès ce mardi 2 février et le syndicat prévoit d’ores et déjà de réunir les 450 maires de l’Unité urbaine à une date ultérieure.
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