Président de l’UDI Val-de-Marne depuis 2013, après en avoir été le délégué dès le lancement du mouvement fin 2012, Laurent Lafon a été réélu à la tête de la fédération départementale ce samedi 11 juin.
Pour ce nouveau mandat de trois ans, le conseiller régional-maire de Vincennes a deux objectifs : poursuivre l’implantation du mouvement dans le département et préparer les élections de 2017, avec un focus tout particulier sur les législatives et les sénatoriales.
Actuellement, le mouvement de centre-droit compte un peu plus de 150 élus et 500 membres dans le département. Afin de se mettre en ordre de bataille, le bureau devrait s’élargir et la fédération désignera d’ici quelques semaines un délégué par circonscription législative.
Pas question en effet de faire tapisserie derrière LR dans les prochaines élections parlementaires. “Lors des élections régionales et départementales de 2015, nous nous sommes accordés sur une clef de répartition donnant conférant 30% au centre, nous veillerons à ce que la même répartition soit appliquée“, indique Laurent Lafon. Concrètement, l’UDI, qui investira ses candidats d’ici l’été, entend positionner des champions dans toutes les circonscriptions dont le député sortant n’est pas LR, avant de négocier un accord avec ses partenaires LR et Modem après les primaires LR de novembre 2016. En clair, c’est donc dans les circonscriptions sans député LR sortant mais gagnables par la droite, que l’UDI entend jouer sa carte, comme celles qui ont basculé à gauche à la faveur de la vague rose par exemple (la 3e gagnée par Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG) dans le sud du département, la 7e emportée par Jean-Jacques Bridey (PS) à Fresnes – L’Haÿ – Thiais-Chevilly… et la 6e prise par Laurence Abeille (EELV), à Fontenay-Saint-Mandé-Vincennes).
Même objectif concernant les sénatoriales. On se souvient qu’en 2011, aucun accord n’avait été trouvé et que s’étaient présentés des candidats LR, UDI et Modem, ce qui avait coûté le siège de Jean-Jacques Jégou (Modem). De l’autre côté, l’union de la gauche, avait permis d’obtenir 4 sièges sur 6 et de faire élire une sénatrice écologiste, Esther Benbassa.
Comme en 2013, Claude Slobodansky, élu municipal de Nogent-sur-Marne et membre du Parti radical, s’est présenté contre Laurent Lafon ce samedi mais n’a obtenu que 4% des voix contre 96% pour le président sortant.
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C’est peu dire que L Lafon n’est pas Charismatique. Son ambition: devenir sénateur et cette fois si, il a des chances d’y parvenir. En cela, il enfile les charentaises (sénatoriales bien sur) de feu Jean Clouet qui fut un Sénateur Maire e Vincennes pas ou peu connu à l’extérieur de son département, mais un pale notable, maître chez lui pendant de très longues années.
Pour cela, l’appartenance au tiède centre droit lui va bien.
De bien belles paroles qui n’auront comme finalité que la réédition du passé
Aux départementales la quasi-totalité des mandats obtenus par cette pseudo alliance est allé à l’UMP (sur le Canton de Boissy pas de candidat du centre) Aux régionales ce fut une véritable mascarade avec une liste d’une poignée d’élus monopolisant la représentation populaire
Sur le territoire 11 la droite a offert la présidence à la gauche pour éviter que ce soit un centriste qui le dirige
Un centre fort et indépendant est une utopie tant que ceux qui sont censés le représenter privilégieront leur poste à ce beau projet
“Un centre fort et indépendant est une utopie tant que ceux qui sont censés le représenter privilégieront leur poste à ce beau projet”
=> Un centre fort et indépendant est une utopie : pas besoin d’écrire plus.
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