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Politique locale | Val-de-Marne | 13/06/2016
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Réélu président de l’UDI Val-de-Marne, Laurent Lafon fixe le cap pour 2017

Réélu président de l’UDI Val-de-Marne, Laurent Lafon fixe le cap pour 2017

Président de l’UDI Val-de-Marne depuis 2013, après en avoir été le délégué dès le lancement du mouvement fin 2012, Laurent Lafon a été réélu à la tête de la fédération départementale ce samedi 11 juin.

Pour ce nouveau mandat de trois ans, le conseiller régional-maire de Vincennes a deux objectifs : poursuivre l’implantation du mouvement dans le département et préparer les élections de 2017, avec un focus tout particulier sur les législatives et les sénatoriales.

Actuellement, le mouvement de centre-droit compte un peu plus de 150 élus et 500 membres dans le département. Afin de se mettre en ordre de bataille, le bureau devrait s’élargir et la fédération désignera d’ici quelques semaines un délégué par circonscription législative.

Pas question en effet de faire tapisserie derrière LR dans les prochaines élections parlementaires. “Lors des élections régionales et départementales de 2015, nous nous sommes accordés sur une clef de répartition donnant conférant 30% au centre, nous veillerons à ce que la même répartition soit appliquée“, indique Laurent Lafon. Concrètement, l’UDI, qui investira ses candidats d’ici l’été, entend positionner des champions dans toutes les circonscriptions dont le député sortant n’est pas LR, avant de négocier un accord avec ses partenaires LR et Modem après les primaires LR de novembre 2016. En clair, c’est donc dans les circonscriptions sans député LR sortant mais gagnables par la droite, que l’UDI entend jouer sa carte, comme celles qui ont basculé à gauche à la faveur de la vague rose par exemple (la 3e gagnée par Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG) dans le sud du département, la 7e emportée par Jean-Jacques Bridey (PS) à Fresnes – L’Haÿ – Thiais-Chevilly… et la 6e prise par Laurence Abeille (EELV), à Fontenay-Saint-Mandé-Vincennes).

Même objectif concernant les sénatoriales. On se souvient qu’en 2011, aucun accord n’avait été trouvé et que s’étaient présentés des candidats LR, UDI et Modem, ce qui avait coûté le siège de Jean-Jacques Jégou (Modem). De l’autre côté, l’union de la gauche,  avait permis d’obtenir 4 sièges sur 6 et de faire élire une sénatrice écologiste, Esther Benbassa.

Comme en 2013, Claude Slobodansky, élu municipal de Nogent-sur-Marne et membre du Parti radical, s’est présenté contre Laurent Lafon ce samedi mais n’a obtenu que 4% des voix contre 96% pour le président sortant.

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