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Grands projets | Val-de-Marne | 02/02/2016
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Rive droite de la Seine piétonne dès 2016 : les élus du Val-de-Marne s’inquiètent

Rive droite de la Seine piétonne dès 2016 : les élus du Val-de-Marne s’inquiètent © Luxignon

Une vingtaine de conseillers départementaux de tous bords politiques ont auditionné ce lundi 1er février l’adjoint au maire chargé des transports, Christophe Najdovski, à propos du projet de piétonnisation des berges de Seine de la rive droite à Paris dès l’été 2016. Une date un peu trop proche pour les élus. Le point sur le projet et les inquiétudes.

Cette audition a permis au maire-adjoint de Paris de présenter le projet et son calendrier, ainsi qu’une étude de circulation de la mairie de Paris sur les effets de cette mesure et les reports éventuels de trafics sur d’autres axes. L’étude prévoit notamment un temps trajet jusqu’à 15 minutes supplémentaires.

Le projet

Concrètement, les quais seront fermés à la circulation automobile sur une longueur 3,3 km, du tunnel des Tuileries (1er) au bassin de l’Arsenal (4e). Le projet a été approuvé par le Conseil de Paris de décembre 2015, après une consultation des Parisiens. Cette piétonnisation devrait intervenir dès l’été 2016, dans le prolongement de Paris Plage. Cet aménagement de la rive droite intervient quelques années après celui de la rive gauche, déjà piétonne du Pont Royal au Pont de l’Alma depuis deux ans.  4,1 millions de visiteurs ont été accueillis sur les berges piétonnes de la rive gauche, motive la ville de Paris. Au programme de cette nouvelle rive piétonne :  équipements sportifs, des jeux pour enfants, buvettes,espaces culturels voire discothèque dans les tunnels, marché flottant sur les bateaux, espaces de coworking… Avec une contrainte néanmoins, que ces équipements puissent se désinstaller facilement en cas de crue.

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Transports en commun alternatif et parking de rabattement

Principale inquiétude des élus Val-de-Marnais : la  date prévue, à savoir l’été 2016. “La livraison des nouvelles infrastructures de transports en commun (notamment la Ligne 15 du GPE) susceptibles de répondre au transfert voiture/transports en commune ne sera réalisée que dans plusieurs années”, rapporte Daniel Guérin (MRC), président de la commission transports-aménagement du conseil départemental.au sein du Conseil départemental du Val-de-Marne. “De même, les élus ont alerté sur l’absence de parkings de rabattage vers les transports en commun (cf. gare Pompadour) voire de la fermeture de certains (projet à la gare des Ardoines) ce qui freine l’accès aux transports en commun des val-de-marnais qui utilisent aujourd’hui leur voiture pour aller travailler à Paris“, poursuit l’élu. Plusieurs conseillers départementaux se sont également inquiétés des effets de ce projet sur la circulation dans les communes riveraines de Paris.

Pollution de l’air

Concernant la pollution, les élus se sont interrogés sur l’impact réel de la fermeture  dans la mesure sur la qualité de l’air dans la mesure où la circulation sera transférée des berges vers les quais haut, générant davantage d’embouteillages.

Paris et sa banlieue

Pour se rassurer sur tous ces points, les élus ont demandé une étude complémentaire spécifique  sur les conséquences de cette fermeture dans le Val-de-Marne. “Ils ont également alerté sur le fait qu’un tel projet ne devait pas apparaître comme une mesure visant d’abord les habitants de la banlieue à Paris”, insiste Daniel Guérin.

Un vœu de la commission aménagement-transport devrait être présenté lors de la prochaine séance du Conseil départemental pour affirmer la position des élus val-de-marnais.

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