A quelques jours des élections des représentants de parents d’élèves qui se tiendront les vendredi 7 et samedi 8 octobre, qu’est-ce qui préoccupe les parents d’élèves ? Interviews de Myriam Menez, présidente de la Peep 94, et Gilles Poletti, président de la FCPE 94.
Suite de la réforme des rythmes scolaires toujours, avec cette année une tension également sur l’étude surveillée, spécifique au département en raison de la dissolution de l’association départementale qui s’en chargeait auparavant, vigilance sur les remplacements, interrogations sur la réforme du collège et son impact sur l’enseignement des langues, orientation et débouchés au lycée, telles sont les préoccupations des deux présidents de fédération de parents d’élèves du Val-de-Marne en cette rentrée.
Où ont été pris les postes liés aux ouvertures de rentrée?
Alors que trente classes ont été ouvertes quelques jours après la rentrée sans qu’il n’y ait eu en parallèle d’ouvertures de postes spécifique au département, les parents s’interrogent sur le principe des vases communicants… “Nous avons constaté des effectifs élevés dans les classes, malgré les ouvertures tardives en primaire, et nous inquiétons du contingent sur lequel ont été pris les enseignants correspondant à ces ouvertures car, à notre connaissance, il n’y a pas eu de création de postes complémentaires annoncée dans le Val-de-Marne à la rentrée. Nous craignons donc que ces derniers aient été pris sur les réserves de remplaçants, ce qui présagerait d’une année très compliquée, comme l’année dernière. Nous envisageons du reste l’ouverture d’une plate-forme pour signaler les profs absents afin de pouvoir établir des statistiques“, indique Gilles Poletti, président de la Fcpe 94.
Etudes surveillées et réforme des rythmes scolaires
En primaire, la question des études surveillées et des activités péri-scolaires liées à la réforme des rythmes continue de mobiliser les parents. “La mise en oeuvre des temps d’étude ou d’activités après l’école dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires coûte de plus en plus cher aux parents“, relève Myriam Menez, présidente de la Peep 94. “Les expérimentations issues de la réforme des rythmes scolaires se prolongent sans réelle évaluation, ni de l’Education nationale, ni des collectivités territoriales, regrette également Gilles Poletti. Les PEDT (Projets éducatifs territoriaux) sont souvent bouclés à la va vite sans réelle concertation, et ne sont finalement que des coquilles vides sans cohérence pédagogique qui servent à justifier un dépôt de projet , un financement de la Caisse d’allocations familiales… ”
Réforme du collège et tensions sur l’Espagnol
Au collège, le point de vigilance numéro un des parents d’élèves sera cette année la mise en place de la réforme du collège. “Dans la plupart des cas, il n’y a pour l’instant pas de visibilité sur ce qui va évoluer, en dehors de la deuxième langue dès la classe de cinquième“, note Myriam Menez. Les parents pointent notamment une mise en place un peu lente des EPI (Enseignements pratiques interdisciplinaires), encore en phase de calage. “La marge de manœuvre laissée aux collèges sur certains enseignements provoque aussi des surprises. Certains parents découvrent par exemple qu’il n’y a plus de Latin dans leur établissement”, pointe Gilles Poletti. Un changement a en effet été bien perçu par les parents, c’est celui qui concerne l’enseignement des langues. “La réforme du collège nécessite 25% d’heures de cours en plus en LV2 et il faut donc trouver plus de profs, ce qui pèse sur le collège et le lycée. Il y a notamment des tensions sur les professeurs d’Espagnol”, constate Gilles Poletti. “Alors que la réforme aurait pu permettre d’élargir l’offre linguistique à d’autres langues comme le Chinois, tout a été misé sur l’Espagnol, l’Allemand étant pour sa part réduit aux classes bilangues pour sélectionner les élèves. Du coup, nous manquons de professeurs d’Espagnol!“, abonde Myriam Menez.
Lycée : un temps d’orientation délicat
En dehors d’ouvertures de classes de dernière minute dans certains établissements, ce qui préoccupe le plus les parents concernant le lycée concerne les questions d’orientation. Depuis la rentrée 2015 en effet, un décret a supprimé le redoublement en seconde, sauf cas exceptionnel, privilégiant une orientation dans une section pas forcément choisie au départ. “Cette année, il y a eu une arrivée pléthorique d’élèves en STMG. Cela dévalorise ce bac et ne correspond pas à un vrai projet des élèves. Il nous faut absolument faire un meilleur travail d’orientation en seconde“, alerte Myriam Menez.
Bac pro sans affectation
Pour ceux qui choisissent une section professionnelle, reste ensuite à en faire quelque chose. “Les élèves diplômés de bac pro ont du mal à trouver une place à l’université ou en BTS. A quoi sert-il de motiver les jeunes en bac pro s’il se heurtent ensuite à un mur?“, questionne Gilles Poletti, qui reconnait également que les fédérations de parents d’élèves sont moins présentes dans les sections professionnelles. “Les parents habitent généralement plus loin et il y a également une distance socio-culturelle avec l’institution.”
Parmi les points positifs, les parents relèvent toutefois moins de difficulté dans les affectations au collège et lycée cette année.
mercredi 12.10.2016
@Sébastien Baudouin
Aujourd’hui mardi 12.10.2016: les élections ont eu lieu vendredi dernier 7.10.2016 et les vacances de la Toussaint débutent jeudi prochain 20.10.2016 (déjà,sic!).
Sébastien Baudouin, les parents et les élèves sont heureux de lire que vous agissez (voir vos commentaires ci-dessus), mais ils seraient comblés et surtout – soulagés – si vous obteniez des résultats et si vous aviez des solutions aux problèmes brûlants et bien concrets qu’ils vous ont signalés. C’est bien pour cela que vosu êtes représentant FCPE
Ça sera pour quand ? Dans le meilleur des cas après les vacances de la Toussaint et dans le pire des cas, en janvier 2017 ?
Aviso,
… Et vous osez parler de mon «omniscience» ?!
Tout lecteur qui s’astreindra à lire vos interventions ne pourra que déplorer le pullulement de vos contradictions et contresens.
Consternante logorrhée stérile agrémentée d’auto-suffisance, étalées à la vue de tous, par pur plaisir narcissique.
Un seul exemple de votre fatuité s’il en fallait un, laquelle fatuité n’a d’ailleurs pas encore réussi à vous étouffer (prosaïquement s’entend):
«Si d’aventure l’énergie que vous mettez à critiquer était entièrement dévolue à participer au fonctionnement de la vie en communauté, je suis prêt à parier que les choses avanceraient à coup sûr….»
Mais qu’en savez-vous donc, Aviso ??! Aviso, ça va les chevilles ?
LOL !!!
Nous multiplions les formes d’action… avec nos modestes moyens :
cf. : http://m.leparisien.fr/saint-maur-des-fosses-94100/la-fcpe-de-saint-maur-reclame-la-devise-francaise-sur-les-ecoles-06-10-2016-6180795.php
Et nous interpellons tous les élus concernés, quelle que soir leur couleur politique ! Pour le primaire, (bâtiments, ATSEM… et le périscolaire : étude, ateliers soleil…) l’élu concerné est le Maire, c’est pour cela que nous l’interpellons. Nous le faisons aussi auprès de d’autres élus notamment d’opposition (donc d’une autre couleur politique) afin qu’ils interviennent en commissions et en Conseil municipal… Nous interpellons l’éducation nationale (IEN, DASEN…) parallèlement, et pour d’autres sujets, notamment pour le secondaire, les élus départementaux (majorité de gauche) et régionaux (majorité de droite)… Il est trop simple et réducteur de parler d’un “évident parti-pris de la FCPE dont [je] adhérent, auprès d’instances de gauche”. Même si de doute évidence (mais vous avez le droit d’en douter), les élus de gauche sont plus à l’écoute que ceux de droite…
Et nous avons contacté aussi l’IFAC, qui répond difficilement, et qui est incapable pour l’instant de nous apporter de bonnes réponses aux difficultés rencontées.
La critique est facile, l’action plus difficile… et les “y’a qu’à, faut qu’on !” nombreux !
Rendez-vous dans l’action… et non plus dans ce jeu de “ping pong” peut constructif, et qui ne fait pas avancer les causes pour lesquelles nous nous mobilisons, dans l’intérêt de nos enfants avant tout.
Cordialement,
Sébastien Baudouin
erratum:
[…] pour que le job pour lequel ils ont mis la main à la poche comme ci (via les impôts locaux) et comme ça (via la facture de l’IFAC) soit bien effectué, et ce, dans le souverain intérêt de l’instruction de leur enfant.
Beaudouin Sébastien et Aviso;
Monsieur et Madame ?
Assurément, au regard du contenu de vos commentaires respectifs nous allons gagner, et du temps, et de l’énergie.
Donc le 1er d’entre vous est élu/représentant d’APE et le 2e est, soit représentant de la mairie soit “cul et chemise” avec elle, ce qui en somme revient au même, car dans les deux cas, il en défend ici les intérêts.
Et donc (bis) pas d’erreur, quelle aubaine, je n’aurai pas à faire deux commentaires séparés ! Bingo !
Ce qui suit vous est donc (ter) destiné, à l’un, comme à l’autre :
Parents dignes de ce nom que nous sommes tous trois ici, nous ambitionnons naturellement que nos enfants atteignent le plus haut degré de réussite dans leur instruction, n’est-ce-pas un splendide postulat de départ ? Ambition commune tout ce qu’il y a de plus conforme et en symbiose avec les valeurs défendues par notre belle République et les grands hommes qu’elle cite en exemple.
Rappelons-nous donc (quater) tout à notre propos, les mots de deux éminents prix Nobel qui nous ont précédés, l’un prix Nobel en Sciences et l’autre en Lettres:
1/
Einstein:
“Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent et ne font rien.”
Pour contextualiser ce qu’Einstein nous dit Beaudouin Sébastien:
Ainsi, avez-vous fait dites-vous, des démarches auprès du maire, démarches qui sont restées lettre morte. Eh bien, ce n’est pas du tout sorcier; ce qu’Einstein vous dit, Beaudouin Sébastien, c’est de vous obstiner à agir – sans doute différement , – sans doute auprès d’autres instances que la mairie: des instances de droite certes, mais aussi, nonobstant l’évident parti-pris de la FCPE dont vous êtes adhérent, auprès d’instances de gauche – aussi -, dont la langueur patente à tous les niveaux du pouvoir, n’est que le reflet du calendrier politique de 2017. Secouez-les donc vos camarades des hautes sphères, tant qu’il est temps, Beaudouin Sébastien, et ô miracle, vous obtiendrez des résultats, avant 2017 !
Quand une stratégie ne gagne pas Beaudouin Sébastien, on en change, a fortiori quand on est, comme vous l’êtes, dûment élu, impliqué et mandaté pour cela, par les parents-électeurs (et contribuables) qui sont en droit d’obtenir des résultats tangibles pour leurs enfants, en contrepartie de leur bulletin de vote, de la confiance qu’ils vont ont témoignée, et conformément aux valeurs de la République.
Hugo:
“L’éducation c’est la famille qui la donne, l’instruction c’est l’Etat qui la doit”.
Pour contextualiser ce qu’Hugo nous dit Aviso:
Vous n’êtes pas sans savoir que la soi-disante «étude» imposée aujourd’hui par les mairies de Saint-Maur et Ormesson et par leur sous-traitant sous contrat, IFAC, n’a d’étude que le nom (*).
Aucune étude dirigée n’est mise en place cette année, non, aucune étude digne de ce nom, que ce soit en contrepartie d’une subvention de la mairie (par le biais des impôts locaux versés par les contribuables-parents comme ce fut le cas jusqu’à l’an dernier), ni même comme cela a été instauré cette année sans concertation aucune, en contrepartie d’une facture adressée par l’IFAC directement aux parents-contribuables. En somme, pour utiliser une expression bien d’aujourd’hui, les parents-contribuables sont des «perdants-perdants» depuis cette année; d’une part, ils payent docilement leurs impôts locaux et de l’autre, ils payent docilement l’étude.
Pourtant, singulièrement, dans les deux cas, leur enfant ne bénéficie pas d’une prestation d’étude digne de ce nom ! Bref, les parents-contribuables-électeurs-dindons-salariés, payent pour un grand RIEN. Sans oublier qu’après leur dure journée de labeur à 19h, au lieu de dîner tranquillement avec leur enfant, les parents-contribuables-électeurs-dindons-salariés-sur-les-rotules, se voient dans l’obligation de rempiler et de coacher leur enfant pendant une demi heure au moins (les devoirs n’ayant pas été faits à l’«étude») afin que le job pour lequel, eh oui , vous l’aurez compris, pour que ledit job pour lequel ils ont mis à la poche comme ci (via les impôts locaux) et comme ça (via la facture de l’IFAC) est bien effectué, et ce, dans le souverain intérêt de l’instruction de leur enfant.
Vous imaginez le tableau Aviso, au crépuscule tombant, quand en plus il y a plusieurs enfants ?
Or, Aviso, quand un sous traitant ne preste pas un service à la hauteur, eh bien, en République, on en change ! Ou bien encore Aviso, en République, on change de formule, a fortiori quand on est comme vous l’êtes, dûment élu/employé/consulté pour cela, par les parents-contribuables-électeurs, lesquels sont en droit d’obtenir des résultats tangibles pour leurs enfants, en contrepartie du bulletin de vote et de la confiance qu’ils vont ont témoignée, et conformément aux valeurs de la République (bis) !!
Fin de la démonstration.
Beaudouin Sébastien et Aviso:
Vous avez quatre heures; à 16 heures je relève les copies !
(*): Si tant est que le vocable de «garderie» ou de «permanence» serait, il est vrai, plus seyant pour cette prétendue prestation (sic!).
Monsieur / Madame (Rayer la mention inutile) Duthilleul,
CLAP !…..CLAP !…. CLAP !…. CLAP !…..
Je n’aurais qu’un mot : BRAVO !
BRAVO de cette brillante, vibrante et presque “poignante” démonstration pleine de référence.
Je n’aurais moi-même mieux illustré mes propos concernant ceux qui glosent et nous rappellent les plus belles heures de l’histoire culturelle et démocratique Française sans proposer l’once d’un début de solution.
Contrairement à ce que vous semblez croire, je ne suis pas lié à une quelconque mairie, pourtant je suis proche d’une personne qui s’investi complétement, totalement et sans compter pour sa commune. Je pense également que Monsieur Beaudouin, au delà de ses convictions politique ou personnelles, investit énormément de temps dans son activité associative.
Par conséquent, voir les personnes dénigrer le travail et cracher comme vous le faites sur ce qui est fait m’est intolérable.
Que ne vous inscrivez vous pas dans une association de parent d’élève pour faire valoir vos idées et vos solutions qui, j’en suis sûr, ne manqueront pas d’être étudiées ???
Que ne vous présentez vous pas à des élections pour pouvoir déclamer votre prose remarquable devant des assemblées conquises ?
Si d’aventure l’énergie que vous mettez à critiquer était entièrement dévolue à participer au fonctionnement de la vie en communauté, je suis prêt à parier que les choses avanceraient à coup sûr….
Mais en l’espèce, comme je le disais en introduction, vous n’avez fait que confirmer la conclusion de ma première intervention en mettant (avec brio, je le concède) votre plume au service d’une démonstration qui n’aboutit à AUCUNE SOLUTION CONCRETE !
Une prose pleine de dogme et vide de sens et de solution….
Et je finirais par une simple remarque sur votre citation d’Hugo,
« L’éducation c’est la famille qui la donne, l’instruction c’est l’Etat qui la doit »
Cette citation porte en elle un déséquilibre, on y parle d’un DEVOIR de l’Etat et d’un DON de la famille….
Il me semble toutefois que l’éducation est un devoir des parents… Pour l’instruction, je vous invite à prendre votre bâton de pèlerin et à vous présenter auprès de l’Education Nationale et non auprès des mairies. A moins que nous ne parlions là de votre hiérarchie ….
J’allais oublier :
Les impôts locaux auxquels vous faites référence sont utilisé , me semble t-il pour le fonctionnement et l’entretien de la commune et de tous les équipements et services publics communaux. Ce qui implique les écoles en tant que bâtiment et les centres de loisir en tant que service. La partie éducative est, pour sa part dévolue à l’Education Nationale….
Et pour finir, si vous connaissez si bien le dossier, vous ne sauriez ignorer que l’IFAC était la seule alternative crédible à la situation… Vous trouverez sur un autre article du présent site les discussions liées aux difficultés rencontrées avec d’autres offres.
Mais peut être cela a t-il échappé à votre omniscience…
Si seulement les APE faisaient quelque chose !
A Ormesson et Saint-Maur-des-Fossés, à l’initiative des maires et sans concertation préalable, ou à tout le moins, avec un laissez-faire patent des APE, un organisme privé et payant (par les parents) s’est vu confier la responsabilité de l’«étude»; organisme qui revendique ouvertement ne pas faire de soutien aux devoirs mais qui preste, je cite: «une étude surveillée» (par opposition à une étude dirigée), ce qui revient à faire grosso-modo, ce que l’on nommait autrefois dans les collèges et lycées «de la permanence».
Il faut pourtant bien savoir qu’en l’occurence nous sommes en présence d’élèves de collèges et de lycées, mais aussi et surtout, de primaire, qui ne sont évidemment pas encore suffisamment autonomes pour faire leurs devoirs sans un accompagnement.
Dans ce constat désastreux où les parents rentrent d’une journée de travail en ayant laissé leur enfant à l’étude – à leurs frais – en pensant que les leçons sont sues et les devoirs faits, nombreux sont ceux qui constatent à 19h, que leur enfant n’a rien fait !
Où sont les APE, que font-elles, dans ce contexte ?
On en déduit qu’elles attendent, dans le meilleur scénario possible, d’être élues aux élections du 7/10/16 afin de réagir efficacement ?
Il y a urgence ! En ne bougeant pas, comme c’est le cas depuis plusieurs années, la PEEP et la FCPE qui brillent par leur inertie, laissent la voie libre aux mises en oeuvre des maires et prennent tacitement leur parti !
Cette année, pour la rentrée 2016-17 la différence notoire, et pas des moindres (à Saint-Maur en particulier), c’est que les parents doivent mettre la main à la poche pour payer une prestation «d’étude» qui n’en est pas une !
Monsieur ou Madame Duthilleul,
Vous semblez vouloir “encore une fois politiser la question”….
Pourtant :
> L’étude surveillée est la formule qui était jadis assurée par les instituteurs volontaire et qui est aujourd’hui assurée dans la majeure partie des cas par des enseignants volontaires.
Par conséquent, la formule est la même …. et si vous souhaitez que vos enfants aient fait leurs devoir lorsque vous rentrez chez vous, vous pouvez tout a fait prendre une étudiante en emploi a domicile….
Vous semblez critiquer vertement les politiques menées à Ormesson et à Saint Maur, et bien le rôle des APE…. Mais vous, que faites vous pour aider ou participer à la vie de votre ville ?
La critique est facile, et la votre est rapide… Mais l’art est toujours difficile, et pas à la portée de tout le monde, visiblement.
M. ou Mme Duthilleuil, vous êtes bien mal informé(e). La municipalité de Saint-Maur a refusé toute concertation avec les APE (même si des réunions d’information ont eu lieu… où les APE recevait que de l’info descendante !) . Il n’y a pas eu de “laissez-faire patent”, car les 3 APE de Saint-Maur ont déposé en janvier lors du conseil d’école de chaque école, une motion dénonçant l’absence de concertation sur les nouveaux horaires mais aussi sur le contenu et les intervenants du périscolaire… redoutant une rentrée difficile notamment pour l’étude ! Ce qui est le cas.
Voici, pour preuve de notre action, la dernière lettre ouverte que nous venons d’adresser à M. le Maire et qui est restée, à ce jour, sans réponse ! Sébastien Baudouin, co-secrétaire de l’Union locale FCPE de Saint-Maur
Lettre ouverte à Monsieur Berrios
Maire de Saint-Maur-des-Fossés
Monsieur le Maire,
Parents d’élèves de l’Union locale FCPE, porte-voix des parents saint-mauriens, nous vous interpellons sur deux sujets : la mise en place difficile de l’étude dans la majorité des écoles de notre ville et l’organisation et le choix des activités périscolaires annoncées.
• Mise en place de l’étude :
De nombreux parents sont forts mécontents, et faute de réponses satisfaisantes de votre part et de l’IFAC (association gestionnaire), ce mécontentement ne fait que accroître.
En effet, depuis la rentrée, l’étude n’est pas toujours assurée (voire plus du tout), ce qui n’est pas acceptable.
De plus, contrairement à votre engagement et à celui de l’IFAC, l’étude n’est pas toujours encadrée par des enseignants, remplacés en urgence par des animateurs municipaux, voire du personnel municipal non animateurs.
Nous vous avions alerté dès début juin sur les difficultés de mise en place, notamment faute de directeurs et d’enseignants volontaires.
Cette situation n’a que trop duré. Des réponses concrètes doivent être apportées et rapidement.
• Organisation et choix des activités périscolaires :
Nous vous faisons part de notre désaccord concernant l’organisation et le choix des activités périscolaires annoncées :
– elles ne sont proposées qu’un soir par semaine par enfant, avec un soir qui peut changer d’un trimestre à l’autre,
– elles sont payantes, sans prise en compte des revenus des familles, et sans modulation pour les mois comportant des vacances,
– elles sont programmées après 16h30 et à la place de l’étude,
– les familles devront réinscrire leur(s) enfant(s) chaque trimestre, sans savoir s’il y aura de la place pour leur(s) enfant(s) pour l’activité choisie, le soir choisi…
Nous sommes loin d’un des objectifs de la réforme des rythmes scolaires qui devaient dégager du temps les après-midi et permettre, notamment aux enfants qui n’ont pas d’activités extrascolaires, d’avoir des activités périscolaires (sur « l’ancien » temps scolaire).
Les locaux de nos écoles sont déjà sur-occupés. Sont-ils équipés pour la tenue des activités périscolaires annoncées ? Qu’en est-il sur le point de la sécurité ?
Nous nous interrogeons sur la pertinence des intervenants extérieurs annoncés, aussi bien sur leurs qualifications, sur les activités proposées, que sur leur statut !
Une partie des activités périscolaires va être effectuées par une entreprise privée, qui interviendra, certes, en dehors du temps scolaire, mais au sein de l’école publique. Nous en prenons actes et nous dénonçons fortement l’entrée d’une entreprise privée dans l’école de la République.
Et nous nous interrogeons sur la pertinence des activités proposées, notamment sur les visites du patrimoine saint-maurien, dont une église.
Nous ne pouvons que vous rappeler notre attachement au principe de laïcité, d’où notre questionnement sur la visite d’un lieu de culte, sans garantie sur les qualités de l’intervenant et sur le contenu pédagogique.
Enfin, nous regrettons la diminution du temps du sport à l’école. Nos enfants ne bénéficieront plus des interventions des éducateurs sportifs municipaux que sur deux trimestres, contrairement aux années passées où ils en bénéficiaient sur toute l’année.
Afin d’échanger sur ces constats et questions, nous souhaiterions vous rencontrer au plus tôt.
Nous vous remercions de donner suite à cette demande, et vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos sentiments les meilleurs.
L’union locale FCPE Saint-Maur-des-Fossés
Contact : fcpesaintmaur@gmail.com
Bouh ! A bas la politisation des associations de parents d’élèves !!!!!
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