Depuis les attentats, l’Etat a proposé aux villes de leur mettre à disposition des armes issues de son stock pour équiper leur police municipale, et les communes semblent avoir reçu le message 5 sur 5.
“Il est difficile de trouver de la place dans les organismes de formation car toutes les communes font la même chose“, confie Christian Cambon, sénateur-maire LR de Saint-Maurice. Mardi 5 janvier, l’élu avait annoncé l’armement de sa police en 2016 à l’occasion de sa séance de voeux, tandis que son collègue de Charenton-le-Pont, Jean-Marie Brétillon, en avait fait de même la veille.
“Pendant longtemps je n’étais pas favorable à l’armement mais deux policières municipales ont péri sous les balles près de chez nous ces dernières années (ndlr, Aurélie Fouquet, agente à Villiers-sur-Marne, lors d’une fusillade en 2010, et Clarisssa Jean-Philippe, agente à Montrouge, tuée par Amedy Coulibaly la veille de l’attentat à l’Hypercacher en janvier 2015). Et puis, les agents le demandaient depuis longtemps. En outre, les polices municipales concourent de plus en plus souvent à des missions en collaboration avec la police nationale, même si la première ne peut en aucun cas remplacer la seconde, motive l’élu. Mais attention, il ne s’agit pas jouets de Noël. Il faut l’accompagner d’une formation adaptée. En face, les personnes qui ont perpétré des attentats terroristes ont été entraînées dans des camps!” A Saint-Maurice, les 11 policiers municipaux assermentés seront équipés en Magnum 357 après une formation de plusieurs semaines.
D’autres communes se préparent également à équiper leur police d’armes à feu comme Villeneuve-le-Roi, Saint-Mandé, Saint-Maur-des-Fossés. Plusieurs l’ont déjà fait depuis plusieurs années à l’instar de Bry-sur-Marne, Villiers-sur-Marne, Nogent-sur-Marne.
“Villiers-sur-Marne a été la première ville du département à armer sa police municipale en 2009, deux ans avant l’assassinat d’Aurélie Fouquet“, se souvient son député-maire LR, Jacques-Alain Bénisti. Et lors de la fusillade en voiture qui a coûté la vie à Aurélie Fouquet, son coéquipier a eu la vie sauve car il a réussi à contrattaquer en envoyant une balle dans la tête d’une personne qui mitraillait en face. Cette histoire est connue de tous les policiers municipaux du département. L’armement des policiers municipaux vise à les protéger et non pas à leur confirer des missions de police nationale”, insiste l’élu. Aujourd’hui, les 12 policiers municipaux de Villiers-sur-Marne sont armés.
Au total, près d’une douzaine de polices municipales du département seront prochainement dotées d’armes à feu. A L’Haÿ-les-Roses encore, la réflexion pourrait s’engager. A Maisons-Alfort en revanche, cette perspective n’est pas à l’ordre du jour.
Quand on voit le niveau d’incompétence de certains policiers municipaux, il n’est peut-être pas souhaitable de leur confier une arme.
Vu la hausse de la délinquance, toutes les villes du Val de marne devraient être équiper de police Municipale armée, ce qui est loin d’être le cas. Comme pour la télésurveillance, il y a toujours de la réticence de la part de l’extrême-Gauche dans son ensemble qui préfère donner des subventions à divers associations inutiles ou de la culture stérile qui n’intéresse pas du tout les délinquants. En même temps, quand on voit l’urbanisation décadente et la politique qui consiste à entasser le plus de monde possible dans du béton, il ne faut pas s’étonner de la montée du communautarisme, des trafics et divers actes d’incivilités. Je vois toujours des jeunes en bas âge traîner en groupe, tard le soir, prêt à faire toutes les bêtises possibles et dégrader tout ce qui trouve : les parents ont aussi une part de responsabilité !
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