Réunis en intersyndicale le 14 mars dernier, quelques jours après la manifestation nationale qui a rassemblé 400 000 personnes dans les rues françaises, les organisations val-de-marnaise de la CGT, FO, Solidaires, FSU, et le syndicat étudiant UNEF tenaient ensemble une conférence de presse ce mercredi 16 mars à Créteil pour affirmer leur union.
“Notre position est claire depuis le début : on est contre la philosophie de ce projet de loi, donc on exige son retrait pur et simple“, insistent en choeur Philippe Leprat et Julien Léger (CGT), Marc Bonnet (FO), Jean Amar (FSU), Thierry Lescant (Solidaires), et Luc Bénizeau (SNUDI-FO). “Cette réforme nous propose d’être précaire tout au long de notre carrière. On le refuse : on est déjà assez précaire quand on fait nos études et qu’on entre dans la vie active“, abonde Taylan Tuzlu, président de l’UNEF à l’Université Paris-Est Créteil (UPEC). En première ligne dans la mobilisation, les étudiants se réuniront dès ce jeudi 17 mars en Assemblée Générale pour décider des suites à donner à leur mobilisation avant de rejoindre la manifestation nationale à Paris, qui partira de la place de la République à 13h30 pour rejoindre la place d’Italie. Dans plusieurs lycées du département, des élèves ont prévu de rejoindre le mouvement.
“On va soutenir les jeunes qui ont pris conscience de la situation“, explique Marc Bonnet, qui appelle les opposants au projet à manifester aux cotés des jeunes tous les jeudis. “Dans les écoles, dont certaines sont occupées depuis ce matin, des AG auront lieu dans les jours à venir pour voir comment on peut se greffer à la mobilisation du 24 et surtout du 31 mars“, ajoute Luc Bénizeau. Les enseignants et parents d’élèves du Val-de-Marne défileront également devant le Ministère de l’Education Nationale le 23 mars prochain. “Ce projet de réforme El Khomri amplifie d’autres dispositifs“, s’inquiète Marc Bonnet. “Par exemple, dans le département, une entreprise a établi le record de 17 ruptures conventionnelles de contrat” , détaille-t-il.
Les syndicats indiquent qu’ils vont organiser des AG dans leur entreprise et lancer des pétitions communes pour mobiliser les personnels en vue des rassemblements des 24 et 31 mars prochain.
Ce gouvernement qui sait réprimer (48 enquêtes judiciaires sur les agissements de la police suite aux manifs. qui ont lieu depuis le mois de mars)mais ne sait pas négocier ni même dialoguer est irresponsable.Il serait temps,pour le gouvernement,d’éteindre l’incendie qu’il a provoqué.Retirer la loi “précarité du travail” serait sage.Il est urgent d’OUVRIR des négociations sérieuses sur le marché du travail (compte pénibilité,formation professionnelle,médecine et inspection du travail…etc)et de renoncer à l’autoritarisme.Le gouvernement veut enfumer les salariés :la “crise sociale” ne fait que commencer.
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