Fin 2014, Champigny-sur-Marne avait été sous les feux des projecteurs après que la mère d’un jeune de la ville, Mickael Dos Santos, ait un temps identifié (avant de se rétracter) son fils sur des vidéos de Daech mettant en scène une série de décapitations de soldats syriens. Durant toute cette semaine, ce-sont douze autres présumés djihadistes, dont plusieurs sont issus de la ville, qui comparaissent à la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Comment ont-ils été embrigadés avant de recruter eux -mêmes ? Comment le réseau fonctionne-t-il ? C’est ce que doit comprendre la Chambre au terme de cette semaine, alors qu’à peine la moitié des accusés est présente de manière effective dans le box des accusés, les autres étant encore en Syrie, certains étant même peut-être morts. La plupart y sont partis en 2013. Principale personnalité à être étudiée, bien qu’absente, celle de Mustapha Mraoui, imam autoproclamé de la mosquée Al Islah de Villiers-sur-Marne, soupçonné d’avoir organisé la filière.
En décembre 2015, c’est une filière en partie issue de Thiais qui avait été jugée au Palais de justice de Paris.
Ces individus passés à l’ennemi en temps de guerre ‘et oui, on est en guerre’ on appelle çà des traitres, et c’est un tribunal militaire qui devrait les juger, avec la peine de mort envisageable.
Un individu de quelque nationalité soit-il qui passe à l’ennemi est un traître mais en la circonstance n’ayant pas d’uniforme de l’armée de leur pays, ils ne peuvent être jugés que par un tribunal civil qui maintenant n’a plus la possibilité de prononcer la condamnation suprême et c’est bien dommage.
J’apprend que les traitres, militaires en civil ou civils armés, ne peuvent être jugés, EN TEMPS DE GUERRE par un tribunal militaire.
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