Fin septembre, le tribunal correctionnel de Créteil a été conduit à juger une drôle d’histoire, qui aurait pu s’achever en drame, celle d’un pilote de ligne de Royal Air Maroc, en cavale sans le savoir pour avoir décollé d’Orly en août 2010, conscient que son appareil avait une fuite de kérosène…
Une enquête est alors ouverte qui donne lieu quatre ans plus tard à un procès auquel le pilote ne se présente pas, n’étant pas au courant, et continuant même tranquillement à voler, n’ayant pas été informé par sa compagnie qu’il y avait un souci. Finalement, ce n’est qu’en mars de cette année, à l’occasion d’un atterrissage à Nantes, que le pilote est arrêté, à l’occasion d’un contrôle de routine… Au terme de ce second procès, le pilote a cette fois été condamné à 10 000 euros d’amende, contre 8 mois d’emprisonnement lors de son premier procès.
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Le pilote est arrêté quatre ans plus tard à l’occasion d’un contrôle de routine… pour des frais qui auraient pu tourner au drame. Le pilote se voit jugé d’une amende… Et la compagnie, elle ? Qui n’a pas jugé bon de prévenir son pilote qu’elle faisait l’objet d’un jugement en France ?
Autre question : le pilote aura certainement eu plusieurs occasions d’atterrir en France durant ces quatre années… Personne ne l’aura remarqué ? La PAF ? Pas au courant ?
Cher Fescof…..On ne va pas se facher avec les Marocains pour une histoire de Kérozène qui fuit. Ils nous refilent des tuyaux au sujet des agités du Royaume perdu, nous développons une relation économique et en plus, ils retiennent les indésirables chez eux…Pour des raisons de stratégies politico-économiques, fermons les yeux…Ils font de même pour nos conneries.
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