21 conseillers municipaux d’opposition de Villejuif ont écrit au préfet ce lundi 16 octobre pour réclamer une audience, considérant que la gestion communale est en “péril”, et que la majorité a commis un trop grand nombre “d’irrégularités”, en particulier concernant le dossier de la Bourse du travail.
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Bonsoir ou bonjour Madame Véronique Marquer,
Comme vous y allez !
Tout d’abord, oui l’abstention est dramatique. Le problème est que, d’une par les abstentionnistes ont chaque toujours plus de bonnes raisons, surtout à Villejuif, de na pas ou de ne plus voter mais, en même temps, ils dament la pistes à tous eux qui les en ont écœuré ! « Ne pas voter c’est donner 2 voix à ceux qui vous en ont écœuré. » Si les vainqueurs nous conviennent de moins en moins c’est bien grâce aux abstentionnistes qu’ils arrivent à gagner avec peu de suffrages. Mais tous les abstentionnistes veulent quand même que les rues soient propres, que la police vienne vite, que les poubelles soient ramassées et que les services publics, souvent conduits par un conseil municipal composé d’élu(e)s, remplisse ses fonctions. Voilà une contradiction ahurissante ; « je ne vote pas mais je veux qu’ils s’occupent de mon confort commun au quotidien ! » Malheureusement, notre Constitution ne précise pas encore un seuil minimum de suffrages exprimés pour que le résultat soit valable.
Concernant nos 15.8%, ils représentent 2 173 suffrages exprimés.
Maintenant, à vous lire, vous êtes écœuré ! Mais comme vous le dites et l’écrivez, Amen ! Mais amène-toi ! Oui, venez ! Engagez-vous ! Préparez votre liste et présentez-vous la prochaine fois ! Venez nous montrer comment faire ! Pour ma part j’accepte toute critique mais avec des solutions concrètes étayées sur des expériences, pas que des critiques, souvent justes, certes. Comme le disait Albert Einstein : « le problème n’est pas ceux qui font le mal, mais tous ceux qui ne font rien ! » Alors Amen, à part critiquer, vous faites quoi, vous ?
Je ne vous ai pas vu dans le public du Conseil Municipal de ce soir de 19h à 1h du matin… pour suivre en direct son déroulement avec les échanges, positions et postures de chacun !
Et bien tant mieux chère Madame si je vous ai mal comprise et si nous sommes d’accord. Je n’irai pas jusqu’à “condamner ” les fonctionnaires qui ne dénoncent pas : ils sont dans la même situation que les femmes qui ne dénoncent pas le harcèlement par leurs employeurs , sachant que 95 % sont alors virées sans que leur employer soit condamné. Ce qui est arrivé au Directeur Général des Services de Villejuif, qui n’a fait que refuser un ordre illégal.
Et comme vous le remarquez, quoique haut fonctionnaire, je n’ai pas peur de dénoncer les délits, mais je connais les difficultés, et encore plus que moi Mme Gandais, auteure de la dénonciation du scandale de la Halle des sports auprès de a Procureure de la République. Les Villejuifois savent d’ailleurs pouvoir compter sur nous : nous ne nous tairons pas, dès lors que nous découvrons un délit, même chez ceux , quels qu’ils soient, avec qui nous échangions de grands sourires 20 mois plus tôt.
Et vous avez raison : on peut perdre un procès en “diffamation” , comme nous en sommes un exemple vivant parmi des dizaines de milliers d’autres, faute de “preuves suffisantes” , et même si en appel le juge nous dispense de démentir nos propres affirmations et réduit considérablement notre condamnation , cf http://www.laveniravillejuif.fr/spip.php?article711
Enfin, comme nous l’avons dit de nombreuses fois ici-même ou sur notre site, l’unité contre le maire pour dénoncer l’expulsion de la Bourse du travail n’implique pas , évidemment, une volonté de gouverner ensemble la ville. Pas de politique fiction , donc.
Tout cela est déconcertant. Une certitude mr le Bohellec ne sera jamais réélu à Villejuif (d’ailleurs les résultats des dernières élections confortent cette hypothèse). Les perdant d’hier ont toutes les chances d’être les vainqueurs de demain et de retrouver leur bastion rouge.
La guerre des égos aura complètement démolie une nouvelle ère. Chacun en tirera les conclusions qui s’imposent.
Bonjour Mme Marquer
Vous soulevez un problème!ème beaucoup plus général. Je vous réponds plus loin dans un commentaire spécial à partir de l’affaire qui a fait éclater l’Union citoyenne : le scandale de la Halle des sports.
Rebonjour Mme Marquer
ce n’est pas la première fois que vous prenez le clavier pour opposer les élus (qui ne disent que des bêtises, par démagogie ) aux fonctionnaires territoriaux ( qui savent raison garder et “doivent refuser d’obéir”).
Je suis ancien haut fonctionnaire et ancien élu à différents échelons alors je connais les deux faces de la médaille.
Le problème que vous évoquez est théoriquement réglé par la loi Le Pors qui protège le fonctionnaire “lanceur d’alerte”. Comme l’a remarqué le Conseil d’Etat dans un rapport préparatoire à la loi Sapin 2, ça n’a jamais marché, et la CE donne de subtiles raisons pour expliquer pourquoi, ainsi que des pistes de solution.
Dans notre expérience lors de la dénonciation à la Procureur de la République :
– tous les élus L’Avenir à Villjuif / EELV ont été solidaires et ont été virés ou ont démissionné,
– aucun fonctionnaire n’a osé parler, sauf en privé, par exemple en attirant discrètement l’attention des élus sur les indélicatesses de certains membres de l’exécutif (et leur témoignage est connu de la Brigade financière de la PP). En outre ils ont un “devoir de loyauté ” à l’égard du maire, que les plus honnêtes sont aussi les plus enclins à respecter. Enfin, l’attitude des groupes politiques PCF et surtout PS (“canal habituel” ou macroniens) a été un signal très clair : “c’est ceux qui dénoncent qui doivent partir, et en courant”. La plupart de ceux qui “étaient au courant” ont préféré partir pour d’autres villes.D’autre continuent le combat dans Villjuif pour l’honneur du service public.
La première différence est que les fonctionnaires territoriaux risquent leur poste ou du moins leur carrière. Les élus aussi quand ils ont quitté leur travail pour servir à plein temps comme maire adjointe par exemple. Mais les élus “militants” du type L’avenir à Villejuif sont armés psychologiquement d’un idéal en matière de citoyenneté : ils ont pris des coups pour cet idéal plus ou moins toute leur vie, et ont souvent assuré d’une autre manière leur indépendance financière. La destitution, si douloureuse soit-elle,y compris financièrement parfois, est une peccadille par rapport aux risques que prenaient des citoyens ordinaires pendant la Résistance… ou que prennent tous les jours les pompiers.
Je vous appelle donc à mesurer et respecter les difficultés des uns et des autres au service de la population face à un maire qui “disjoncte”.
Ces problèmes sont les mêmes partout, d’où l’intérêt suscité par le cas d’école Villejuif dans les revues de gestion publique, voyez par exemple ici :
http://www.laveniravillejuif.fr/spip.php?article618
“Sacrifier” bigre !!!!! Nous n’avons pas la même notion du sacrifice.
J’attends comme de nombreux Villejuifois des canditats POUR Villejuif, pas pour satisfaire leur égo ; des candidats qui ne passent pas leur temps sur les réseaux sociaux à baver leur haine, à nous dire ce que l’on doit penser (imbéciles que nous sommes)… des candidats dans l’action quoi.
Je pense qu’il faut passer la main, ceux qui naguère étaient auprès du maire dans le cadre du plus petit dénominateur commun, à savoir faire tomber l’ancienne municipalité, l’action étant accomplie, peuvent aller voir plus loin si l’herbe est plus verte.
Je ne doute pas que certains ont des idées pour la ville… pas de marche verte surtout !
Comme il est facile de rapporter les événements d’une manière édulcoré pour se dédouaner. Manipuler les faits est un art subtil dont la présentation écrite en est l’apogée. Mais comme bon ne s’écrit pas avec un c , le silence des lecteurs n’est pas toujours un acte d’approbation.
Effectivement j’étais à la réunion à 10h00 chez Reynié, mais en tant qu’exclu programmé dans la nuit, d’où ma joie évidente sur cette photo http://www.laveniravillejuif.fr/spip.php?article263 des 4 listes prise le lundi en fin d’après-midi, ayant perçu qu’il se tramait quelque chose. La suite me le précisera. Effective dès le 1e avril j’ai été expulsé vers 20h de la réunion des 4 leaders des 4 listes ayant fusionnées et remportées le second tour.
Donc me mettre dans la même position que Nathalie Gandais qui a quitté avec son groupe la majorité municipale 2 ans plus tard puis Philippe Vidal qui en a été remercié 3 ans plus tard n’est pas acceptable. Je n’ai pas claqué la porte, ils me l’ont claqué au nez ! Cette situation est advenue parce que Ni Gandais, ni Lipietz, ni Vidal ne se sont opposés à ma non intégration, car programmée avec leur complicité.
Et quand j’ai finalement été invité à y aller en avril 2017, après que le maire m’ait sollicité pour voter son budget 2017 car il lui manquait un à deux voix pour avoir la majorité de 23 sur 45 conseillers municipaux, non pour mon éventuelle expérience et encore moins pour ma légitimité, son attitude et celle de quelques-uns m’ont définitivement confirmé que je n’avais rien à regretter de ne pas avoir été intégré à cette majorité et qu’il fallait encore moins y aller depuis lors. Mais il a eu ses 23 voix sans la mienne. Au train où ils vont, en mars 2018 ils en auront moins de 23, à l’insu de leur plein gré !
oulalala aux prochaines municipales… pluriel comme les candidats …
Certes ils ont claqué la porte à cette pseudo union…. mais pas au prochaine municipale où il y aura autant de candidats que d’égos… pas un pour rattraper l’autre… PATHÉTIQUE !!!
J’attends de voir les alliances…
Vous proposez quoi au juste ? Qu’il n’y ait pas de candidat ? Que le gouvernement nomme les conseils municipaux ? Le tirage au sort , comme pour les jurys d’assises ?
Il y a pourtant des gens, élus aux dernières municipales, qui n’ont pas hésité à sacrifier leur “croute” (comme dit élégamment un correspondant ) quand la probité publique est en jeu : cf : http://www.laveniravillejuif.fr/spip.php?article493
Conrrairement à la légende à la quelle vous semblez croire, tous les élus ne sont pas pourris, Zézette.
Si ma mémoire et bonne, Alain Lipietz, Philippe Vidal et l’actuel maire de Villejuif Franck Le Bohellec s’étaient rendus dès le lendemain du résultat des élections municipales au domicile d’un certain Dominique Reynié pour décider de la conduite à tenir et en particulier d’éjecter celui par qui la victoire est arrivée: Jean-François Harel. A cette heure, les 3 protagonistes n’ont pas changé ni modifié d’un iota leur tactique de chasse au casse-croute et continuent de se creper allègrement le chignon dans la perspective des prochaines échéances électorales. Donc rien à signaler de nouveau.
😀 😀 😀
Votre mémoire est trrrrrès mauvaise ! M. Harel était aussi à cette réunion chez M. Reynier, d’où a résulté une liste unifiée , L’Union citoyenne, avec un beau programme et une photo de groupe que vous retrouverez ici : http://www.laveniravillejuif.fr/spip.php?article263
Aujourd’hui , ce sont Mme Gandais, MM. Harel et Vidal qui ont claqué la porte, faisant fi de “la croute” comme vous dites pour protester contre M. le Bohellec et son mépris des engagements communs devant les Villejuifois.
Quelques précisions, à toute fin utile :
> j’ai été écarté de la majorité municipale dans la nuit suite au 1e tour des municipales et physiquement le mardi 1e avril 2014 au soir, ce qui à l’époque n’a pas du tout choqué Philippe Vidal ni Alain Lipietz qui se positionnent maintenant comme les défenseurs de la démocratie ! Un élu engagé localement dans l’opposition depuis +20 ans qui “apporte” 15.8% ne mérite aucune considération minimum en pareil cas. Quand une union est construite sur une aussi ridicule trahison cela n’a jamais produit de résultat satisfaisant, pour rester sobre, mais encore plus certainement dans cette “configuration” aussi hybride qui a fait la “une” de tous les médias pendant toute la semaine de l’entre deux tours.
Et je répète que, contrairement au monstrueux mensonge livré aux rumeurs dès le 5 avril 2014, je n’ai jamais eu, quelle que soit la forme, la proposition d’être 1e adjoint au maire. JAMAIS.
>si Philippe Vidal, en tant que 2nd adjoint aux finances, voulait vendre la Bourse du Travail, se pose aujourd’hui bien plus le constat du non respect de la loi, des conventions et de la procédure, donc la forme, que le fond. L’attitude affligeante de cette médiocrité municipale qui sombre génère au delà de ses pires cauchemars une position commune de toutes les tendance des élus de l’opposition. C’est vous dire à quel point ce que vit notre Conseil Municipal est à vomir.
Oui, cette gestion déliquescente est le résultat de débutants ignorants imbus d’eux-même mis au pouvoir par le système avec la complicité vénale et lâche de quelques uns “pilotés” par des marchands de parts du gros camembert territorial en échange de promotion et garanties personnelles ailleurs.
“Voir le monde tel qu’il est et agir tel que l’on voudrait qu’il soit.” C’est ça qui dérange la médiocrité vénale qui ne sait qu’exploiter la peur en manipulant les moutons et tenter de carboniser le moindre soupçon de force, d’intégrité et de compétence…
On constate que cette lettre est consignée par 3 des quatre tête de liste du premier tour qui ont fusionnée pour créer l’actuelle majorité. En dehors du problème spécifique de la bourse du travail, cela montre l’état de déliquescence de la gestion municipale; les deux ans et demi qui restent risquent d’être long et la gestion de plus en plus aléatoire.
Cher Alain Lipietz,
En tant qu’habitant de Villejuif, et au milieu d’une vie politique locale qui semble très mouvementée, voire violente, je cherche à comprendre ce qui se passe… ce qui n’est pas aisé…
Ma question est donc : pourquoi êtes-vous opposé à la vente de ce local ? Je crois comprendre que la ville est très endettée, les impôts très importants, et la Ville fait ici un cadeau à des structures privées, qui sont par ailleurs financées (largement sur fonds publics) selon des procédures précises.
En quoi est-ce embêtant de récupérer un bien communal et d’en disposer selon les missions de la Ville afin de réaliser les actions relevant d’une commune (et aider des syndicats à se financer n’en fait pas partie) ?
Merci pour votre réponse,
Bonjour Pierre L.
Nous nous sommes exprimés déjà il y’a deux ans quand une première fois MM le Bohellec et Vidal avaient tenté de vendre la Bourse du travail , puis de démentir en évoquant une erreur des services : voyez par exemple http://www.laveniravillejuif.fr/spip.php?article362
et nos articles de la même époque. ( Notez que le communiqué http://www.laveniravillejuif.fr/spip.php?article362 comprend d’ailleurs une erreur : la convention date de 1963. En 1986 c’est le régalement intérieur qui a été modifié, il est caduc en ce sens que la composition syndicale s’est modifiée.)
Vous constaterez que notre argumentation est double : nous voulons conserver à la Ville ET une bourse du travail, ET ce bâtiment de qualité dans une rue qui a largement gardé son cachet.Nous n’en avons pas tellement…
Vos considérez que les syndicats sont des structures privées ? Ils ne sont pas considérés comme tels dans notre constitution (article 1) , et sont représentés à la troisième chambre de la représentation nationale, le Conseil économique et social. Les conditions d’allocation gratuite de locaux municipaux aux syndicats sont régis par une loi spécifique : l’article L.1311-18 du CGCT (cf http://www.laveniravillejuif.fr/spip.php?article789 ), c’est la façon pour l’Etat local (la Commune) de participer à la mise en oeuvre de notre Constitution.
De la même façon, la municipalité doit offrir à la population des écoles, de stades, des rues… et des locaux pour la vie associative. Vous proposez de vendre nos biens municipaux pour liquider les anciennes dettes,. Certes, mais n’oubliez pas que les lieux associatifs disparaissent à toute vitesse. Nous devons déjà reloger la maison des associations, le Portail et l’Auberge des idées : la maire s’y est engagé solennellement et publiquement (cf http://www.laveniravillejuif.fr/spip.php?article710 ) Vendre le 16 rue Jean-Jaurès rendrait la crise des locaux associatifs insoluble.
Nous pensons au contraire qu’avec les deux petites maisons au fond du jardin on résoudrait bien des problèmes. Sauf à racheter des locaux ailleurs… mais vous connaissez l’histoire du Sapeur Camembert.
Voici la lettre que tous les groupes d’opposition avions déjà adressée, sur le fond de l’affaire de la Bourse du travail, au préfet :
http://www.laveniravillejuif.fr/spip.php?article774
Si nous sollicitons cette fois directement un entrevue pour obtenir le secours de l’Etat, c est que le fonctionnement de la municipalité est désormais bloqué par la tactique du maire consistant à annuler TOUS les conseils municipaux réguliers afin de gagner du temps et échapper à tout contrôle de la part des élus. Notre groupe avait également écrit au préfet pour dénoncer cette pratique :
http://www.laveniravillejuif.fr/spip.php?article777
Car il ne s’agit pas que de l’affaire de la Bourse du travail ! Il y a également l’ affaire des salaires amputés du personnel dont le conseil municipal a été dessaisi de la même manière avant les vacances, etc
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