Solidarité | | 31/01/2017
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Accueil de nouveaux demandeurs d’asile à Chevilly-Larue: vers une résolution du conflit

Accueil de nouveaux demandeurs d’asile à Chevilly-Larue: vers une résolution du conflit © FB

Mi-décembre, 200 habitants de Chevilly-Larue avaient manifesté aux côtés de leur maire, Stéphanie Daumin, contre la transformation d’un ancien foyer de jeunes travailleurs en Centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada), alors que la commune abrite déjà des réfugiés dans l’ancienne gendarmerie.  Une solution alternative serait en passe d’aboutir.

Passé ce coup de gueule, la ville s’est en effet vue donner quinze jours par la préfecture pour proposer une alternative, et a rendu sa copie. “Nous avons proposé d’agrandir l’ancienne gendarmerie, qui accueille déjà 70 demandeurs d’asile, afin qu’elle puisse en accueillir 80 supplémentaires, soit 150 places au total, en ajoutant des bâtiments modulaires de part et d’autre. Cela permettra non seulement d’augmenter la capacité mais aussi de créer des espaces de vie communs comme une salle d’activité, de restauration… pour améliorer leurs conditions d’accueil. Car leur durée de séjour, qui était de un à deux mois, est aujourd’hui un peu plus longue, et il y a un besoin d’accompagnement social“, détaille la maire PCF de la ville. Pour l’heure, l’élue n’a pas encore eu de réponse officielle de la préfecture mais ce jeudi 26 janvier, elle a reçu un coup de fil du directeur technique d’Adoma qui lui a indiqué que les travaux au sein de l’ancien foyer étaient définitivement abandonnés. La décision a été prise de démonter la cabane chantier et de murer à nouveau le bâtiment. De quoi augurer une réponse positive quant à l’alternative proposée par l’élue qui attend désormais une confirmation de la préfecture.

L’ancien foyer de la rue du Béarn, désaffecté depuis trois ans, devrait être démoli pour accueillir une résidence de 59 logements dans le cadre de la rénovation du quartier des Sorbiers. Le site appartient à Osica, une filiale de la Caisse des dépôts et consignations. Un projet qui n’attend que le feu vert des autorités pour démarrer. “Le permis de démolir est en attente de signature en préfecture“, indique Stéphanie Daumin.

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