C’est autour d’un buffet soudanais que la nouvelle association Nogent d’ailleurs, qui accompagne les réfugiés, a fêté sa naissance ce vendredi à la MJC de Nogent-sur-Marne. En pratique, l’association a commencé à exister bien plus tôt, depuis bientôt un an.
C’est en effet en décembre 2016 qu’un collectif d’habitants s’est constitué pour accompagner les réfugiés arrivés au gymnase Leclerc après l’évacuation d’un campement parisien place de la Chapelle. Très vite, une chaîne de solidarité s’organise pour améliorer l’ordinaire, apporter des habits chauds, des sous-vêtements propres, des tapis de sol, des couvertures supplémentaires, de quoi grignoter, et surtout commencer à s’intégrer, en donnant des cours de Français, en organisant des activités, avec notamment une rencontre sportive. Alors que les réfugiés repartent quelques semaines plus tard, des liens continuent. Pas question de laisser retomber l’énergie. L’accompagnement se structure, avec des cours de Français réguliers prodigués par des bénévoles, accueillis à la MJC. D’autres bénévoles s’activent pour aider dans les démarches administratives, et dans le soutien au quotidien. C’est un vrai réseau social non virtuel qui se crée progressivement. “Nous sommes en contact non seulement avec les réfugiés qui sont venus à Nogent mais aussi leurs amis. Nous constituons un point de repère“, explique Paola Pietrandrea, présidente de l’association, à l’initiative de la chaîne de solidarité dès décembre 2016. Des liens se créent aussi avec le club de football local. “L’activité foot a beaucoup aidé dans l’intégration“, note Paola Pietrandrea.
Au mois de juillet, alors que la ville accueille à nouveau des réfugiés pour quelques semaines, et que Vincennes ausi, un match est même organisé au stade sous la Lune, entre réfugiés et bénévoles nogentais d’une part, vincennois de l’autre.
Ce vendredi, réfugiés et leurs amis, et bénévoles de tous âges des environs étaient réunis autour d’un énorme buffet soudanais préparé avec le soutien d’une supérette locale, pour fêter l’officialisation de l’association. “Nous ne sommes pas isolés, insiste Paola Pietrandrea. En France, nous avons recensé 1500 groupes comme le nôtre“, insiste-t-elle, avant de laisser traduire ses propos en Anglais par une jeune étudiante, repris ensuite en Arabe par Canto, un refugié soudanais. Professionnel du football dans son pays, avant de devoir le quitter, il attend désormais avec impatience ses papiers d’ici quelques semaines pour pouvoir lancer son entreprise de conseil en football. Son projet: aller repérer les bons joueurs dans les d’Afrique les plus pauvres pour les mettre en contact avec les clubs européens.
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Juste pour information il y a une différence entre un réfugié et un migrant. Je vous laisse regarder un dictionnaire. Les mots ont un sens, ne pas faire de différence est soit de l’ignorance (ce qui est curable) soit est une volonté politique de faire l’amalgame entre les deux dans un but purement idéologique
comment regarder la paille du voisin quand on ne voit pas la poutre dans son propre jardin … N ‘est ce pas au Soudan, et aux pays de l’ Afrique de s’occuper de ces gens? pourquoi que des jeunes hommes d’ailleurs? les femmes et enfants vont ils tous débarquer quand ces Messieurs auront boulo + logements de financés? et que font ces assoc pseudo humanitaire pour les français pauvres, femmes seules, SDF dans les rues?? Fausse humanités!
Pour ma part puisque vous le demandez , je travaille toute la journée en tant que salariée à aider les plus démunis ( SDF familles à la rue, chômeurs, personnes en situation de handicap, lutte contre la discrimination… ) . Je n’ai pas choisi de vivre dans ce pays et je pense être plutôt mieux tomber que certains autres habitants de la terre. Si je me préoccupe du sort des migrants et des réfugiés qui se trouvent dans notre pays c’est que j’aimerais recevoir la même aide si je me trouvais en difficulté moi aussi que se soit dans mon pays ou ailleurs. Lorsque l’on sait que 1 % des plus riches possèdent plus que 99 % de la population mondiale cela doit nous faire réfléchir.
Je ne fais pas partie d’une association pseudo humanitaire mais je suis dans une démarche citoyenne qui me semble être nécessaire et utile. Bien à vous,
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