Inauguré en novembre 2016, le potager sucré-salé situé sur une bande de terre autour des immeubles du quartier Calmette à Orly, a donné ses premiers fruits : des fraises, mais également de belles rencontres.
Riverains, associations, centre de loisir ou patients hospitalisés s’y retrouvent pour jardiner, prendre un collation et refaire le monde. Un succès rendu possible par le travail des deux associations pilotant le projet, Orly trait d’union et Acer (travailleurs sociaux spécialisé dans l’insertion des jeunes).
Après plusieurs mois, les gousses de fèves sont presque prêtes à être récoltées, explique l’un des bénévoles à un groupe d’enfants du centre de loisir Les Explorateurs. «Ici, nous lorsque nous ramassons un fruit ou un légume quelconque, on ne le ramène pas chez soi. On le déguste tous ensemble. C’est toute la différence avec le jardin ouvrier, nous sommes là pour partager un savoir et éveiller au goût», décrit l’une des mamans habituée de ce lieu. Situé le long de la rue Marie Curie, au cœur d’un quartier d’habitations collectives, ce rectangle de verdure appartient au bailleur social Valophis Habitat. Entre 2015 et 2016, il a accueilli deux chantiers éducatifs permettant à trois jeunes, aidés par les bénévoles, de fabriquer notamment les imposantes jardinières en bois dans lesquelles poussent fruits, légumes et plantes.
A l’entrée, un groupe de personnes s’affaire au désherbage sous le soleil. Le psychiatre Victor Brunessaux emmène régulièrement des patients de l’hôpital de jour d’Orly dans le cadre d’ateliers thérapeutiques. «Aujourd’hui ma discipline est surtout invoquée par rapport à la dangerosité des personnes suivies. Or, l’intérêt de cette démarche est de conduire les patients à participer à un projet citoyen. Ils constatent alors que le regard des autres à leur égard n’est pas le même. C’est une barrière en moins et c’est très positif.» Les familles doivent payer 5 € pour venir toute l’année au potager sucré-salé, et les associations et structures sont liées à la mairie ou au CCAS de la ville par des conventions cadres.
«Nous ne sommes pas là juste pour planter des carottes, nous sommes ici pour ramener de la vie. A travers notre association, nous tâchons d’aller chercher les familles en difficulté pour les faire participer à nos action. Au départ, il y a de la timidité, de la retenue, puis, nous apprenons à nous connaître et ses personnes reprennent confiance et s’épanouissent. J’ai le souvenir de cette dame très renfermée qui depuis s’est mise aux arts scéniques. C’est tout ce que nous recherchons à travers ce jardin. Permettre aux gens de bien se sentir dans leur tête», résume Raphaël Vela, président d’Orly trait d’union.
bonjour,
belle initiative de la part d’une mairie de gauche…
toutefois il ne faut pas oublier que cette meme commune fait payer plein pot les cantines pour les enfants loges a l’hotel par le 115.
rajouter du maleur là ou il est deja present n’est pas une chose digne lorsque l’on se revendique solidaire et de gauche
signé une habitante solidaire
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