C’est ce samedi 22 avril que Michel, habitant du Plessis-Trévise, a vu rouge lorsque, surpris par des bruits de tronçonneuse vers 8 heures 30, il a constaté stupéfait que huit chênes avaient été abattus Villa Trévise.
«Il ne reste que des totems, rien ne repoussera, je ne comprends pas que l’on puisse faire disparaître un petit bois comme ça, aussi rapidement», s’émeut l’habitant. Des policiers municipaux alertés par le riverain lui indiquent que l’action a été réalisée dans les règles. Pas convaincu, Michel se rend en mairie le lundi pour demander des comptes au service urbanisme de la commune dont le logo représente un arbre et un oiseau. “On m’a expliqué qu’à l’heure actuelle, les textes de lois empêcheraient à un propriétaire de couper ces arbres mais que le permis de construire a été délivré avant la nouvelle législation de 2015. Ce que je reproche est que cet abattage se soit déroulé en catimini, c’est choquant. J’ai l’impression que l’on passe son temps à découper des arbres au Plessis», ne décolère pas le riverain.
«Je comprends l’émotion des riverains qui découvrent que l’on a coupé des arbres, mais tout a été fait dans le respect de la réglementation, réagit Didier Dousset, maire Modem du Plessis-Trévise. Les services urbanisme de la mairie et du territoire visent les parcelles qui font l’objet de permis de construire pour mettre à l’abri les parties boisées non constructibles. Nous sommes une commune dont le parc social est carencé, il nous faut faire évoluer notre habitat, pour autant, nous cherchons à contrôler l’étalement urbain et souhaitons conserver ces parties boisées et verdoyantes qui offrent des respirations.»
“La commune est très jeunes et n’était composée à l’origine que de prairies et de forêts. Nous avons réservé plusieurs zones boisées au PLU comme par exemple le bois Marbeau et avons un PLU très volontariste sur la question des arbres. Nous travaillons notamment à une trame verte pour permettre à la faune de se déplacer d’un espace à l’autre et intensifier la biodiversité dans le massif boisé que nous partageons avec d’autres communes en lisière de la Seine-Saint-Denis et de la Seine-et-Marne, insiste Sabine Patoux, maire-adjointe à l’urbanisme. Le terrain en question avait été divisé en trois pour faire trois pavillons dont les deux premiers étaient déjà construits. Sur ce terrain, la population d’arbres n’a jamais été gérée et il y a des bouquets de chênes resserrés, montés verticalement qui n’avaient pas d’envergure. Les quatre chênes qui ne gênaient pas ont été laissés en fond de parcelle et seuls huit arbres ont été coupés, mais pas d’arbres remarquables comme ceux que nous avons repérés avec l’aide de l’association Renard. Lorsque nous avons des arbres remarquables, comme cela est le cas dans une autre parcelle, nous travaillons avec un architecte pour faire avec”, détaille l’élue.
De toute façon rien d’étonnant vu la corruption qui gangrène le Plessis ces dernières années.
Vivement les municipales
Tout à fait d’accord avec vous, Denis, et concernant Monsieur Hulot : (qu’il parte en vacances, il sera moins nuisible), ce grand “naturaliste” en hélicoptére vient de signer lautorisation d’abattage de 40 canis lupus (sur 360 pour toute la France, soit prés du 10% du cheptel), or il s’agit d’une espéce protégée!
On objecte, hypocritement, que dans le cas présent et comme à chaque bavure quasi identique – il n’y a que l’excuse qui change -il ne s’agit que de quelques arbres : autant dire ” une goutte d’eau ” mais l’océan est composé de gouttes d’eau . Ce sont des forêts entières qui s’évanouissent car elles appartiennent au ” privé ” : le bois part en Asie , bien payé …Tant qu’il n’existera pas de loi pour interdire la dévastation de l’environnement pour le profit égoïste il en sera ainsi..Et ce n’est pas avec le ” super écolo ” médiatique propulsé dernièrement que l’on verra le moindre changement.
BAH!! ses “chers élus” vont lui expliquer que ces arbres sans doute centenaires seront remplacés par de jolis et esthétiques “plumeaux” de 1m50 à la tige d’une finesse merveilleuse…voilà qui consolera certainement cet “emmerdeur” trop écolo pour son propre bien…
C’est dans la France entière que de tels actes irresponsables se produisent quotidiennement avec, bien sûr ,une excuse à la clef… Aucune loi ne protège les arbres, le massacre de l’environnement bat son plein et , toute opinion politique mise à part,
on a vu que , dans des débats inutiles ,n’a même pas été évoquée cette situation dramatique pour l’avenir. Car
L’environnement on s’en fout , même de la part de ceux qui,de façon fallacieuse, en font leur fond de commerce politique .
” France ta forêt fout le camp” a t’il été écrit par un écrivain qui lançait, il y a trente ans déjà , un signal d’alarme.
Chaque élu, dans un village, un bourg, une grande ville peut, du jour au lendemain, décider pour ” un motif indispensable ” l’abattage pur et simple d’arbres souvent centenaires en versant , après coup, des larmes de crocodile ,comme c’est le cas présent . Le motif évoqué est , la majorité des fois fallacieux . Le massacre n’était, en réalité, pas indispensable.
En même temps une loi n’est pas rétroactive et si le permis de construire de l’époque prévoyait l’abattage des arbres était légal et bien il n’est pas possible de revenir la dessus, on ne peut pas changer les règles du jeu en cours de partie.
C’est moche pour les arbres mais c’est comme ça !
Dousset et comme Benisti : il massacre notre environnement ! !
Je comprends très bien la colère de cet habitant qui voit autant d’arbres disparaître d’un coup.
L’argument que l’on était dans un cadre légal antérieur qui autorisait l’abattage alors que le suivant l’interdirait est d’une débilité profonde.
Ce qu’il faut voir c’est l’avenir et notamment celui d’une planète mal orientée pour le bien-être de ses futurs habitants: des arbres c’est de la fraîcheur l’été, de l’oxygène et de la captation de CO2.
Le fait que l’on manque de logement social ne doit pas conduire à raser des arbres; on doit pouvoir en construire normalement sans rendre plus inhabitable des villes en proie quotidiennement à plus de nuisances et de pollution.
cf l’article: “ENVIRONNEMENT | VAL DE MARNE | 08/12/2016 sur https://94.citoyens.com/2016/palmares-ecologie-du-journal-la-vie-pourquoi-le-val-de-marne-est-classe-dernier,08-12-2016.html
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