Avant la fin 2017, Christian Cambon, sénateur-maire LR de Saint-Maurice, laissera son écharpe de maire pour continuer à siéger au Sénat. En attendant, il a pu savourer ce lundi 20 février le ralliement de l’ancien élu PS Malik Yettou à l’occasion du Conseil municipal.
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Les commentaires démontrent la perversité d’un système qui gangrène la politique locale, même dans la commune la moins peuplée de la petite couronne : les attitudes partisanes bipolaires, qui ne laissent pas de place au seul parti utile à cet échelon, qui serait le simple parti du bon sens.
Alors que siégeant au conseil municipal, Christian Cambon me classait dans l’opposition, je corrigeais toujours en m’affirmant comme élu minoritaire. Il suffit de constater le nombre de résolutions adoptées à l’unanimité dans un petit Conseil Municipal, pour comprendre comment ça fonctionne lorsqu’un élu n’a pas peur d’adopter les suggestions des élus minoritaires, y compris parfois en déroutant quelques soldats de ses propres troupes. On peut appeler ça du courage politique ou de la stratégie, peu importe, le résultat reste.
Ceci posé, je suis quand même étonné qu’on puisse se faire élire sur une liste soutenue par le PS même si elle n’est pas présentée ainsi, et rallier LR sans se sentir gêné vis à vis d’électeurs qui peut-être auraient aimé qu’on les consulte sur ce sujet. L’élu appartient quand même un peu à ses électeurs. La remarque vaut pour le postulant à changer de cercle amical, et vaut également pour le mouvement qui l’accueille. je ne suis pas véritablement certain que tous les électeurs LR voient ça d’un œil plus favorable que les électeurs socialistes. Car enfin, à part la démission de l’élu dans l’attente d’un possible élection lors du prochain scrutin, ça ne coutait rien d’accueillir dans un ce Conseil Municipal un(e) élu(e) d’éventuelle opposition, fût-il -elle éventuellement dogmatique. Comme dit la chanson, il faut y penser car ça arrive !
Ç’aurait été mieux respecter les électeurs de la liste en question, et n’aurait pas fait tache : M. Le Maire sait bien reconnaitre que sa liste a permis l’élection de quelques personnages tout aussi attachés aux dogmes.
Quant à la politique de la ville, un élu minoritaire, voire de réelle opposition n’y aurait rien changé, à part peut-être quelques prises de bec de nature à réveiller l’ambiance.
Christian Ouvray
Tout à fait cher Christian. Pour faire simple, il y ceux qui jouent collectifs et ceux qui jouent individuel.
Ma démarche en tant que démissionnaire du Conseil à l’époque, n’avait d’autre but que celui de laisser ma place à un autre membre de notre liste pour perpétuer le message et les idées pour lesquelles les citoyens de la Ville avaient voté.
Ton mandat et tes résultats obtenus auprès de la gouvernance locale sont reconnus de toutes et tous y compris de la Majorité actuelle…Maire inclus 😉
Aucun regret, donc.
Certains devraient s’inspirer de ce passage de témoin réussi.
Personne ne dit le contraire. Apprenez à lire plutôt que de copier/coller des liens bêtement…
Je m’insurge contre ce principe qui déroge à toute règle vis à vis des membres de la liste d’une part, et des gens qui votent pour elle…
Cambon ou tartampion compris…
What else ?…
Christian Cambon a vraiment des joies simples. Rentier de la politique, collectionneur de mandats qu’il cumule depuis des années, il a évidemment davantage de raisons de se réjouir de ce ralliement que de la campagne électorale pitoyable de son champion Fillon……
Incroyable manquement au principe de déontologie politique.
Rappelons ici que le scrutin municipal permet d’élire des citoyens appartenant à une même liste. Donc quitter son groupe doit aussitôt permettre au suivant d’accéder et de siéger au Conseil.
Les 2 élus de la liste socialiste auraient dû tout simplement démissionner et permettre ainsi au groupe de continuer à siéger.
Ce n’est pas un comportement ni démocratique ni…citoyen. Quant à la morale de l’histoire, je vous laisse la définir….
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